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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad

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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Le fils de Maryam et son frère Mohammad

    Message par Admin Lun 29 Sep 2008 - 3:12

    Dire la vérité est un devoir sacré

    Nombreux sont les chrétiens et les musulmans qui ont besoin de mieux se connaitre. Certes, il existe des liens de fraternité entre les deux communautés, malheureusement ces liens sont oblitérés par des préjugés dus aux falsifications et aux fausses interprétations des Écritures.

    En s’appuyant sur des vérités révélés et des faits réels scientifiquement prouvés, cet ouvrage tend à éclairer quelques zones d’ombre du christianisme afin d’aider les chrétiens à comprendre pourquoi les musulmans sont musulmans et fiers de l’être. De même qu’il explique aux musulmans de manière indirecte comment les chrétiens ont été induits en erreur et amenés à rejeter l’Islam.

    Les principaux sujets traités sont l’authenticité des Écritures saintes, ce qui est divin et ce qui est humain dans la Bible, les aspects importants de la vie de Jésus, ce qu’il est réellement et ce qu’il n’est pas, le paradoxe de Paul et ses contradictions troublantes, Muhammad et les prédictions à son endroit dans l’évangile et dans l’Ancien Testament, le salut en Islam, le rôle correcteur du Coran.

    A suivre...


    Dernière édition par Admin le Jeu 4 Aoû 2011 - 4:08, édité 19 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Re: Le fils de Maryam et son frère Mohammad

    Message par Admin Lun 29 Sep 2008 - 3:33

    Introduction

    Cet ouvrage a pour but de faire connaitre l’Islam aux chrétiens et le christianisme aux musulmans. Les chrétiens, dans leur grande majorité, ignorent la réalité du Coran et du Prophète Muhammad.

    [size=16]Ils nient ou ignorent que Muhammad est un Messager de Dieu envoyé aux hommes avec un dernier message appelé le Coran. Ils nient ou ignorent que le Coran confirme les messages révélés avant lui et qu’il met en évidence les conditions du succès et du bonheur dans ce monde et dans l’autre. Ils nient ou ignorent que le Coran place réellement le croyant voie du salut.[sur la

    De même, bon nombre de musulmans ignore qui est Jésus-Christ; ils ignorent qu’il est un Prophète envoyé par Dieu au peuple juif. Ils ignorent que le message de Jésus a pour nom l’évangile. Rares sont les musulmans qui connaissent l’évangile, et plus rares encore les chrétiens qui connaissent le Coran. Pourtant Muhammad a parlé de Jésus-Christ et Jésus-Christ a parlé de Muhammad.

    A travers le Coran, Dieu adresse un appel pressant aux gens du Livre, les invitant à croire à Son message! Malheureusement, les préjugés les empêchent de répondre à cet appel, de prendre connaissance d’un Livre qui les interpelle au premier chef et dont dépend indubitablement leur salut.

    Parmi les préjugés, figure cette croyance que le Coran ne serait pas la Parole de Dieu ou qu’il serait destiné aux seuls Arabes de la même manière que la Torah serait le livre des Juifs. Alors qu’en réalité, le Coran n’est l’apanage d’aucun peuple ni d’aucune nation, il s’adresse à l’humanité tout entière. C’est un message de vérité visant à mettre l’homme, chaque homme devant ses responsabilités et l’avertir des conséquences néfastes de l’incroyance.

    Le Coran commande aux musulmans de croire en tous les Livres avant lui et en tous les Prophètes avant Muhammad : Dites : Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus, à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus-Christ, à ce qui a été donné aux prophètes de la part de leur Seigneur, nous n’avons de préférence pour aucun d’entre eux, nous sommes soumis à Dieu". Coran: Sourate 2, Verset 36.

    "Dis : Nous croyons en Allah, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Israël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été donné à Moïse, à Jésus et aux prophètes, delà part de leur Seigneur: nous ne faisons aucune différence entre[ eux...". Coran: Sourate 3, Verset 84.
    Cependant, il attire leur attention sur le fait que ces livres ont subi des altérations et que la Parole de Dieu n’y est pas consignée de manière authentique
    C’est pourquoi, les musulmans font des réserves sur l’authenticité des textes de la Bible, notamment la Torah, les Psaumes et l’évangile mentionnés dans le Coran. En effet, ces textes sont manifestement pleins d’erreurs commises par les scribes, les copistes et les traducteurs.

    Ces erreurs, transmises d’une copie à l’autre et d’une traduction à l’autre, se sont répétées au fil des siècles avant de nous parvenir. De plus, il y a dans les textes des additions et des omissions volontaires et involontaires.

    Par exemple, des passages importants n’existent pas dans les évangiles canoniques alors qu’on les trouve dans les évangiles apocryphes. D’autres y figurent sous le label‘Parole de Dieu’’ bien qu’ils ne soient que des paroles humaines. Quoi qu’il en soit, la réalité est en passe de confirmer les vérités annoncées par le Coran, inutile donc d’épiloguer là-dessus.

    Le plan de cet ouvrage comporte trois thèmes fondamentaux: Jésus, Muhammad, les saintes Écritures. La question de l’authenticité des Livres saints est immédiatement examinée après un bref aperçu historique, ensuite seront abordés les aspects importants de la vie de Jésus, sa naissance, les spéculations sur son message, ses miracles, ce qu’il était vraiment et ce qu’il n’était pas, la fin de sa vie terrestre.

    Sur ce même registre seront discutées les traces, plus ou moins visibles, de l’annonce de la venue du Prophète Muhammad dans les Saintes Écritures.
    Le salut en islam est traité sur la base de preuves suffisamment rassurantes.
    Les contradictions et les invraisemblances de la Bible sont l’objet d’un chapitre à part, traitant des contradictions, horreurs, absurdités et immoralité dans la Bible. Dans ce même chapitre, Paul de Tarse est mis sous éclairage en vue de mieux connaitre sa vraie qualité et surtout ses réelles motivations.

    La Bible est utilisée comme source de références et d’argumentation bien qu’elle soit en même temps livrée à des critiques plus ou moins sévères. Cette attitude ambivalente peut sembler contradictoire. En fait, comme cela est souligné, la Bible a plusieurs facettes. La facette "Parole de Dieu[/b]" est utilisée à titre de justification et de témoignage. Par contre, les textes paraissant incompatibles avec la saine et juste Parole de Dieu sont l’objet de critiques objectives, dans le seul but de défendre la vérité et d’éviter la confusion et l’amalgame.

    L’approche s’explique tout simplement par la mise en évidence, du moins en partie, des vérités et des erreurs de la Bible.

    Cet ouvrage que vous vous apprêtez à lire vous permettra de connaitre certaines vérités essentielles dont l’ignorance n’a de cesse de causer, hélas, la perdition de multitudes d’hommes, de nations et de peuples.


    [/center]


    Dernière édition par Admin le Jeu 4 Aoû 2011 - 5:03, édité 13 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 2. Aperçu historique

    Message par Admin Lun 29 Sep 2008 - 4:10

    Aperçu historique

    Dieu fit connaitre aux anges Son projet de créer un homme pour être Son lieutenant sur la terre. La décision était déjà prise et les Anges n’avaient pas à s’y opposer. Il créa Adam d’argile et lui insuffla de Son esprit. Il lui apprit tous les noms et ce fut un défi aux anges qui n’avaient pas ce savoir. Ensuite, Il ordonna aux anges de se prosterner devant cet homme appelé Adam. Les anges s’exécutèrent sauf Iblis. L’orgueil et la jalousie de ce dernier ont motivé son refus d’obéir à l’ordre de son Créateur. Iblis argua du fait qu’il était mieux qu’Adam parce que créé de feu, alors qu’Adam était créé d’argile.

    " Lorsque Ton Seigneur dit aux anges : "Je vais établir sur la terre un représentant." Ils dirent : "Vas-Tu établir quelqu’un qui y fera régner le mal et y répandra le sang, alors que nous chantons Ta gloire et célébrons Ta louange ?" Le Seigneur leur répondit : "En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas ! " Coran: Sourate 2, Verset 30.

    Ce verset contient des points importants qu’il convient de clarifier :

    Allah voulut mettre les anges au courant de cet important évènement. Il ne leur demanda pas leur avis puisqu’ils n’ont pas d’avis à donner et Dieu n’a pas besoin de l’avis de Ses créatures. C’est uniquement à titre d’information que Dieu en parla aux anges et en vue de les préparer aux nouvelles missions que cette créature va générer pour eux en matière de garde, d’enregistrement des propos et des actes pour le témoignage, de communication des messages divins, d’extraction des âmes, etc.

    La plupart des exégètes estime que la réaction des anges n’est pas une objection de leur part, n’ayant pas le droit de le faire: " Ils ne devancent pas Son commandement et agissent constamment selon Ses ordres ".

    Ce n’est pas non plus par jalousie qu’ils ont réagi ainsi, c’est simplement par curiosité et dans le but d’en savoir plus, c’est une demande de précision en ce sens qu’ils voulaient dire : ô Seigneur! Quelle est la raison de la création de ces êtres dont certains vont semer la corruption et verser le sang sur la terre. Si Ton adoration en est l’objectif, nous sommes là pour T’adorer. Nous chantons Ta gloire et célébrons Tes louanges sans qu’aucun mal ne provienne de nous. Les anges sont des êtres infaillibles, non soumis à l’épreuve comme c’est le cas des humains. Ils sont contraints à l’obéissance de Dieu, n’ayant pas le choix, tandis que les hommes ont le choix et le pouvoir d’obéir ou de désobéir, de croire ou de ne pas croire, de faire le bien ou de faire le mal. Compte tenu de leur réponse, il semble que les anges aient ignoré le bon côté de la créature en question, c’est-à-dire le bien qui pourrait en découler.

    Allah leur répondit : "J e sais ce que vous ne savez pas !"

    Cette réponse du Seigneur sous entend qu’il y aurait parmi ces êtres des prophètes, des messagers, des vertueux, des saints, des savants, des hommes qui peupleront la terre, bref des vrais adorateurs et des gens de bien; cet aspect positif entre autres de cette créature vous échappe, Dieu dit aux anges, Je suis le Seul à le savoir.

    Reste à savoir comment les anges ont-ils su ou pu supposer que les fils d’Adam allaient semer la corruption sur la terre et y répandre le sang ? Dieu leur a-t-il appris cela ? Ou bien, ont-ils assisté à d’autres créatures ayant versé le sang sur la terre avant les fils d’Adam? Les deux hypothèses paraissent plausibles.

    La prosternation demandée aux anges et à Iblis est une prosternation de respect, ce n’est pas une prosternation d’adoration. Le refus par Iblis de se prosterner est une désobéissance qui le place dans la position de rebelle à l’égard de Dieu. Dieu n’ayant pas voulu l’anéantir, Il le déchut et, sur sa demande, lui accorda un délai jusqu’au jour de la résurrection. Du coup, Iblis prendra le nom de Satan, un nom commun désignant celui des humains et des djinns qui éloigne les gens de la Voie de Dieu. Iblis était un djinn promu au rang des anges à l’issue d’une longue période d’adoration.

    Iblis jura par la Gloire et la Puissance de Dieu de corrompre la progéniture d’Adam, de l’assaillir de tous les côtés pour les dévoyer et les rendre désobéissants. Allah lui répondit qu’Il leur indiquera une direction qui permettra à ceux qui la suivront d’être à l’abri de ses tentations et de sa ruse. Satan commença par Adam. Il l’incita à transgresser la première directive divine. Adam fut chassé du Paradis, et ainsi s’amorça une lutte acharnée entre les hommes et Satan. Injustices et péchés se multiplièrent, le sang fut répandu, le désordre prit une telle ampleur que Dieu jugea nécessaire - et c’était déjà dans Sa prescience et dans Son dessein - de rappeler à l’ordre.

    Il envoya le premier messager, Noé qui, des siècles durant, prêcha sans succès; l’indifférence, plutôt la résistance de son peuple au message de Dieu avait provoqué le déluge. Depuis, une nouvelle souche résultant d’un petit nombre de rescapés se reconstitua.

    Une suite de messagers se succéda; bien qu’ils eussent été envoyés à des peuples différents et à des époques différentes, les messages étaient les mêmes, comportant le même crédo et les mêmes enseignements, à savoir l’unicité de Dieu et le devoir de l’Adorer. L’effusion de sang et l’association (chirk) furent les principales raisons de l’envoi de messagers.

    Dieu va clôturer ce processus de communication avec l’homme par un dernier message destiné à l’humanité tout entière: Ce message s’appelle le Coran. Le Messager qui l’a délivré est le prophète Mohammad.

    Notre étude va donc s’articuler autour des deux derniers Messagers : Jésus-Christ et Muhammad (Paix et Salut sur eux), car ce sont eux qui ont le plus marqué l’histoire de l’humanité

    Avant de présenter les deux derniers messagers et le contenu de leurs messages, il me parait important de rappeler quelques notions fondamentales:

    Allah a honoré les fils d’Adam : Il l’affirme dans plusieurs versets du Coran, notamment :

    " Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons portés sur terre et sur mer. Nous leur avons attribué d’agréables nourritures. Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup de Nos créatures." Coran : Sourate 17, Verset 70.

    Le culte de Dieu est le but de la création des Djinns et des humains :

    " Je n’ai créé les Djinns et les humains que pour qu’ils m’adorent " Coran : s 51, v 56.

    Il existe une seule religion et un seul Dieu, mais cette religion a éclaté en plusieurs religions et en multitude de sectes.

    Satan constitue le seul ennemi de l’homme et l’obstacle majeur sur la voie de Dieu

    Satan va détourner l’homme de la voie de Dieu - l’empêcher de lui obéir, l’inciter à Le nier, à Lui associer d’autres divinités, à faire le mal, d’où impiété, association, idolâtrie, athéisme, polythéisme, effusion de sang, sectes, etc.

    Pas de divinité en dehors d’Allah (la ilaha illa Allah) fut le Crédo et l’appel de tous les messagers:

    " Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun messager à qui Nous n’ayons révélé : " Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc " Coran : s 21, v 25.

    " Nous avons envoyé dans chaque communauté un messager (pour leur dire); " Adorez Allah et éloignez-vous du culte des idoles " s 16, v36.

    " Nous avions envoyé Noé à son peuple : " Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Allah car vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Ne Le craignez-vous pas ? " Coran : s 23 v 23; s 7 v 59

    " Aux ‘Aâd, Nous avons envoyé leur frère Hûd : " Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Allah, car vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Tous les autres cultes que vous forgez ne sont que des mensonges ". Coran : s11 v50; s7 v65

    " Aux gens de Thamûd, Nous avons envoyé leur frère Sâlih qui leur dit: "Adorez Allah ! Vous n’avez d’autre divinité que Lui " Coran : s7 v73; s11 v61; s27 v45.

    " Nous avons envoyé Abraham qui dit à son peuple : " Adorez Allah et craignez-Le ! C’est le mieux que vous puissiez faire, si vous saviez ! " Coran : s29 v16.

    " Abraham fit cette recommandation à ses enfants, suivi en cela par Jacob : " Ô mes enfants! Allah a choisi pour vous cette religion. Que votre soumission à Allah soit totale et entière jusqu’à votre mort ! Étiez-vous témoins lorsque, sur son lit de mort, Jacob demanda à ses enfants : " Qu’allez-vous adorer après moi ? "- " Nous adorerons, répondirent-ils, ton Dieu qui est aussi le Dieu de tes pères, Abraham, Ismaël, Isaac, l’Unique Dieu auquel notre soumission est totale et entière ! " Coran : s2 v132-134.

    " Aux habitants de Madyan fut envoyé leur frère Shu’ayb : " Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Allah ! Il n’y a pour vous d’autre divinité que Lui. " Coran : s7 v85; s11 v84.

    " Et Moïse de dire à son peuple : " Rappelez-vous les bienfaits d’Allah envers vous, lorsqu’Il vous a délivrés des gens de Pharaon, qui vous infligeaient les pires tourments en égorgeant vos fils et en épargnant vos filles. Ce fut là une terrible épreuve pour vous de la part de votre Seigneur . " Coran : s14 v6.

    " Aux fils d’Israël, le Messie a dit : " Ô Fils d’Israël! Adorez Allah qui est mon Seigneur et le Vôtre! Quiconque donne des associés à Allah, Allah lui interdira l’entrée du Paradis et lui réservera l’Enfer pour séjour "; les injustes ne bénéficieront d’aucun secours. " Coran : s5, v72

    " Allah, dit Jésus, est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le, car c’est là la Voie du Salut ! " Coran : s3 v51; s19 v36; s43 v64.

    " Et les gens des Écritures ne se sont divisés qu’après que la preuve leur fut venue. Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salât et d’acquitter la zakât. Et voilà la religion de la droiture." Coran : s98, v4-5.

    " Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’ils avaient reçu ordre de n’adorer qu’Allah l’Unique, en dehors duquel il n’y a point de divinité. Gloire à Lui! Il est infiniment au-dessus de ce qu’ils prétendent Lui associer " Coran : s9, v31.

    Nous ne serions pas tombés dans le piège de Satan si nous avions suivi les enseignements de Dieu que Ses messagers nous ont fidèlement transmis.


    Dernière édition par Admin le Sam 21 Mar 2009 - 22:31, édité 11 fois
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    Message par Admin Dim 5 Oct 2008 - 5:07

    Authenticité des Livres saints


    La Bible est-elle la parole de Dieu ?

    Avant de répondre à cette question lancinante, étudions d’abord les livres composant la Bible, leur origine, leurs auteurs et leur authenticité. D’emblée, il est nécessaire d’affirmer que nous ne possédons aucun original des livres de la Bible; les originaux sont perdus, il n’en reste que des copies. Les savants de la Bible sont unanimes pour reconnaître cette réalité. Voici un résumé de leur déclaration:

    "On ne possède aucun original des livres de l’Ancien Testament, mais seulement des copies, les manuscrits. Les plus anciens manuscrits hébreux complets qui ont été conservés
    datent du neuvième ou du dixième siècle après J.C. Ils reproduisent un texte traditionnel, que des savants juifs, les"Massorètes" ont soigneusement inventorié pour s’assurer qu’il ne subirait pas de changement. Comme à leur époque l’hébreu biblique était devenu depuis longtemps une langue morte, comprise seulement des spécialistes, ils ont muni le texte de signes facilitant la lecture, en particulier de marques indiquant les voyelles et la ponctuation. Du même coup ils fixaient définitivement la manière de comprendre les phrases...Le texte dont se sont occupés les Massorètes avait déjà bénéficié du travail d’un autre groupe de savants, les Docteurs de la loi à la fin du premier siècle de notre ère. Ceux-ci avaient constaté que les manuscrits dont ils disposaient n’étaient pas strictement identiques. Pour remédier à cet inconvénient ils établirent un texte officiel, en procédant par comparaison de quelques manuscrits existants. Après quoi ils firent détruire les manuscrits non conformes au texte qu’ils avaient retenu.

    En 1947 cependant on a retrouvé près de la mer morte quelques manuscrits antérieurs au travail des Docteurs de la loi (les textes de Qumrân). D’autre part le Pentateuque samaritain de même que certaines versions anciennes, version grecque dite des Septante, certaines versions araméennes ou Targoums, attestent un état du texte plus ancien. On a pu constater que les différences avec le texte traditionnel étaient pour la plupart de faible portée. Mais dans certains cas, ces formes plus anciennes du texte proposent un sens plus clair...

    En ce qui concerne le TEXTE du Nouveau Testament, on se trouve devant le même problème global que pour l’Ancien Testament : connaître le libellé original, alors qu’on ne possède que des copies, les manuscrits. Le travail des spécialistes est cependant beaucoup plus avancé que pour l’Ancien Testament. Il a bénéficié de plusieurs facteurs favorables. D’abord les manuscrits dont on dispose sont, dans le temps, plus proches de l’original:les plus anciens manuscrits complets datent en effet du quatrième siècle après J.C, mais on possède de nombreux fragments plus anciens. Ensuite ces manuscrits sont beaucoup plus nombreux:on en compte plus de 5000.

    Pour obtenir la copie exacte d’un original on peut recourir aujourd’hui à la photocopie. Mais les meilleurs copistes humains sont inévitablement sujets à des défaillances: l’attention la plus soutenue finit par se relâcher. Malgré un travail remarquablement soigné les copistes anciens n’ont pu éviter les fautes. Or chacune d’elles était enregistrée par le copiste suivant. On ne saurait donc s’étonner que les nombreux manuscrits bibliques présentent des différences."[1]

    Il faut ajouter à ces difficultés l’ignorance quant à l’origine de ces textes ainsi qu’à leurs auteurs.

    Le Pentateuque attribué à Moïse
    n’est pas de Moïse selon les dires des savants. Dans l’introduction au Pentateuque (Bible de Jérusalem), il est écrit:"Le Pentateuque serait la compilation de quatre documents, différents par l’âge et le milieu d’origine mais tous très postérieurs à Moïse."

    Il en va de même pour les autres livres de l’Ancien Testament de Josué jusqu’à Malachie. Nous n’avons aucune certitude sur l’identité de leurs auteurs ni sur la date de leur composition.

    Les savants affirment que plusieurs étapes ont précédé la fixation par écrit des textes de la Bible, mais qu’il n’y a pas de données sûres sur lesdites étapes.

    Le Docteur Robert Kehl écrit dans Die Religion des modernen Menschen (La Religion des Hommes Modernes) : " La plupart des partisans de la Bible ont le credo naïf que la Bible existait toujours sous la forme sous laquelle ils la lisent aujourd’hui. Ils croient que la Bible contenait toujours toutes les sections qui sont trouvées dans leur copie personnelle de la Bible. Ils ne savent pas
    - et la plupart d’entre eux ne veulent pas savoir - que pendant environ 200 ans les premiers Chrétiens n’avaient aucune ’Écriture sainte’ sauf l’Ancien Testament et que même le canon de l’Ancien Testament n’avait certainement pas été établi dans les jours des premiers Chrétiens, que les versions écrites du Nouveau Testament ont seulement surgi tout à fait lentement, que pendant une longue période de temps personne n’a rêvé de considérer ces écrits du Nouveau Testament comme l’écriture Sainte, qu’avec le passage du temps la tradition est apparue de lire ces écritures aux congrégations, mais que même alors personne n’a rêvé de traitement d’elles comme des Écritures Saintes avec le même statut que l’Ancien Testament, que cette idée est d’abord arrivée aux gens quand les différentes factions dans le christianisme se battaient l’une contre l’autre et ils ont senti le besoin d’être capables de se conforter avec quelque chose d’imposé, que de cette façon les gens ont seulement commencé à considérer ces écrits comme l’écriture Sainte environ en 200 après J.-C."[2]

    En ce qui concerne les évangiles canoniques, le plus ancien témoignage existant sur leur composition est celui de Papias, évêque de Hiérapolis, en Phrygie, qui composa vers 130 une"Interprétation (exégèse) des oracles du Seigneur", en cinq livres. Cet ouvrage est perdu depuis longtemps, mais l’historien Eusèbe de Césarée en a rapporté les deux passages suivants: "Et l’Ancien disait: Marc, qui fut l’interprète de Pierre, a soigneusement mis par écrit tout ce dont il se souvenait,
    sans toutefois respecter l’ordre de ce qui fut dit ou accompli par le Seigneur. En effet, ce n’est pas le Seigneur qu’il avait entendu ou accompagné, mais Pierre, plus tard, comme je l’ai dit. Celui-ci agissait selon ce qu’exigeait son enseignement et non comme s’il voulait donner l’ordonnance des oracles du Seigneur."

    Selon Papias, Mathieu aurait écrit son évangile en Hébreu, puis son œuvre aurait été traduite en grec. Il faut souligner que
    la formule trinitaire n’existe pas dans l’original hébreu de l’évangile de Mathieu alors qu’elle y est sur la copie grecque (Mt 28.19).[3]

    Une chose est sûre: les textes de la Bible ont été plusieurs fois remaniés.
    Il n’existe aucun évangile qui soit rédigé par un apôtre ou un témoin oculaire de la vie de Jésus. Le ouïe dire est la seule information de base ayant servi à la rédaction des écrits baptisés "Évangiles".

    Les plus anciens manuscrits utilisés actuellement sont le Sinaïticus, en provenance du monastère Sainte-Catherine du Sinaï et le Vaticanus. Datés du milieu du IVe siècle, les deux documents sont truffés d’erreurs. On y a dénombré plus de
    "16 000 corrections manuelles attribuées à sept copieurs-traducteurs différents. Certains passages ont même été, au fil du temps, changés trois fois pour être en fin de compte, remplacés par des textes complètement différents." Mr. Friedrich Delitzsch, auteur d’un dictionnaire d’ancien hébreu, et éminent spécialiste de la Bible a détecté plus de 3 000 erreurs graves dans ces textes appartenant pourtant au canon de l’église Catholique.

    St Jérôme, au IVe siècle, se plaignait encore de la falsification et du mélange des Écritures. Le pape le chargera au demeurant de les "harmoniser" dans une version latine.

    Dans son célèbre ouvrage : " Foi en la résurrection, résurrection de la foi " (1974), le Père Kannengiesser écrit: "il ne faut pas prendre au pied de la lettre les faits concernant Jésus rapportés par les Évangiles qui ne sont que des œuvres de circonstance ou de combats [dont les rédacteurs ...] consignent par écrit les traditions de leurs communautés concernant Jésus ".

    Robert Kehl de l’université de Zurich écrit encore : " Fréquemment le même passage a été ’corrigé’ par un correcteur dans un sens et ’recorrigé’ immédiatement dans le sens opposé par un autre, en fonction des vues dogmatiques de telle ou telle école théologique. En tout cas, un texte complètement chaotique et une confusion irrémédiable ont déjà surgi par suite des corrections individuelles’, mais même plus par des corrections délibérées. "

    Le Père Jean Schorer, conseiller spirituel pendant plusieurs années à la Cathédrale Saint-Pierre de Genève, a conclu que la théorie de l’inspiration divine de la Bible est "en une telle contradiction avec la base de connaissance la plus basique, élémentaire de la raison humaine normale et est si évidemment réfutée par la Bible elle-même, que seulement des personnes ignorantes la défendraient, tandis que seulement les gens complètement exempts de n’importe quelle sorte de culture la croiraient."

    Les savants de la Bible ont étudié la Bible de long en large et sous plusieurs aspects: littéraire, historique, scientifique, archéologique. Dans tous les cas, ils ont tiré des conclusions mettant gravement en cause la crédibilité de la Bible. A ce sujet, l’encyclopédie britannique dit :
    " Il est devenu clair que ces livres ne contiennent pas toutes les vérités; et celles que ces livres contiennent ne sont pas toutes réelles. " [4]

    Ce qui est grave est le fait que
    les chrétiens n’accordent aucune importance à l’authenticité; pour eux les Écritures sont inspirées de Dieu quelles que soient les manipulations dont ils firent l’objet. Ce qui signifie au final que même les falsifications seraient inclues dans l’œuvre de l’inspiration divine.

    Ils refusent d’admettre que la Bible soit entachée d’une quelconque erreur, assurant que " la Bible, tout entière, est un livre inspiré...La Bible, c’est la Parole de Dieu adressée aux hommes, c’est le Verbe écrit de Dieu... L’Ecriture dans la mesure même où elle devenait ainsi la Parole de Dieu était " préservée de toute erreur ". [5]

    La commission biblique, dans une décision du 18 juin 1915, a conclu : " Ce que l’auteur sacré affirme, énonce, insinue, doit être regardé comme affirmé, énoncé, insinué par l’Esprit Saint."

    Si les Écritures étaient inspirées par Dieu comme prétendent les chrétiens, il n’y aurait pas autant d’erreurs et de contradictions. Dans les Écritures, il y a certes la Parole de Dieu directement révélée ou inspirée; cette parole est disséminée dans la Bible, mais il y a aussi la parole des hommes sans inspiration ou sous l’inspiration de Satan. N’est-il pas écrit dans 1Chroniques : 21.1
    que Satan excita David à faire le dénombrement d’Israël ? Apparemment, Satan semble avoir pris part, par insinuation ou par d’autres moyens, à l’élaboration de la Bible. En effet, la Bible renferme trois catégories de paroles: une Parole divine dictée ou inspirée de Dieu,une parole humaine sans inspiration et une parole d’inspiration satanique. Pour illustrer notre propos, nous donnons des exemples concernant les trois catégories de paroles, mais seulement quelques exemples limités à certains versets, donc non exhaustifs. Il est à noter que nous considérons comme Parole divine l’inspiration par l’esprit Saint.
    .../...


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    Message par Admin Dim 5 Oct 2008 - 5:14

    .../...authenticité des livres sains (suite 1)
    Exemples de Parole divine dictée ou inspirée par Dieu dans la Bible:

    " Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices ? dit l’Eternel, je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes [...] Vos mains sont pleines de sang, lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve " Essaie 1.11-17

    " Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère, Tu ne déroberas point, Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain." Dt 5.17-20

    " Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain "
    Ex 20.17

    " Tu n’opprimeras point ton prochain "
    Lv 19.13

    " Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dime de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes. Alors viendront le Lévite, qui n’a ni part ni héritage avec toi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains."
    Dt 14.28, 29

    " S’il y a chez toi quelque indigent d’entre tes frères, dans l’une de tes portes, au pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’endurciras point ton coeur et tu ne fermeras point ta main devant ton frère indigent. Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins. Garde-toi d’être assez méchant pour dire en ton coeur: La septième année, l’année du relâche, approche ! Garde-toi d’avoir un oeil sans pitié pour ton frère indigent et de lui faire un refus. Il crierait à l’Éternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché. Donne-lui, et que ton coeur ne lui donne point à regret; car, à cause de cela, l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. Il y aura toujours des indigents dans le pays; c’est pourquoi je te donne ce commandement: Tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays."
    Dt 15.7-11

    " Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d’assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants, afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur."
    Lévitique 10.9

    " L’Eternel parla à Moïse et dit: Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se consacrer à l’Eternel, il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante "
    Nombres 6.1-3

    " La prostitution, le vin et le moût, font perdre le sens."
    Osée 4.11

    " Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent."
    Mt 5.44

    " Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force...Tu aimeras ton prochain comme toi-même "
    Mc 12.30,31

    " Mon bon maitre, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit; Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a qu’un seul bon: c’est Dieu. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il. Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point, tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère; et Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi "
    Mathieu 19.16-21; Luc 18.18-22


    Exemples de parole humaine sans inspiration:

    En commençant son évangile par : " Très honorable Théophile", Luc admet qu’il n’écrivait pas sous l’inspiration de l’esprit saint, " puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des évènements [ ... ] Il m’a paru bon, à moi aussi, après m’être soigneusement informé de tout à partir des origines, d’en écrire pour toi un récit ordonné, très honorable Théophile."

    Il en est de même pour les passages suivants :

    " Viens au plus tôt vers moi; car Démas m’a abandonné... Salue Prisca et Aquilas, et la famille d’Onésiphore. Eraste est resté à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet. Tâche de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia, et tous les frères te saluent. " 2Timothée 4.9,19-21

    " Lorsque je t’enverrai Artémas ou Tychique, hâte-toi de venir me rejoindre à Nicopolis; car c’est là que j’ai résolu de passer l’hiver." Tite 3.12

    " Timothée, mon compagnon d’oeuvre vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes parents- Je vous salue dans le seigneur, moi Tertius qui ai écrit cette lettre- " Romains 16.21-22

    " Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins. Alexandre, le forgeron m’a fait beaucoup de mal. " 2 Timothée 4.13,14

    " Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions "
    1Timothée 5.23


    Exemples de parole d’inspiration satanique:

    mais seulement pour des motifs personnels, comme il disait :

    " Le roi ne demande point de dot; mais il désire cent prépuces de Philistins, pour être vengé de ses ennemis. " 1 Samuel 18.25

    Cette exigence cruelle et humiliante ne saurait émaner de Dieu le Clément , le Miséricordieux.


    Il en est de même des ordres de destruction et de massacres.

    " Maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage! "
    Jérémie 48.10

    " Alors tu frapperas du tranchant de l’épée les habitants de cette ville, tu la dévoueras par interdit avec tout ce qui s’y trouvera, et tu en passeras
    le bétail au fil de l’épée " Deutéronome 13.15

    " Tu en feras passer tous les mâles au fil de l’épée...
    Tu ne laisseras la vie à rien qui respire..." Deutéronome 20.13-16

    " Ils brûlèrent la ville et tout ce qui s’y trouvait " Josué 6.24

    " Et ils dévouèrent par interdit, au fil de l’épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes,
    enfants et vieillards, jusqu’aux boeufs, aux brebis et aux ânes." Josué 6.21

    "
    Heureux qui saisit tes enfants et les écrase sur le roc " Psaume 137.9

    " Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges,
    les enfants et les femmes " Ézéchiel 9.6

    " Et tu feras mourir hommes et femmes,
    enfants et nourrissons,"Vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous bœufs et brebis, chameaux et ânes " 1Samuel 15.3

    " Abattrez tous les bons arbres, vous boucherez
    toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs." 2 Rois 3.19

    " Il(David) fit sortir les habitants, et les mit
    en pièces avec des scies, des herses de fer et des haches; il traita de même toutes les villes des fils d’Ammon " 1Chroniques 20.3

    " Leurs
    petits enfants seront écrasés, et l’on fendra le ventre de leurs femmes " Osée 13.16

    " Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit " Mathieu 28.19

    " Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous "
    Marc 14.23

    Ces propos ne sauraient être inspirés par Dieu pour la simple raison que:
    d’une part, Dieu n’aime pas la destruction et les massacres; Il n’ordonne pas une chose et son contraire.
    Il a dit :" Tu ne tueras point "
    Dt 5.17

    Et Il a dit :
    " Sauf pour une juste raison, ne tuez point la vie que Dieu a rendu sacrée " Coran, s17 v33

    D’autre part, Dieu a ordonné qu’on célèbre Son unicité, par exemple : "Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur " (Mc 12.29).
    Par conséquent,
    toute parole consistant à Lui associer le Fils et le Saint-Esprit ne saurait émaner de Lui.

    Il en est de même pour ce qui concerne les boissons enivrantes.

    Il est difficile d’admettre que Jésus buvait du vin et le tolérait, alors que le vin, comme on vient de le voir,
    est interdit aux prêtres, aux évêques, aux sacrificateurs et à plus forte raison aux Prophètes. (Lv 10.9; Nb 6.1-3)

    Lorsque l’ange annonça à Zacharie la naissance de Jean Baptiste, il mentionna comme qualité de l’enfant, entre autres, le fait
    " qu’il ne boira ni vin ni liqueur enivrante " Luc 1.15.
    Or, comment se fait-il que Jean Baptiste s’interdit de boire le vin et Jésus se permettrait d’en boire ?
    Non, Jésus ne buvait pas du vin !

    " Il en résulte que la Bible est une mosaïque de textes d’époques, d’inspirations et d’origines diverses, mêlant la parole de Dieu à celle d’historiens, de poètes, de juges, de rois, de prophètes, d’apôtres; on y trouve aussi des récits légendaires, des traditions tribales, des chansons publiques, " la sagesse des anciens, leurs paroles, leurs œuvres, leurs conduites et les évènements historiques importants ". (
    Cf. Encyclopédie américaine).
    En revanche, le Coran....

    .../...


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    Message par Admin Dim 5 Oct 2008 - 5:20

    .../...authenticité des livres saints (suite 2)

    En revanche, le Coran est tout à fait différent. Le Coran est la Parole exclusive de Dieu dictée au Prophète Mohammad par l’Ange Gabriel. Au fur et à mesure de la révélation des versets coraniques qui s’est échelonnée sur une période de 23 ans, le Prophète les apprenait par coeur et chargeait ceux de ses compagnons lettrés de les noter par écrit. Ils les notaient tout en les apprenant par cœur. Le prophète récitait le Coran chaque ramadan devant l’Ange Gabriel dont il vérifiait l’intégrité. En plus, le Coran était récité au cours des cinq prières quotidiennes et des prières nocturnes du Ramadan. Tous ces facteurs ont permis sa conservation, tant dans les mémoires que sur des supports matériels. De là, on comprend la promesse de Dieu concernant la protection du Coran:

    " En vérité, c’est Nous qui avons révélé le Coran et c’est Nous qui en assurons l’intégrité " Coran: s15 v9

    Il convient de noter que les hadiths
    (propos et actes du Prophète) dont la codification n’était officiellement entamée qu’après la mort du prophète représentent une oeuvre tout à fait distincte du Coran.

    Il existe un mur infranchissable entre le Coran et les hadiths. Il n’y a rien du Coran qui ressemble aux hadiths de même qu’il n’y a rien des hadiths qui ressemble au Coran. Aussi, est-il permis d’affirmer que le Coran est incomparable en terme d’authenticité. On peut tenter une comparaison entre les évangiles et les hadiths du prophète. Néanmoins, là aussi, on va trouver des particularités propres aux hadiths les différenciant nettement des évangiles. Il s’agit des efforts des savants musulmans ayant consisté à séparer les faux des vrais hadiths; En principe, le hadith fait autorité car le Prophète était inspiré par Dieu : " et il ne prononce rien sous l’effet de la passion; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée " Coran : s53 v3,4
    Il est de ce fait la deuxième source de droit après le Coran.

    Il se trouve néanmoins que des gens malintentionnés ont forgé des faux hadiths en les attribuant au Prophète (Paix et salut sur lui). Ainsi, des milliers de faux hadiths ont été recensés. D’autres hadiths, bien qu’authentiques à l’origine, ont été déformés plus ou moins inconsciemment par les narrateurs. C’est la raison pour laquelle les savants de l’islam se sont mobilisés pour expurger les hadiths. Ils ont déployé des efforts gigantesques pour purifier les propos du Prophète et les débarrasser des faussetés et des additions qui s’y étaient greffées. Ils ont mis plusieurs siècles à faire ce travail de séparation entre le vrai hadith authentique et le faux hadith ou le hadith douteux et apocryphe. Pour ce faire, une science appropriée a été mise en place avec des principes, des méthodes et des procédés extrêmement efficaces. Il s’agit de méthodes d’analyse, de vérification, de comparaison de textes des hadiths, des chaines des narrateurs, du premier narrateur -qui est en principe un compagnon du Prophète- jusqu’au dernier. L’histoire n’a jamais connu une entreprise aussi laborieuse et d’une aussi grande précision que celle des spécialistes des hadiths, dits ‘‘mouhaddiths’’. Il fallait étudier pour chaque hadith les versions, les rapporteurs, les dates de transmission, le niveau d’instruction des rapporteurs, leurs maitres, leurs disciples, leur conduite, leur âge, il fallait comparer les hadiths, chercher la moindre faille, le moindre défaut; la moindre différence avec le style du Prophète (p) ou avec un autre hadith ou avec un précepte du Coran, peut invalider le hadith. Ce travail d’épuration et de tri n’a pas eu lieu chez les juifs et les chrétiens. Il ne suffit pas de déclarer apocryphe un écrit ou un document.

    D’ailleurs, il est absurde d’écarter un évangile entier sous prétexte du seul doute à propos d’une information ou d’un enseignement. Il se peut que cet écrit ou cet évangile déclaré apocryphe contient des vérités qui n’existent pas dans les évangiles canoniques. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en écartant des évangiles contenant beaucoup de vérités sur le message de Jésus et les évènements qu’il a vécus.

    L’épuration doit s’effectuer à l’intérieur de chaque évangile, de chaque écrit et de chaque épitre, en vérifiant par collation les versets, les expressions et même les mots. Les musulmans n’ont laissé aucune chance à un faux hadith de passer. La moindre contradiction d’un rapporteur, l’oubli, le comportement indécent d’un rapporteur, le mot qu’il ajoute pour une raison ou pour une autre est un motif de disqualification du hadith et de son rapporteur. Le hadith est rejeté ou considéré comme faible lorsqu’il est rapporté par une chaine unique de narrateurs, ou lorsqu’il contredit un évènement historique connu, ou s’il calomnie un des compagnons, ou s’il parait absurde et illogique ou s’il contredit les enseignements de l’islam ou s’il rapporte un évènement dont le déroulement n’aurait pas échappé à la connaissance de plusieurs, ou s’il porte sur une futilité incompatible avec le sérieux du Prophète ou si le style du hadith ne reflète pas l’éloquence du Prophète, ou s’il promet une grande récompense pour une action infime ou un grand châtiment pour une chose simple, insignifiante ou s’il attribue le châtiment et la récompense non pas à Dieu mais à des prophètes et des messagers.

    Ainsi, les savants du hadith ont posé les normes définissant les conditions d’acceptation du hadith. Ces normes ont constitué et demeurent les meilleurs outils si l’on peut dire épistémologiques que l’humanité n’ait jamais connus.

    ----------------------------------------------NOTES----------------------------------------------

    [1] Bible TOB: Introduction à la Bible

    [2] Laura Knight-Jadczyk: Vérité ou mensonge. Source en ligne: http://quantumfuture.net/fr/truth_or_lies_6_fr.htm
    [3] The Jewish Roman World of Jesus, Dr James, Dr Tabor 1999 Christian origins and the new testament

    [4] Encyclopédie britannique 1960, Vol.2, p.501, cité par Ahmad abdel-wahab, in Dialogue transtextuel entre le christianisme et l’islam, Centre Abaâd, Paris 1987, p.56

    [5] Ligue catholique de l’Evangile: Introduction générale (Bible)
    ___________________________________________________________


    Dernière édition par Admin le Sam 21 Mar 2009 - 23:34, édité 5 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 4.Les spéculations sur Jésus et son message

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 0:22

    Les spéculations sur Jésus et son message

    Sur ce plan, Satan joua un rôle primordial. Il employa de grands moyens pour tromper le monde tant sur la nature de Jésus que sur le contenu de son message.

    Le résultat est là : Jésus est un mythe, Jésus n’existe pas, n’a pas existé disent les uns, Jésus est un bâtard et sa mère une prostituée affirment d’autres. Jésus est Dieu, Jésus est fils de Dieu, Jésus est membre d’une trinité formant Dieu, etc.

    D’aucuns disent que Jésus n’a pas d’existence historique du tout. Cette thèse est soutenue par le philosophe Michel Onfray, avec quelques mythistes anglophones comme Earl Doherty ( professeur de lettres classiques ) ainsi que par les journalistes Timothy Freke et Peter Gandy.

    " Jésus est un homme au passé indéterminé " et sa personnalité qu’elle ait ou non existé rassemble l’ensemble des mythes du Moyen-Orient. Cette thèse est celle d’Alvar Ellegård et G. A. Wells.

    Jésus est Dieu pour les protestants, fils de Dieu et membre d’une Trinité pour les catholiques et les orthodoxes, fils de Dieu uniquement pour les témoins de Jéhovah.

    Jésus " est un bâtard " d’après le Talmud.

    On peut lire dans le Talmud de Babylone, ( Sanhedrin 43a ) : " La tradition rapporte : la veille de la Pâque, on a pendu Yeshu. Un héraut marcha devant lui durant quarante jours disant : il sera lapidé parce qu’il a pratiqué la magie et trompé et égaré Israël. Que ceux qui connaissent le moyen de le défendre viennent et témoignent en sa faveur. Mais on ne trouva personne qui témoignât en sa faveur et donc on le pendit la veille de la Pâque. "

    Il est souvent fait allusion à Ben Stada, comme étant issu de l’union adultère de Myriam ( Marie ) et d’un homme appelé Pandera ( A rapprocher de Celse, auteur d’un " Discours vrai contre les chrétiens " du IIe siècle mais qui ne nous est connu que par la réfutation qu’en fit Origène au IIIe siècle : " La mère de Jésus a été chassée par le charpentier qui l’avait demandée en mariage, pour avoir été convaincue d’adultère et être devenue enceinte des oeuvres d’un soldat romain nommé " Panthera " ). Séparée de son époux, elle donna naissance à Jésus, un bâtard. La famille étant pauvre, Jésus fut envoyé chercher du travail en Égypte; et lorsqu’il y fut, il y acquit certains pouvoirs magiques que les Égyptiens se vantaient déposséder "

    Il est étonnant que les auteurs de ces monstruosités ne soient pas aussi honnis que les musulmans qui ont reconnu en Jésus l’enfant pur, le verbe de Dieu jetée en Marie, le Prophète, le Messager de Dieu.


    Dernière édition par Admin le Dim 22 Mar 2009 - 18:44, édité 5 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 5. Où est l’Evangile de Jésus ?

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 1:04

    Où est l’Evangile de Jésus ?


    Jésus a certainement prêché un évangile autre que l’évangile que nous possédons.

    L’évangile du Royaume que prêchait Jésus ( Mathieu 4.23; 9.35 )

    L’évangile de Dieu que prêchait Jésus ( Marc 1.14; 14.9 )

    " Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu." Luc 8.1

    Jésus a prêché pendant trois ans et quarante jours, soit environ 1200 jours. Il enseignait tous les jours dans le temple et dans la synagogue,
    y compris les jours du Sabbat.

    Jésus a dit :

    " J’ai parlé ouvertement au monde; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret." Jean 18.20

    " Ils se rendirent à Capernaüm. Et, le jour du sabbat, Jésus entra d’abord dans la synagogue, et il enseigna." Marc 1. 21

    " Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue et qu’il enseignait." Luc 6.6

    " Tous les jours j’étais assis dans le temple pour enseigner, et vous n’êtes pas venus m’arrêter." Mathieu 26.55

    " Il enseignait tous les jours dans le temple. Et les grands prêtres, les scribes et les notables du peuple cherchaient à le faire disparaitre." Luc 19.47

    " Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur enseignait plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu." Actes 1.3

    Jésus les entretenait du royaume de Dieu. Ce royaume annoncé par Jésus-Christ et les prophètes avant lui n’est autre que le message de l’islam fondé sur le pouvoir et la loi de Dieu. Nous le verrons plus loin.

    Où sont donc passés les enseignements de Jésus pendant mille deux cents jours ?


    Si Jésus prêchait seulement une heure par jour, nous aurons environ 1.200 heures.

    Le prêche d’une heure peut donner environ cinq pages format A4, soit au moins une page d’une Bible de taille moyenne. Si nous comptons cinq pages par heure, nous aurons 6 000 pages A4 ou 1.200 pages de format biblique. Le vrai évangile aurait donc la même épaisseur que celle de la Bible ou du Coran.

    Où est-il cet évangile ? Où sont les 1.200 pages de l’évangile de Jésus ?


    Le plus grand évangile parmi ceux que nous possédons n’atteint pas les 30 pages, à savoir : Luc 29 pages, Mathieu 27 pages, Jean 21 pages, Marc 17 pages.

    Pourtant, Jésus a commencé à parler depuis le berceau et le décompte ci-dessus n’inclut pas la parole de Jésus depuis sa naissance.
    Où sont les paroles de Jésus au berceau ? Dans les apocryphes ! Pourquoi dans les apocryphes ? Parce que ces mêmes propos ont été rapportés dans le Coran !

    Un autre exemple :
    En s`adressant aux anciens de l’Eglise d`Ephèse, Paul leur rappelle un enseignement important que Jésus-Christ avait donné à ses disciples. Paul leur dit :

    " Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ". Actes 20.35

    Paul n’a pas connu Jésus de son vivant et n’a pas assisté à ses prêches. Cette parole ci-dessus ne se trouve nulle part dans les quatre évangiles.
    Où Paul a t-il donc trouvé cette parole de sagesse enseignée par Jésus à ses disciples ?

    Il n’est pas exagéré de dire que nous ne possédons même pas le dixième des enseignements de Jésus-Christ.

    La perte de l’évangile de Jésus est une calamité non seulement pour les chrétiens mais aussi pour le monde entier. Heureusement que le Coran a rétabli la vérité et remis les choses dans l’ordre
    .

    La disparition du vrai évangile a ouvert la porte à toutes les spéculations et à tous les délires qui sont à l’origine de tant de fausses théories et de perditions. Parmi des centaines, voire des milliers d’évangiles, quatre seulement furent déclarés canoniques et parmi les quatre évangiles,
    on ne sait pas exactement lequel est plus fiable, d’autant plus que les quatre se contredisent.

    Jésus et ses disciples parlaient l’araméen, mais le plus ancien évangile que nous avons est écrit en grec. Donc ce que nous possédons actuellement est une copie de copie et une traduction de traduction et comme le proverbe dit : " traduire c’est trahir ", on ne sait plus où donner de la tête. Est-ce que Jésus a dit ceci ou cela et s’il l’a dit est-ce que la traduction est fidèle, exacte? Pire, les évangiles canoniques ne contiennent pas tout ce que Jésus a dit ou fait, comme on vient de le souligner, il y manque près des neuf dixièmes du message de Jésus.

    En plus, les catholiques ont leur Bible contenant 73 livres, les protestants ont leur Bible contenant 66 livres, les orthodoxes ont leur Bible
    ( 66 livres et sept annexes ), les témoins de Jéhovah ont leur Bible, l’église d’Ethiopie a sa Bible contenant 81 livres. [ 6 ].

    Vous prenez la Bible traduction arabe, vous trouvez des mots qui ne figurent pas dans d’autres Bibles. Vous prenez la version Louis Segond, vous trouvez des mots et des passages complets qui ne figurent pas dans la Bible TOB. Vous prenez la version du Roi James ( Version Autorisée ), vous trouvez des mots et des versets manquants ou en plus par rapport à d’autres versions. Les contradictions entre les disciples, entre Paul et les autres disciples, entre Paul et Jésus, les contradictions dans les propos de Paul lui-même : " Jésus est Seigneur, Jésus est Dieu, non il n’est pas Dieu; si, il a la plénitude de la divinité, Jésus doit juger vivants et morts, non c’est Dieu qui juge, non les saints jugent, etc. " Une véritable cacophonie, il y a de quoi se perdre. Heureusement, encore, que le Coran est là pour mettre fin à ces spéculations et indiquer la vérité sur Jésus :

    وإِذْ قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ يَا بَنِي إِسْرَائِيلَ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُم مُّصَدِّقاً لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَاةِ وَمُبَشِّراً بِرَسُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ
    الصف


    " wa idh qala ‘Isa bnu Maryama ya bani Israïla Inni raçoulu Allahi ilaikum, mouçaddiqan lima bayna yadayya min attawrati wa moubachiran biraçoulin yati min baadi ismouhu Ahmed ".

    " Et quand Jésus, fils de Marie, dit : " Ô Fils d’Israël, je suis vraiment le messager d’Allah envoyé à vous, confirmant la Torah et vous annonçant la venue après moi d’un messager nommé Ahmad " Coran : s 61, v 6.


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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Mission de Jésus

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 1:15

    Mission de Jésus

    On ne saurait mieux comprendre la mission de Jésus sans connaitre la société et les circonstances dans lesquelles il devait exercer sa mission.

    Jésus était envoyé à une société minée par les querelles intestines, l’orgueil et la corruption. Il s’agit en l’occurrence de la société juive. Une société aux mœurs décadentes, éloignée de la voie de Dieu, divisée en sectes qui se heurtaient les unes les autres.

    Si de tout temps l’ancien peuple élu de Dieu était gagné par la folie des grandeurs, la cupidité et l’hypocrisie, ces maux s’étaient accrus à cette époque; le profit matériel était leur souci permanent, l’usure battait son plein, le culte des traditions laissait peu de place à l’observance des commandements de Dieu.

    Certains pensaient que le châtiment et la récompense auront lieu uniquement dans la vie ici-bas. Les traditions ont pris le pas sur les préceptes de la loi; ils offraient abusivement des sacrifices au temple dans l’espoir que leurs péchés soient pardonnés. Une croyance s’est répandue parmi eux selon laquelle la satisfaction des rabbins et des prêtres et leurs bénédictions était une garantie de pardon des péchés. Jamais les sectes n’ont été aussi nombreuses qu’à cette époque : Samaritains, zélotes, pharisiens, nasséniens, sadducéens, esséniens, baptistes. Les sadducéens niaient la résurrection, les esséniens et les ébionites pratiquaient la pauvreté volontaire; les pharisiens, quant à eux, affichaient un rigorisme d’apparence, dissimulant un grand relâchement moral. Imbus d’eux-mêmes, ils se croyaient infaillibles, certains d’avoir raison, prenant la première place à la synagogue, priant dans les rues, faisant l’aumône à son de trompe. Le " pharisien front-sanglant " (Kisaï), se rendait à la Synagogue les yeux fermés pour ne pas voir les femmes, et se choquait le front contre les murs, si bien qu’il l’avait toujours ensanglanté.

    Sur le plan politique, ils attendaient le Messie pour les délivrer d’une domination païenne qui a duré plus de 600 ans. La longue attente de cette délivrance suscita en eux une amère déception qui n’a pas manqué d’influer sur leurs croyances religieuses. Ils découvrirent hélas que Jésus n’est pas le fils de David en qui ils avaient placé leurs espoirs. Ce soudain désenchantement s’est transformé en haine contre Jésus, le prophète nazaréen.

    Ils multiplièrent à son égard les provocations et les défis en vue de le discréditer et de mettre en cause sa mission divine. Lorsque Jésus leur dit : "Donnez à Dieu ce qui est dû à Dieu et donnez à César ce qui est dû à César ", cela n’a fait que renforcer leur conviction que Jésus n’est pas le Messie promis.

    De son côté, Jésus savait que les conditions de délivrance n’étaient pas réunies, car la délivrance ne vient pas seulement de l’extérieur, ni encore moins d’en haut, elle vient aussi du peuple lui-même et celui-ci n’était pas prêt à accepter le changement qui exige une insurrection contre soi-même et contre l’occupant. Jésus visait d’abord la révolution contre soi, contre l’être interne avant de passer à l’autre révolution, à la délivrance.

    Comment penser à une révolution contre l’occupant quand les moeurs et les croyances sont corrompues et le moral très bas ? Il fallait d’abord chasser l’hypocrisie, le fatalisme, l’orgueil, la cupidité avant de passer à la seconde phase qu’est la délivrance. C’est à cette fin qu’Allah leur envoya Jésus. C’est pour les remettre sur le droit chemin et leur donner l’exemple d’une saine piété. Sa mission consistait donc à les unifier, à corriger leurs déviations, à lever certains interdits, à assouplir certaines pratiques et à annoncer enfin la venue du Prophète Muhammed.

    Jésus n’est pas venu avec une nouvelle religion, puisque lui-même observait la Torah et pratiquait la religion juive. Il voulait seulement débarrasser cette religion, le judaïsme, du poids des traditions tels que l’immobilisme créé par le Sabbat, les sacrifices inutiles, lever certains interdits, atténuer le formalisme de certains rites, autrement Jésus était circoncis comme les juifs, jeunait, priait et invoquait Dieu comme eux.
    " Ne croyez pas que je suis venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir mais pour accomplir ". Matthieu 5.17

    " Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux ! "
    (Mat. 5:19)


    Un professeur d’histoire ecclésiastique, Levi Paine, dit : " Jésus était juif, instruit par des parents juifs selon les principes de l’Ancien Testament. Son enseignement était fondamentalement juif ; certes un Évangile nouveau, mais non pas une théologie nouvelle. [...] En outre, il faisait sien le grand texte du monothéisme juif : " Écoute, ô Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Dieu " [1]

    Un autre historien affirme : " Jésus de Nazareth était un prophète venu annoncer l’instauration par Dieu d’un monde meilleur pour le peuple juif. Même si on le désigne depuis longtemps comme le fondateur du christianisme, rien n’indique dans les sources historiques que Jésus ait voulu mettre en place une nouvelle religion qui serait sortie du judaïsme. Il se voulait plutôt un restaurateur de la foi juive. " [2]

    ----------------------------------------------NOTES----------------------------------------------

    [1] Doit-on croire à la Trinité, page 12

    [2] Paul-Hubert Poirier, historien, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Conférence du mercredi 15 octobre 2003 sur le thème : "J ésus de Nazareth : mythe ou réalité ? ".


    Dernière édition par Admin le Dim 22 Mar 2009 - 0:40, édité 2 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 7. Les aspects importants de la vie de Jésus

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 1:45

    Les aspects importants de la vie de Jésus

    Le Coran met en lumière les aspects importants de la vie de Jésus. Il relate le récit de sa naissance d’une vierge, son ministère, les miracles qu’il a accomplis par la permission de Dieu, sa non crucifixion, son ascension au ciel.

    La naissance de Jésus dans le Coran :

    " (Rappelle-toi) quand les Anges dirent : " Ô Marie, Allah, en vérité, t’a élue, t’a purifiée et t’a préférée à toutes les femmes de l’Univers ".

    " Ô Marie, obéis à Ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s’inclinent ".

    " Ce sont là des nouvelles de l’Inconnaissable que Nous te révélons. Car tu n’étais pas là lorsqu’ils jetaient leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie ! Tu n’étais pas là non plus lorsqu’ils se disputaient ".

    " (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : " Marie, voilà qu’Allah t’annonce une parole de Sa part : son nom sera " al-Masih " " issa ", fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés d’Allah " .

    " Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien ".

    " Elle dit : " Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée ? " - "C’est ainsi ! " dit-Il. Allah crée ce qu’Il veut. Quand Il décide d’une chose, Il lui dit seulement : "
    Sois " ; et elle est aussitôt.

    " Et (Allah) lui enseignera l’écriture, la sagesse, la Thora et l’évangile,

    " Et Il sera le messager aux enfants d’Israël, [et leur dira] : " En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d’un oiseau, puis je souffle dedans : et,
    par la permission d’Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l’aveugle et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission d’Allah. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants !

    " Et je confirme ce qu’il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j’ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Allah donc, et obéissez-moi."


    " Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. " (Al’ Imrane) s3 v42-51.

    " Et celle [la vierge Marie] qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle
    (de vie) venant de Nous et fîmes d’elle ainsi que de son fils, un signe [miracle] pour l’univers. " (Sourate al-Anbiya) s21 v91

    " Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : "Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! Sœur de Haroun, ton père n’était pas un homme dépravé et ta mère n’était pas une prostituée." (Sourate Maryam) s19 v27-28

    " Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : " Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? " Mais (le bébé) dit : "Je suis vraiment
    le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné prophète. Où que je sois, Il m’a rendu béni; et Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; et la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. " ( Sourate Maryam ) s19 v29-33.


    La naissance de Jésus d’une vierge est un miracle lié à l’Omnipotence de Dieu, à sa puissance créatrice. Cette opération ressemble ni plus ni moins à la création d’Adam sans père ni mère ou à la création d’Eve sans mère. C’est un miracle comme tant d’autres. Un miracle est un fait extraordinaire défiant les lois de la nature. Il existe deux catégories de miracles : pour certains miracles, la nature des choses reste telle quelle, et alors le miracle s’opère complètement en dehors du cadre naturel. Pour d’autres, la nature elle-même est miraculeusement transformée.

    Dieu a fendu la mer pour sauver Moïse et son peuple, a transformé le feu de Nemrod en fraîcheur pour sauver Abraham.

    Jésus a été créé par
    le verbe, le verbe est en l’occurrence le Commandement de Dieu, l’ordre : " Sois ! " Le Verbe eut pour finalité de créer Jésus. Il n’est pas devenu Jésus. Dieu a créé Adam du néant, sa création est encore plus miraculeuse que celle de Jésus. Adam n’est pas Dieu pour autant ni fils de Dieu !

    Dieu est le Créateur par excellence ! Quand Il veut une chose, il suffit qu’Il lui dise : " Sois ! ", et la chose est.

    " Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut ". Genèse 1.3

    Ce verset enseigne que Dieu crée au moyen de la parole et cette parole consiste en le Commandement : " Sois ! "

    Si les hommes utilisent la main d’œuvre, l’énergie et les instruments pour fabriquer, Dieu par contre n’utilise que le Verbe, la Parole pour créer, changer ou anéantir.

    Dieu a créé l’Univers et tout ce qu’il contient avec le verbe : " Sois ! ". Mais l’Univers, pas plus que les autres créatures créées par le Verbe,
    ne devient pas l’incarnation de Dieu. Il est et elles sont la création de Dieu. Car la Parole ne va pas se loger dans l’être ou l’objet créé, elle demeure avec le Créateur, inhérente à Dieu, s’agissant d’un attribut, d’une propriété, d’une puissance, d’un moyen indissociable de Dieu.

    Ce mode de création ne fait pas de Jésus un Dieu ou un fils de Dieu.

    Jésus n’a, à aucun moment, dit : je suis Dieu, adorez moi. Bien au contraire, Jésus n’a pas cessé d’annoncer sa qualité de prophète messager, envoyé par Dieu aux enfants d’Israël afin de les remettre sur le droit chemin, de leur servir de modèle et d’annoncer au monde l’avènement du Prophète Muhammad.

    Il n’est guère inutile d’insister sur cet épisode crucial qu’est la naissance de l’enfant sans père, qui s’est mis à parler dès sa naissance.
    Lorsque Marie se présenta à sa famille avec un bébé dans les bras, ce fut la grande surprise, la famille était sidérée :
    " C’est quoi ça ! " Ô sœur de Harûn ! Ton père n’a jamais été un homme dépravé ni ta mère une prostituée ! " " Marie leur fit signe de s’adresser à l’enfant ". " Comment, s’étonnèrent-ils, parlerons-nous à un enfant encore au berceau ? ".

    L’enfant se mit à parler :

    " Je suis, en vérité, le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète. Il m’a béni où que je sois ; Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; et la bonté envers ma mère. Il n’a point fait de moi un tyran malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. " ( Sourate Maryam : s19 v27-33 ) .

    Un messager aux enfants d’Israël


    ورسولا إلى بني إسرائيل

    " Et (Allah) lui enseignera le Livre, la Sagesse, la Torah et l’Evangile et il sera Son messager aux enfants d’Israël " 3.48-49

    Confirmer la Torah et lever certains interdits


    ومصدقا لما بين يدي من التوراة ولأحل لكم بعض الذي حرم عليكم

    " Je viens confirmer la Torah révélée avant moi et rendre licite une partie de ce qui vous était interdit ". 3.50

    Annoncer la venue d’un messager nommé Ahmad


    وَمُبَشِّراً بِرَسُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ

    " Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le messager d’Allah, envoyé à vous. Je viens confirmer la Torah qui m’a précédé et vous annoncer la venue après moi d’un Messager nommé Ahmad. " ( Assaff ) s61 v6.

    Je viens avec un signe de la part de votre Seigneur.

    " Je vais créer d’argile une figure d’oiseau et quand j’y souffle, cela devient un vrai oiseau avec la permission de Dieu. Je guéris l’aveugle et le lépreux, et je ressuscite les morts, avec la permission de Dieu. Et je vous dis ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos maisons. Il y a vraiment là un signe, pour vous, si vous êtes croyants !" (al-Imran) s3 v49.

    Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le !

    " Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc. Voilà le chemin droit ! " s3 v51

    Le Paradis est interdit à quiconque donne des associés à Dieu.

    " Sont de véritables mécréants ceux qui disent : " Dieu, c’est le messie, fils de Marie », alors que le Messie a dit : " Ô enfants d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. " Quiconque donne des associés à Dieu. Dieu lui interdit le Paradis ; et son refuge sera le feu. Et pas de secoureurs pour les injustes. " 5.72

    Ils ne l’ont ni tué ni crucifié.

    Nous verrons plus loin les preuves de la non crucifixion de Jésus. Pour l’instant, nous nous contentons de reproduire le verset du Coran affirmant que Jésus n’a été ni tué ni crucifié.

    " Ce châtiment, ils l’ont bien mérité en raison de leur infidélité et à cause de l’ignoble calomnie qu’ils ont fait courir sur Marie, et également pour avoir dit : " Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah. " Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié mais ce n’était qu’un faux semblant...Allah l’a élevé vers Lui " ( les femmes ) s4, v157-158.


    Dernière édition par Admin le Dim 22 Mar 2009 - 1:16, édité 4 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Les miracles de Jésus

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 2:50

    Les miracles de Jésus

    Jésus faisait les miracles avec la permission de Dieu. Cela est assez clair dans le Coran et l’Evangile. Rappelons ce que disent le Coran et l’Evangile, le rappel est toujours utile pour les croyants :

    " Dieu lui enseignera l’Ecriture, la sagesse (la prophétie), la Torah et l’Evangile, et il sera le messager aux enfants d’Israël, (et leur dira) : Je viens avec un signe de la part de votre Seigneur : " Je vais créer d’argile une figure d’oiseau et quand j’y souffle, elle devient un vrai oiseau avec la permission de Dieu. Je guéris l’aveugle et le lépreux, et je ressuscite les morts, avec la permission de Dieu. Et je vous dis ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos maisons. Il y a vraiment là un signe pour vous, si vous êtes croyants !... Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le, voilà le chemin droit ! " ( Sourate al-Imran ) s3 v48-51.

    Jésus a dit :
    " Je ne puis rien faire de moi-même "
    Jean 5.30


    " Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé" ( Jn. 7:16 ).

    " Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. "
    Jn 12.48-50.

    " Hommes israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par son entremise au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes "
    Actes 2.22

    Avant de ressusciter Lazare, " Jésus frémissait en lui-même, puis il leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit " Jean 11.38-44

    C’est seulement après la prière que Jésus intima l’ordre à Lazare de sortir. Dieu exauça la prière de Jésus, à la suite de quoi Lazare fut ressuscité. Si Dieu ne l’avait pas exaucé, cela aurait été humiliant pour Jésus qui aurait perdu toute crédibilité aux yeux du peuple et sa mission n’aurait aucune valeur.

    Il en est de même pour la multiplication du pain, Jésus leva les yeux au ciel et il s’adressa à Dieu pour que le pain soit multiplié et il fut exaucé (Matthieu 14.15-21).

    D’ailleurs, Jésus n’est pas le seul à faire des miracles. Jésus a ressuscité des morts, d’autres ont aussi ressuscité des morts :

    " L’Eternel écouta la voix d’Elie, et l’âme de l’enfant revint au-dedans de lui, et il fut rendu à la vie. Elie prit l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère ". 1Rois 17.22

    " Elisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Eternel. Il monta, et se coucha sur l’enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se réchauffa. Et l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux ".
    2Rois 4.33-35 ; 2Rois 8.5

    " Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Elisée. L’homme alla toucher les os d’Elisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds. " 2 rois 13.21


    Ezéchiel a ressuscité toute une armée (Ezéchiel 37.1-14)

    Jésus a multiplié le pain pour nourrir la foule, Elisée aussi a multiplié le pain :

    " Elisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent. Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes. Mais Elisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent : car ainsi parle l’Eternel : on mangera et on en aura de reste. Il mit alors les pains devant eux ; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l’Eternel "
    2Rois 4.42-44


    Jésus a guéri les lépreux (Luc 17.12-14), Elisée a guéri le lépreux (2Rois 5.13-14).

    Jésus a rendu la vue à l’aveugle (Matthieu 9.27-30), Elisée a rendu la vue à l’aveugle (2Rois 6.15-17)

    Jésus est monté au Ciel; d’autres prophètes y sont montés aussi :

    " Hénoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit ". Genèse 5.24

    " Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. " 2Rois 2.11

    " C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; " Hébreu 5.11

    Moïse fendit la mer pour permettre aux enfants d’Israël de traverser :


    " Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche." Exode 14. 21-22


    Moïse et Aaron transformèrent les eaux des Égyptiens en sang :

    " L’Éternel dit à Moïse : Dis à Aaron : Prends ta verge, et étends ta main sur les eaux des Égyptiens, sur leurs rivières, sur leurs ruisseaux, sur leurs étangs, et sur tous leurs amas d’eaux. Elles deviendront du sang : et il y aura du sang dans tout le pays d’Égypte, dans les vases de bois et dans les vases de pierre. "
    Exode 7:19

    Josué arrêta le soleil et la lune :

    " Alors Josué pria à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d’Ajallon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis ".
    Josué 10.12-14


    Les miracles sont donc l’œuvre de Dieu accomplis dans le but d’honorer ses prophètes, de les rendre crédibles et de les fortifier dans leur mission difficile.

    Jésus n’a jamais prétendu être Dieu...
    .../...


    Dernière édition par Admin le Dim 22 Mar 2009 - 1:39, édité 2 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Re: Le fils de Maryam et son frère Mohammad

    Message par Admin Jeu 9 Oct 2008 - 2:58

    Jésus n’a jamais prétendu être Dieu

    La formule : " Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le " est le credo sur lequel repose fondamentalement la mission et les enseignements de Jésus.

    Jésus n’a pas cessé de prêcher la nécessité de connaître et d’adorer Dieu pour avoir la vie éternelle : " Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. " Jn 17.3

    Cette déclaration est l’équivalent de " la Ilaha illa Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, Muhammed est le messager d’Allah "; dans le cas présent : " Il n’y a de Dieu qu’Allah, Jésus est le messager d’Allah ". Chaque prophète a enseigné à son peuple cette profession de foi.

    Ce verset montre bien que jésus est un prophète envoyé par Dieu. L’envoyé n’est pas le même que celui qui envoie.

    Jésus s’est emporté contre celui qui l’a appelé " bon " : "Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n y a de bon que Dieu seul ". (Marc 10.17)

    " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre " Jn 4.34

    " Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous " Jean 10.29

    " Car le Père est plus grand que moi ". Jean 14.28

    " Je ne puis rien faire de moi-même ". Jean 5.30


    Jésus a dit : " Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. ". Mt, 23.9

    Lorsque les Juifs exprimèrent leur étonnement des connaissances qu’avait Jésus, lui " qui n’a point étudié ", Jésus leur répondit : " Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé " Jn 7. 14-16

    Jésus a reconnu son ignorance du jour de la résurrection, affirmant que Seul le Père le sait :
    " Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. " Marc 13.32


    Jésus avoue que c’est la volonté de Dieu qui l’emporte et non la sienne :
    " Mon Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. ". Mt 26.39


    Jésus a déclaré que l’entrée dans le Royaume des cieux est réservée à ceux qui font, non pas sa volonté, mais la volonté de son Père qui est dans les cieux. (Mt 7.21)

    " Jésus a affirmé que Seul le Père au ciel peut attribuer des places au paradis. " (Mt 20.23)

    Quel est le statut de celui qui prie Dieu et qui l’invoque ?
    Un serviteur, un adorateur ? En tous cas il ne peut être Dieu. Or, Jésus priait Dieu et L’invoquait. Il priait debout, à genoux, face contre terre :

    " En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. " Luc 6.12


    " S’étant mis à genoux, il pria disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. " Luc 22.42

    " Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. "
    Matthieu 26.39


    Jésus enseignait la prière à ses disciples, une prière entièrement consacrée à l’adoration de Dieu, ne comportant aucune mention ni du fils, ni du Saint-Esprit, ni la moindre requête à leur endroit :

    " Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui est aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! "
    Mt 6.9-13 ; Lc 11.1-4


    Prière de Paul :

    " Je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur... ".
    1Ep 1.16-18


    Il est bien évident que la prière de Paul n’est pas adressée à Jésus-Christ mais à Dieu, le Seigneur de Jésus-Christ:
    " Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! "
    2Cor 11.31,32


    " Jésus est un médiateur entre Dieu et les hommes. " 1Tm 2.5

    " Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ ". 1Co 11.3


    Lorsque Jésus a dit : ‘‘ Moi et le Père, nous sommes un ’’ (Jean 10.30), c’est par pure métaphore qu’il s’exprimait ainsi. Les juifs, l’ayant accusé de blasphème, prirent des pierres pour le lapider. Jésus leur a expliqué le sens de la métaphore en leur disant : " N’est-il pas écrit dans votre loi : " Vous êtes des dieux ? Si donc elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée [...] Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! ". Jean 10.30-36

    Dans sa réponse aux Juifs, Jésus s’est nettement proclamé Envoyé de Dieu, écartant toute idée de participation à la divinité.

    Jésus a voulu dire aux juifs qu’en sa qualité d’envoyé de Dieu, il a plus de droits qu’eux à cette appellation. Jésus fait allusion au passage suivant de l’Ancien Testament :


    " J’avais dit : Vous êtes tous des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, cependant vous mourrez comme des hommes. ". Ps 82.6,7

    L’union de Jésus avec Dieu a un sens figuré. Il est absurde de prendre ses propos dans leur sens littéral, de sorte qu’il soit réellement uni avec Dieu. Il voulait simplement dire qu’il agissait au nom et pour la cause de Celui qui l’a sanctifié et envoyé dans le monde. Tout comme le représentant ou le mandataire qui s’identifie au mandant, Jésus s’identifia à Dieu qui l’envoya dans le monde afin d’accomplir une mission en son nom.

    En plus, l’union entre Dieu et Jésus est la même que celle qui a existé entre Dieu et Ses messagers. C’est une union de cause, de but et de volonté et non de corps et de personnes.

    Jésus voulait dire : " qui croit au Père, croit en moi car je suis son Messager et je fais Sa volonté ". De la même manière, le Coran enseigne : " Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah " (s4 v80). Le Mandataire dit la même chose de son mandant parce qu’il le représente et agit en son nom. Je représente le Père qui m’a envoyé; Moi et le Père nous sommes un, dit Jésus.

    Jésus utilisa le même langage avec ses disciples :

    " Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un,- moi en eux, et toi en moi - afin qu’ils soient parfaitement un "
    Jean 22-23


    Autrement dit, Jésus rejette catégoriquement l’idée de déification, allant jusqu’à désavouer ceux qui l’appellent : Seigneur !

    " Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. " Mt 7.21
    -24

    Jésus n’est pas juge...


    Dernière édition par Admin le Dim 22 Mar 2009 - 2:16, édité 2 fois
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    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:01

    Jésus n’est pas juge

    " Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père " Jean 5.45

    " Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés " Matthieu 7.1

    " Je vous châtierai selon le fruit de vos oeuvres, dit l’Éternel "
    Jérémie 21:14


    " Car l’Éternel est un Dieu qui rend à chacun selon ses oeuvres, Qui paie à chacun son salaire. " Jérémie 51:56

    " Il rend à l’homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies. " Job 34.11

    " Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre ; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ? " Jacques 4.12

    " A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas. " Deutéronome 32.35

    " Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, " 1Pierre 1.17

    " Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. " Romains 1.32

    " Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. " Romains 2.2

    " Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu ? " Romains 2.3

    " C’est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez " 2Thessaloniciens 1.5

    " Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. " Apocalypse 14.7

    " Car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre " Es 26.9

    " L’Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement; Il juge le monde avec justice; Il juge les peuples avec droiture " Ps 9.8-9

    " Juge-moi selon ta justice, Eternel " Ps 35.24

    " Dieu jugera le juste et le méchant "
    Ecclésiaste 3. 17

    " Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c’est moi qui la jugerai, dit Dieu " Actes 7.7

    " Et les cieux publieront sa justice, car c’est Dieu qui est Juge " Ps 50.6
    ============

    " C’est Allah qui juge et personne ne peut s’opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes "
    Coran, s13 v40

    " Et Il n’associe personne à Son jugement " Coran, s18 v26

    " Puis, c’est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez " Coran, s3 v55

    " Allah jugera entre eux et tranchera leur différend au Jour de la résurrection "
    s2 v113 ; s4 v141 ; Coran, s39 v3

    " Le jugement n’appartient qu’à Allah : Il tranche en toute vérité et Il est le meilleur des juges "
    Coran, s6 v57

    " C’est à Lui qu’appartient le jugement et Il est le plus prompt des juges " Coran, s6 v62

    " Le jugement n’appartient qu’à Allah " Coran, s12 v40, 67

    " A Lui appartient le jugement et vers Lui vous serez ramenés " Coran, s28 v70,88

    " Le jugement appartient à Allah, le Très-Haut, le Très Grand " Coran, s40 v12

    " Ton Seigneur décidera entre eux par Son jugement ; et Il est le Tout Puissant, le sage "
    Coran, s27 v78

    " Ton Seigneur décidera entre eux, au Jour de la résurrection, sur ce qui les divisait "
    Coran, s10 v93 ; s45 v17

    " Et Allah juge en toute équité, tandis que ceux qu’ils invoquent en dehors de Lui ne jugent rien " Coran, s40 v20


    Jésus est un homme

    Jésus est un homme avec les faiblesses et les passions d’un homme, il était sujet à la faim (Mt 4.2), à la soif (Jean 4.7 ; 19.2, à l’émotion, il pleurait (Jean 11.35), à l’ignorance ( Marc 13.32), à la peur (Jean 12.27 ; 13.21), à l’angoisse (Marc 14.33), à l’étonnement (Mt 8.10).

    Dieu a voulu que Jésus soit ainsi, un homme dès sa naissance : un homme, né d’une femme. Il n’a pas une double nature comme prétendent les chrétiens. Un tel état est incompatible aussi bien avec l’unicité de Dieu enseignée par Jésus et les prophètes au fil des siècles, qu’avec la nature unique de toute créature.

    Jésus a lui-même reconnu sa qualité d’homme en se faisant appeler " fils de l’homme ". Il s’est attribué ce titre pour attester son humanité et sa subordination à Dieu.

    Il a dit aux juifs :

    " Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu " Jean 8.40

    " Adorez Dieu, Mon Seigneur et Votre Seigneur ! Dieu a interdit à jamais l’entrée du Paradis à quiconque Lui donne un associé ! Sa demeure sera le Feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes. " Coran, s5 v72

    " Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face " Exode 20.3

    é A qui voulez-vous comparer Dieu ? A quelle image ferez-vous son égale ? » Esaïe 40.18

    « Avant moi il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point " Esaïe 43.10

    " Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu " Esaïe 44.6

    " Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu " Esaïe 45.5

    Dieu garde pour Lui Sa gloire et Son commandement, Il ne les partage avec personne :

    " Je suis l’Eternel, c’est là mon nom, et je ne donnerai pas ma gloire à un autre " Esaïe 42.8

    " Et Il n’associe personne à Son commandement " Coran s18 v26

    Jésus est un Prophète

    L’expression " celui qui m’a envoyé " ou " Dieu a envoyé Jésus " est mentionnée plus de cinquante fois dans le Nouveau Testament.

    " Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël " Matthieu 15.24

    " Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison " Matthieu 13.57 ; Marc 6.4 ; Luc 4.24

    " La foule répondit : " c’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée. " Matthieu 21.11

    " Quand Jésus ressuscita le mort, le fils unique de sa mère, les gens furent saisie de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple " Luc 7.16

    " Mais il faut que je marche aujourd’hui, demain et le jour suivant; car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem " Luc 13.33

    Jésus était connu de toute la population comme étant un prophète à l’exception des pharisiens qui ne lui reconnaissaient pas cette qualité.

    Les compagnons d’Emmaüs, n’ayant pas reconnu Jésus lui racontèrent " ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple " Luc 24.19

    La femme samaritaine dit à Jésus " je vois que tu es prophète " Jean 4.19

    " Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde " Jean 6. 14

    " Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D’autres disaient : c’est le Christ. " Jean 7.40

    Lorsque les pharisiens demandèrent à l’aveugle auquel Jésus rendit la vue ce qu’il pensait de ce dernier, il répondit : " c’est un prophète. " Jean 9.17

    Paul témoigne que Jésus est un prophète :

    " C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et grand prêtre de notre profession de foi, Jésus; il est fidèle à celui qui l’a institué comme Moïse le fut aussi dans toute sa maison " Hébreux 3.1,2

    Interpellation de Jésus au jugement dernier

    Allah interpellera Jésus au Jugement dernier. Il lui posera cette question : " Ô jésus, fils de marie, est-ce toi qui as dit aux hommes : Prenez-nous, ma mère et moi, pour divinités en dehors de Dieu? " -" Gloire à Toi ! dit Jésus, il ne m’appartient pas de dire ce qui n’est pas une vérité pour moi. Si je l’avais dit, Tu l’aurais su certes ! Car tu connais le fond de ma pensée, et je ne connais rien de la tienne. En vérité, les mystères n’ont point de secret pour toi. Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as ordonné de leur dire, à savoir : " Adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre ! " Et je fus témoins contre eux, aussi longtemps que je vécus parmi eux. Mais depuis que Tu m’as rappelé à Toi, c’est Toi qui les observes car Tu es le témoin en toute chose. Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, Tu es en vérité le Puissant, le Sage ! " Coran, s5 v116-118

    Jésus n’a jamais dit : Je suis Dieu, adorez- Moi ! Il ne s’est point attribué la divinité. Il s’est toujours déclaré prophète, au service de Dieu, exécutant Ses ordres et accomplissant Sa volonté.

    Cet ultime témoignage de Jésus sur les fausses conceptions des chrétiens à son égard permettra à la fois de l’innocenter et de rétablir la vérité sur ce qui est véritablement Jésus : Un envoyé de Dieu qui a dit aux hommes ce que Dieu lui a ordonné de dire, à savoir : " Adorez Dieu mon Seigneur et le Vôtre ".

    Fin de la vie terrestre de Jésus

    Jésus a été élevé au ciel. Il n’a pas été crucifié. Dieu l’annonce en termes décisifs et sans équivoque dans le Coran.

    En plus, ceux qui prétendent que Jésus a été crucifié n’ont pas assez de preuves pour étayer leurs allégations. Les preuves de sa non crucifixion sont plus nombreuses et plus concluantes.

    Il n’y a pas de témoins de la crucifixion, à part " des femmes qui regardaient à distance ", les disciples ont pris la fuite quand le sosie de Jésus était arrêté. Ces femmes ne pouvaient pas distinguer de loin une personne martyrisée. Le corps n’a pas été présenté comme preuve; on dit qu’il a été ressuscité trois jours après, alors que le corps a disparu bien avant les trois jours. Soit ! Avant qu’il fût ressuscité pourquoi n’a-t-on pas montré à la foule le corps du crucifié pour dissiper le doute ? Parce que les comploteurs ne voulaient pas qu’on découvre l’erreur grossière d’avoir livré et crucifié une autre personne que Jésus. C’est à la fois humiliant et scandaleux. On va voir tout cela en détail...


    Dernière édition par Admin le Mer 25 Mar 2009 - 0:37, édité 3 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 9. La rédemption

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:05

    La rédemption

    Avant d’aborder ce sujet, il me parait intéressant de rappeler ce propos du prophète Muhammad (Paix et salut sur lui) :

    " L’intelligent est celui qui amende son âme et œuvre pour ce qui vient après la mort tandis que l’impuissant est celui dont l’âme suit sa passion et qui se berce de faux espoirs en Allah ".

    La Rédemption se définit comme étant le rachat du genre humain par le sacrifice du Christ. D’après les croyances chrétiennes, l’homme serait souillé par le péché originel. A cause de ce péché, une rupture se serait produite entre l’homme et son Créateur. Or, Jésus est venu dans le monde pour réconcilier l’homme avec Dieu (Romains 5.10-12). L’homme serait désormais blanchi par le sang de Jésus qui l’aurait purifié de tout péché. Nous allons examiner ce dogme sous plusieurs aspects.

    La lecture du Nouveau Testament fait apparaître deux points importants : D’une part, Jésus n’a jamais dit que sa mort entraînerait le pardon des péchés. Jésus a recommandé, comme nous le verrons, la croyance au Dieu Unique, l’observance de Sa loi et l’accomplissement des bonnes œuvres. D’autre part, les auteurs de cette théorie (la Rédemption) n’ont pas la certitude de leurs déclarations et pour preuve ils se contredisent.

    Tout d’abord, il faut souligner que la Rédemption n’est pas l’œuvre exclusive de Paul, comme d’aucuns semblent le croire; d’autres disciples ont plus ou moins contribué à l’élaboration de cette doctrine. Il s’agit entre autres de Matthieu, Marc, Luc, Jean, Pierre, Paul.

    A moins que l’implication de ces évangélistes soient le résultat de manipulations ultérieures visant à associer les évangélistes à l’élaboration de la dite doctrine, ce qui est difficile à prouver, Paul n’est pas le seul inventeur de ce dogme.

    Ensuite, il convient de noter que les auteurs du Nouveau Testament, à l’exception de Pierre et Jacques ne sont pas identifiés en tant qu’apôtres. Les évangiles et les Épîtres ont été composés très tardivement par des auteurs qui n’avaient pas connu Jésus. Il ne peut s’agir donc que de lointains disciples qui, à l’instar des historiens, ont relaté ce qu’ils avaient entendu sur Jésus. Cette réalité peut aisément se vérifier à travers les blasphèmes, les contradictions et l’ignorance de certains événements qui hérissent leurs récits. Certains ont contribué d’une façon ou d’une autre à la déification de Jésus, d’autres ont accrédité l’idée de sa mort sur la croix, d’autres encore soutiennent la théorie de la Rédemption, alors qu’en réalité, les vrais apôtres connaissant la vérité sur Jésus, n’avaient à aucun moment développé pareilles conceptions. Le Coran nous indique brièvement qui étaient les apôtres et quelles étaient leurs croyances :

    " Puis, quand Jésus constata leur incrédulité, il dit : " Qui sont mes alliés dans la voie d’Allah ? " Les apôtres dirent : " Nous sommes les alliés d’Allah. Nous croyons en Allah. Et sois témoin que nous Lui sommes soumis "
    Coran, s3 v52 ; s61 v14

    " Et lorsque j’ai révélé aux apôtres : " Croyez en Moi et en Mon messager (Jésus), ils répondirent : " Nous y croyons, et Tu es Témoin que nous sommes entièrement soumis " Coran, s5 v111

    Contribution des Évangélistes et autres disciples à l’élaboration de la doctrine de la Rédemption

    Matthieu dit :

    " C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs " Matthieu 20:28

    " Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. " Matthieu 26.28

    Marc dit :

    " Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. " Marc 10.45

    " Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs " Marc 14.24

    Luc dit :

    " C’est qu’aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur. " Luc 2.11 ; 1.77

    " Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous " Luc 22.20

    " Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse " Actes 13.38

    Jean dit :

    " Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier " 1 Jean 2.2

    " Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du Monde. " Jean 1.29

    " Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. " 1Jean 1.7

    Quels péchés les enfants peuvent-ils avoir ? Il est naturellement fait allusion au péché originel.

    " Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom " 1Jean 2.12.

    Jean affirme : " Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle " Jean 3.14-16

    " Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. " 1Jean 3.5

    " Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. " 1Jean 4.10

    " Et nous savons qu’il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde" Jean 4.42

    " A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang " Apocalypse 1.5

    " Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier " 1Jean 2.2

    " Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. " Apocalypse 7.14

    " Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau " Apocalypse 12.11

    Paul fait de la Rédemption un des thèmes essentiels de ses épîtres. En effet, la plupart de ses écrits gravitent autour de trois concepts, à savoir : crucifixion, résurrection, rédemption.


    Paul dit :

    " Maintenant que nous sommes justifiés par son sang " Romains 5.9

    " À nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. " Romains 4.25

    " Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. " Romains 3.24

    " En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce " Ephésiens 1.7; Colossiens 1.14

    " Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. " Hébreux 9.12

    " De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut " Hébreux 9.28

    " Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps " 1Timothée 2.6

    S’adressant aux païens, Paul dit :

    " Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. " Ephésiens 2.13

    " C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte " Hébreux 13.12

    Comment concevoir un Dieu s’offrant à lui-même en holocauste pour ses créatures ? Quel rapport peut exister entre un pareil sacrifice et les fautes de l’humanité ?

    Pierre dit :

    " Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés (...) mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache " 1Pierre 1.19

    " lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. " 1Pierre 2.24

    " Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu " 1Pierre 3.18

    Les auteurs de la Rédemption se contredisent...


    Dernière édition par Admin le Mer 25 Mar 2009 - 1:06, édité 2 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 9. La rédemption

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:09

    Les auteurs de la Rédemption se contredisent:

    Paul affirme :

    "celui qui pèche n’échappe pas au jugement de Dieu" (Romains 2.3).

    " Chacun sera récompensé selon ses œuvres " (Romains 2.6).

    " Et Dieu jugera les impudiques et les adultères " (Hébreux 13.4; Ephésiens 5.4-7).

    " Car, sachez-le bien, aucun impudique ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur le fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux " Ephésiens 5.4-7


    Il ajoute :

    " Ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés " (Romains 2.13).

    D’après Paul, il y aura de la part de Dieu jugement et récompense selon les œuvres de chacun. Or à quoi sert la crucifixion ? Les chrétiens disent que c’est pour le pardon des péchés et le salut des humains. D’après eux, le sang de Jésus a été versé pour sauver l’humanité. D’un côté le salut et de l’autre le jugement, lequel est vrai ? Le Salut ou le jugement ?

    Paul dit que chacun sera jugé selon ses œuvres Romains 2.6, puis il se contredit en Romains 3.27 non par la loi des œuvres mais par la loi de la foi. Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Tantôt c’est la foi qui sauve, tantôt ce sont les œuvres, alors il y a de quoi se perdre.

    "...il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! " Romains 8.34

    " Parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. " Romains 8.27


    Si les saints ont besoin d’intercession, que dire alors des gens du commun ?

    Une fois de plus, l’on se demande pourquoi ces mises en garde et cette intercession si la Rédemption était vraie !

    Pierre affirme que le jugement touchera tout le monde y compris la maison de Dieu :

    " Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, c’est si par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? " 1Pierre 4.17, 18

    " Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement " 2 Pierre 2.9

    Luc affirme :

    " Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable." Actes 10.34,35

    Jean affirme :

    " Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu " Apocalypse 20.15

    " Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre " Apocalypse 19.20


    Jésus et la prétendue Rédemption

    Est-ce que Jésus a dit que son sang a été répandu pour le salut des hommes ? La réponse est NON. Au contraire, à l’endroit des juifs, Jésus a dit qu’ils n’auraient pas de péchés s’il n’était pas venu, ce qui signifie que Jésus était la cause de leurs péchés du fait qu’ils n’avaient pas cru en lui :

    " Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péchés ; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péchés. Celui qui me hait hait aussi mon Père " Jean 15.22,23

    Jésus a clairement indiqué ce qu’il faut faire pour avoir la vie éternelle. Il a exhorté les hommes à adorer Dieu, à Lui demander pardon pour leurs péchés, à ne pas Lui associer une autre divinité, à pratiquer la justice.

    En bref, Jésus a recommandé la droiture, l’amour du prochain, le secours des pauvres, des orphelins et des veuves, la bonté envers les parents, l’humilité et la discrétion dans les actes d’adoration; il a mis en garde contre le meurtre, l’adultère, le vol, le faux témoignage. Il suffit comme preuve sa réponse aux questions suivantes :

    " Mon bon maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : " Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a qu’un seul bon : c’est Dieu. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point, tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi " Matthieu 19.16-21 ; Luc 18.18-22

    Un autre interpella Jésus sur le même sujet :

    " Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela et tu vivras. " Matthieu 22.36-40 ; Luc 10.25-29

    Jésus avertit ceux qui le déifient qu’ils n’entreront pas au Paradis et qu’il ne les reconnaîtra pas :

    " Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connu, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité " Mathieu 7.21-23

    " Alors que le Messie a dit : " ô enfants d’Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur ". Quiconque donne des associés à Allah, Allah lui interdira l’entrée du Paradis et lui réservera l’Enfer pour séjour. " Coran, s5 v72

    " En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement " Jean 5.24

    " Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés " Matthieu 7.1

    " Et alors il rendra à chacun selon ses œuvres " Matthieu 16.27

    " Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles, tu seras justifié, et par tes paroles, tu seras condamné." Mt 12.36-37

    " Afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie (...) Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération " Matthieu 23.35-37

    " Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus " Marc 11.25,26

    Contrairement à la parole attribuée à Jean sur les péchés pardonnés des enfants (1Jn 2.12), Jésus affirme que les petits enfants sont sans péchés, ce qui dément la théorie du péché originel :

    " Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. " Marc 10 ?14-15

    Jésus enseigne à ses disciples la prière et la demande de pardon des péchés :

    " Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux [...] Pardonne-nous nos péchés " Luc 11 .4

    " Pardonne-nous nos péchés, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés " Matthieu 6. 12

    Jésus est venu, non pas pour laver les pécheurs, mais pour les appeler à la repentance :

    " Allez et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices. Car ce ne sont pas les justes que je suis venu appeler à la repentance, mais ce sont les pécheurs " Mt 9.13

    " De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance " Luc 15:7


    Jésus a averti de la Géhenne et du châtiment éternel :

    Jésus a parlé de ténèbres, de flamme, de pleurs, de grincements de dents :

    " Seront jetés dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents " Matthieu 8.12

    " Le fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur père. " Mt 13.41-43

    " Ensuite, il dira à ceux qui sont à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade, et vous ne m’avez pas visité " Matthieu 25. 41-44

    " Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle " Matthieu 25.46

    " Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne." Matthieu 10.28

    " Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la Géhenne, dans la feu qui ne s’éteint pas, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point " Marc 9.43-48

    " Il y aura souffrances dans des lieux de tourment et de flamme " (Luc 16. 23, 24, 2

    " Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? " Matthieu 23.33

    " Et il leur répondra : je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle." Mt 25.45-46

    " Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie, n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans le feu de la géhenne." Mt 18.7-9


    Dernière édition par Admin le Mer 25 Mar 2009 - 1:25, édité 5 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 9. La rédemption

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:10

    9.5 Les disciples qui ont bien saisi le sens du Message de Jésus

    Parmi les disciples qui ont bien compris le sens de la parole de Jésus, figurent Jacques et Jude dont les propos correspondent parfaitement aux enseignements de leur maître.

    « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et à se préserver des souillures du monde » Jacques 1.27

    « Mais frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres (...) Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » Jacques 2.14,24

    « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs ( ...) Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera. Ne parlez point mal les uns des autres, frères » Jacques 4.7-11

    Jacques affirme « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’amène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » Jacques 5. 20

    « Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde » Jacques 2.13

    « Sauvez- en d’autres en les arrachant du feu ; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. » Jude 23

    9.6 La Rédemption est en contradiction avec l’Ancien Testament

    L’Ancien Testament enseigne sans équivoque que Dieu est Indulgent et Miséricordieux, qu’Il est celui qui pardonne, pour peu qu’on Lui demande pardon. Il enseigne également que chaque individu est responsable de ses actes. Les fils ne sauraient répondre des fautes de leurs pères et les pères ne peuvent répondre des fautes de leurs fils:

    « Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? ...Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir ! Loin de toi ! » Genèse 18.23-25

    « Un seul homme a péché, et tu t’irriterais contre toute l’assemblée ? » Nombres 16.22

    « On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères; on fera mourir chacun pour son péché » Deutéronome 24.16

    « Quel Dieu est semblable à toi qui pardonne l’iniquité, qui oublie les péchés du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde » Michée 7.18

    « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige » Esaïe 1.18

    « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; Qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner » Esaïe 55.7

    « Mais chacun mourra pour sa propre iniquité » Jérémie 31.30

    « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées » Ezéchiel 18.20-22

    « Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté » Néhémie 9.17

    « On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères ; on fera mourir chacun pour son péché. » Dt.24.16

    « L’homme qui est juste, qui pratique la droiture et la justice, qui ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d’Israël, qui ne déshonore pas la femme de son prochain et ne s’approche pas d’une femme pendant son impureté, qui n’opprime personne, qui rend au débiteur son gage, qui ne commet point de rapines, qui donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un vêtement celui qui est nu, qui ne prête pas à intérêt et ne tire point d’usure, qui détourne sa main de l’iniquité et juge selon la vérité entre un homme et un autre, qui suit mes lois et observe mes ordonnances en agissant avec fidélité,-celui-là est juste, il vivra, dit le Seigneur, l’Eternel » Ez 18.5-9

    « Vous dites: Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toutes mes lois; il vivra. L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. » Ez 18.19, 20


    Dernière édition par Admin le Mar 2 Déc 2008 - 2:54, édité 1 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:14

    8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie

    Lors de "l’arrestation de Jésus", ses proches disciples s’enfuirent « Alors les disciples l’abandonnèrent tous et prirent la fuite » (Matthieu 26.56) ; « Et tous l’abandonnèrent et prirent la fuite. » (Marc 14.50). C’est pourquoi, ils ne purent être les témoins directs de la crucifixion.

    L’Evangile selon Jean présente un récit différent de celui des évangiles synoptiques. Jean rapporte que des s se tenaient debout près de Jésus sur la croix, et que celui-ci parla même à un de ses disciples, lui enjoignant de prendre soin de sa mère (Jean 19.25), mais les Evangiles synoptiques relatent que ces femmes se tenaient à distance du lieu de crucifixion (Matthieu 27.55, Marc 15.40, Luc 23.49).

    Il est fort possible qu’il y eût une erreur de relation. Les femmes en question avaient raconté aux apôtres qu’elles avaient vu leur maître crucifié ; les apôtres ne pouvaient pas ne pas croire et ceux d’entre eux qui voulaient vérifier trouvèrent la tombe vide. En fin de compte, certains apôtres dont Thomas étaient dans le doute, d’autres ont cru. Ces derniers relatèrent à leur tour ce qu’ils avaient entendu dire, et ainsi de suite jusqu’aux auteurs des textes évangéliques. Il s’agit d’une erreur dont les chrétiens et encore moins les apôtres n’assument aucune responsabilité avant la révélation de la vérité dans le Coran. Déduit des sources de l’Islam, ce principe fait l’objet d’une exégèse par Ibn Taymiyya qui écrit : « Celui à qui la totalité des textes n’était pas parvenue, la preuve ne sera pas avérée à son égard par rapport à ce qui ne lui était pas parvenu ("lam taqum ’alayh il-hujjatu bi mâ lam yab’lugh’hu"), parmi les choses dont le sens était de compréhension ardue ; s’il a fait des efforts pour connaître la vérité (quant à ces choses) et qu’il a atteint celle-ci, il aura deux récompenses, et s’il s’est trompé il aura une récompense et son erreur lui sera pardonnée" (Al-Jawâb us-sahîh 1/271). Il écrit également : "Quant à ceux qui ont vécu à une époque éloignée de celle du Messie et à qui, de ses enseignements authentiques, seule une partie et non la totalité est parvenue, la preuve sera avérée quant à eux (devant Dieu) par rapport à ce qui leur était parvenu, mais non pas par rapport à ce qui ne leur était pas parvenu ("qâmat ’alayhim ul-hujjatu bi mâ balaghahum min akhbârihî, dûna mâ lam yab’lugh’hum min akhbârih"). C’est la même chose pour ceux qui suivent Moïse. (...) Dès lors, si on dit que les Apôtres, ou certains Apôtres, ou de nombreux Gens du Livre, ou la plupart des Gens du Livre, croyaient [, avant la révélation du Coran ou avant que la révélation du Coran parvienne jusqu’à eux,] que Jésus avait été crucifié, il s’agira certes d’une croyance en soi erronée, mais cette erreur n’entachera en rien leur foi et n’entraînera pas de punition dans l’au-delà, puisque les livres évangéliques dont ils disposaient relataient la crucifixion de Jésus » (Al-Jawâb us-sahîh 1/274-275).

    8.1 Témoignage du Coran

    Dieu fait savoir que Jésus n’a pas été crucifié. Jésus fut élevé au ciel. Une autre personne lui ressemblant fut crucifiée à sa place et on a cru que c’était Jésus.

    Dieu dit dans le Coran :

    « Et parce qu’ils ont dit : Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu, alors qu’ils ne l’ont pas tué et qu’ils ne l’ont pas crucifié, mais ce n’était qu’un faux semblant ! Ceux qui sont en désaccord sur son sujet, restent dans le doute, ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures ; il est certain qu’ils ne l’ont pas tué. Mais Dieu l’a élevé vers Lui. Dieu est Puissant et Juste » s4 v157-158

    Dieu qui sait tout et dont le témoignage est le plus véridique a témoigné que son messager Jésus, fils de Marie n’a pas été tué et n’a pas été crucifié. Dieu l’a élevé vers lui tandis qu’une autre personne fut crucifiée à sa place.

    Ibn Abbés dit : « Quand Dieu a voulu l’élever au ciel, Jésus est allé voir ses compagnons dans la maison. Ils étaient douze, dont certains étaient ses disciples. Il venait de prendre un bain et ses cheveux dégouttaient.

    Il leur dit : « Il y en a certains, parmi vous, qui renieront leur foi en moi douze fois après avoir cru en moi. » Puis il dit : « Lequel, parmi vous, consentira à revêtir mes traits et à être tué à ma place, pour ensuite être élevé à mon rang ? »

    Un jeune homme s’avança. Mais Jésus lui dit : « Assieds-toi. » Puis il répéta la même question, et le même jeune homme se leva, s’avança et dit : « Moi ». Jésus dit : « Ce sera toi ». Et c’est alors que l’apparence de Jésus fut transférée au jeune homme et que Jésus fut élevé au ciel à partir de la fenêtre de la maison.

    Les juifs vinrent le chercher. Ils s’emparèrent du jeune homme, le tuèrent et le crucifièrent. Les compagnons de jésus se divisèrent plus tard en trois groupes. Le premier groupe pour qui jésus est Dieu lui-même qui était parmi eux avant de remonter au ciel.

    Le deuxième groupe croit que Dieu et le fils de Dieu cohabitaient dans la personne de Jésus, et que Dieu le père a élevé Son fils au ciel. Enfin le troisième groupe ceux qui affirment que jésus était le serviteur de Dieu et Son messager, qu’il est demeuré parmi eux aussi longtemps que Dieu l’a voulu, jusqu’à ce qu’Il l’élève vers Lui.

    Pour ce qui est de ceux qui ont vraiment suivi Jésus, les vrais monothéistes, il est dit qu’après la destruction de Jérusalem, de son temple, la famille et les disciples de Jésus échappèrent ainsi à l’apocalypse et allèrent se réfugier à Pella en Arabie (de l’autre côté du Jourdain). L’exégète musulman Ibn Kathir rapporte qu’un groupe parmi les juifs a cru en Jésus et un autre groupe a mécru.

    Que le groupe des croyants a été fortifié par Dieu et a résisté à la persécution jusqu’à l’arrivée de l’Islam qui a montré que c’est leur croyance qui était dans le vrai.

    Ce qui fait que dire qu’ils avaient disparu de la scène est faux puisqu’ils vivaient dans le désert d’Arabie par petits groupes et ils étaient appelés Sabéens. »

    Un autre verset du Coran annonce :

    « (Rappelle-toi) quand Allah dit : ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre, t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c’est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez » s3 v55.

    Certains chrétiens invoquent ce verset comme argument pour justifier la mort de Jésus. Or, ce verset ne dit pas que Jésus a été tué ou crucifié. La difficulté est liée au terme « mutawaffika ».

    En effet, à l’endroit de Jésus, Dieu dit : « inni mutawaffika wa rafi’uka ilayya ». La traduction française de cette expression est : « Je vais mettre fin à ta vie terrestre et t’élever vers Moi » ?

    Wafat ne veut pas dire exclusivement mort. Ce mot peut avoir plusieurs sens tels que : rappeler, endormir, suspendre le cours de la vie. On trouve le même verbe ‘‘tawaffa’’ dans d’autres endroits du Coran avec une signification autre que la mort, exemple : « wa houwa alladhi yatawaffakum billeili » (Et c’est Lui qui vous rappelle la nuit/ qui vous endormit la nuit/ qui suspend le cours de votre vie durant la nuit/ qui prend vos âmes la nuit) s6 v60

    « Allah yatawaffa al anfus hina mawtiha wallati lam tamut fi manamiha » « Allah reçoit les âmes au moment de leur mort. Il reçoit aussi celles qui dorment sans être mortes » s39 v42

    Les exégètes dont Tabari parlent de « wafat nawm » (endormissement de sommeil ou assoupissement ». ‘‘Je vais t’endormir et t’élever pendant ton sommeil’’.

    Le mot « mutawaffika » doit être interprété à la lumière de l’autre verset affirmant que Jésus n’a pas été tué et n’a pas été crucifié. Ce verset oppose un démenti catégorique aux allégations des Juifs sur la prétendue mort de Jésus sur la croix.

    D’aucuns, y compris parmi les musulmans sectaires, veulent accréditer l’idée que Jésus est mort. Une telle croyance implique nécessairement la négation de son retour à la fin des temps.

    Jésus n’est pas mort. C’est le Coran qui le dit ainsi que le Prophète Mohammed l’a confirmé. Allah dit dans le Saint Coran que Jésus n’est pas mort : « Ils ne l’ont ni tué ni crucifié...Mais Allah l’a élevé vers lui. » s4 v157, 158

    Et Il a dit (Gloire et Pureté à Lui) :

    « Il n’y aura personne parmi les gens du Livre, qui n’aura pas foi en lui (Jésus) avant sa mort » s4 v159

    Le Prophète (psl) a dit aux juifs : « Jésus n’est pas mort et il va revenir à vous avant le Jour de la résurrection »

    Cela ne veut pas dire que Jésus est immortel, loin s’en faut. Mais le terme de Jésus n’est pas encore arrivé. Il mourra sur la terre après son retour pour témoigner et accomplir sa mission.

    8.2 Témoignage de la Bible

    a) Le crucifié est maudit

    La Bible affirme que celui qui est pendu au bois est un objet de malédiction auprès de Dieu (Dt 21.23).

    Paul, dans Galates 3.13, tente de justifier cette malédiction d’une part en l’attribuant à la loi et non pas à Dieu, et d’autre part en la motivant par le rachat du genre humain. Cette explication n’a aucun fondement et contredit le verset du Deutéronome précisant que la malédiction vient de Dieu et non pas de la loi. . L’hébreu porte : « Un pendu est une malédiction de Dieu. » C’est pourquoi Dieu ordonne aux Israélites d’enterrer le crucifié dans la journée même, « afin de ne pas souiller le pays par la vue de cette malédiction. » Paul s’arroge le droit de modifier le verset en retranchant le mot par Dieu ou de Dieu.

    Aussi, la Bible et le Coran enseignent que l’humanité est bénie par Dieu. En conséquence, l’affirmation de Paul selon laquelle le péché originel aurait entraîné la malédiction que seul le sacrifice du Christ aurait effacée, est contraire auxdits enseignements de la Bible et du Coran.

    « Et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » Genèse 12.3

    Jésus est juste, il est béni par l’Eternel : « Car tu bénis le juste, ô Eternel ! » Psaumes 5.13

    « Certes, Nous avons béni les fils d’Adam, Nous les avons portés sur terre et sur mer. Nous leur avons procuré d’agréables nourritures. Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d’autres de Nos créatures. » Coran s17 v70

    Ces versets prouvent à suffisance que le rachat du genre humain d’une prétendue malédiction est un non-sens.

    La seule explication valable est que le crucifié était un autre que Jésus et cet autre fut crucifié parce qu’il était maudit de Dieu. Cette malédiction s’applique parfaitement à Judas le traître qui a vendu son maître aux païens.

    b) Jésus les a mis au défi de le trouver

    Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas.

    « Jésus a dit aux Juifs : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé. Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai » Jean 7.34

    Jésus prédit l’impossibilité de son arrestation et de sa crucifixion. Il mit au défi ses ennemis leur affirmant qu’ils ne pourront pas mettre la main sur lui le jour où ils le chercheront et qu’ils ne pourront pas venir là où il sera, c’est-à-dire au ciel. Ce seul passage prouve de manière irréfutable que Jésus n’a pas été crucifié.

    « Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais. » Jean 8:21

    8.3 Incohérence des récits et incertitudes autour de la personne arrêtée

    a) Absence de témoins à l’interrogatoire

    L’homme qui devait être crucifié a subi deux interrogatoires, l’un devant le Sanhédrin des juifs et l’autre devant Pilate, le gouverneur romain. Il n’y avait aucun témoin oculaire pour identifier la personne interrogée durant les deux phases de l’interrogatoire. Les évangélistes rapportent que Pierre était dans la cour. Le témoignage de Pierre est extrêmement important du fait qu’il a nié la connaissance de l’homme qui allait être crucifié. Cet homme n’était pas Jésus d’après le témoignage de Pierre. Ce dernier a dit la vérité en déclarant textuellement : « je ne connais pas cet homme » Mt 26.72 ; Luc 22.57 ; Jean 18.25-27

    Il est certain que s’il s’agissait vraiment de Jésus, Pierre ne l’aurait pas nié. Jésus a prédit cet acte de Pierre par allusion à la personne qui allait prendre sa ressemblance (Luc 22.34). C’est pour cela que Jésus n’a pas pris mal l’acte de Pierre et pour preuve : il lui confia la charge de tout le troupeau (Jean 21.15-19)

    Jésus ne s’est pas fâché du fait que Pierre l’eût nié, sachant qu’il nia un autre que lui. Pierre a nié la personne qui allait être crucifiée, cette personne n’était pas Jésus.


    Dernière édition par Admin le Mar 2 Déc 2008 - 2:55, édité 1 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:18

    8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie

    b) Ignorance des bourreaux qui le frappaient

    « Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient en disant : Devine qui t’a frappé ! Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures. » Luc 22.63-65

    L’homme qui devait être crucifié n’a pas pu deviner celui qui le frappait. Si c’était Jésus, il aurait identifié celui qui lui portait des coups.

    Le Coran enseigne que Jésus avait le pouvoir de connaître ce que les gens mangeaient et cachaient dans leurs maisons ; or il est inconcevable qu’il soit incapable de savoir lequel qui le frappait.

    « Ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets » Matthieu 26.67

    « Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. » Matthieu 27.30

    « Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même s’il est le Christ, l’élu de Dieu ! Les soldats aussi se moquaient de lui...ils disaient : si tu es le roi des juifs, sauve-toi toi-même ! L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous ! » Luc 23.35-39

    « Alors Pilate prit Jésus et le fit battre de verges. Les soldats tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre...et ils lui donnaient des soufflets » Jn 19.1-4

    Ce traitement n’est pas digne d’un messager de Dieu. Dieu aurait réagi sur le champ si c’était Jésus.

    c) Le Sanhédrin et le gouverneur doutaient de l’identité de l’homme qui devait être crucifié.

    Le fait de poser à l’homme qui devait être crucifié des questions sur son identité suppose qu’il y avait un doute sur la personne. Une personnalité centrale de la trempe de Jésus est censée être connue de tout le monde. De ce fait, il aurait été inutile de lui poser ces questions : Es-tu Jésus ? Es-tu le Christ ?

    « Le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi ? Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : tu l’as dit » Mt 26.63

    « Il (Hérode) lui adressa beaucoup de question ; mais Jésus ne lui répondit rien » Luc 23.9

    « Le gouverneur l’interrogea en ces termes : Es-tu le roi des juifs ? Jésus lui répondit : tu le dis. » Mt 27.11 ; Marc 15.2, Luc 23.3 ; Jean 18.33

    Une fois de plus, cette réponse prouve que l’interrogé n’est pas Jésus. En effet, acquiescer à cette question équivaut à reconnaître qu’il était le roi des juifs, ce qui est faux en ce qui concerne Jésus. Ce mensonge est indigne de Jésus, le messager de Dieu.

    La réponse affirmative attribuée à Jésus en Marc 14.62 « Je le suis », semble relever purement et simplement d’un arrangement ultérieur.

    d) Absence de culpabilité

    L’homme qui devait être crucifié est déclaré innocent par Pilate. La reconnaissance d’innocence est en soi un indice de l’erreur sur la personne. .

    « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des juifs ? Ils crièrent de nouveau : crucifie-le ! Pilate leur dit : Quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le ! » Marc 15.12-15

    « Je suis innocent du sang de ce juste, cela vous regarde » dit Pilate, Mt 27.24

    « Je ne trouve rien de coupable en cet homme » Luc 23.4

    « Cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort » Luc 23.15

    « Je ne trouve aucun crime en lui » Jean 18.38

    e) le porteur de la croix

    Selon Matthieu, Marc et Luc, le porteur de la croix était Simon de Cyrène !

    « Puis ils le font sortir pour le crucifier. Ils réquisitionnent pour porter sa croix un passant, qui venait de la Campagne, Simon de Cyrène » Mt 27.32 ; Mc 15.20-21 ; Lc 23.26

    Mais selon Jean, c’était Jésus lui-même qui portait sa croix :

    « Ils prirent donc Jésus, et l’emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Galgotha. » Jean 19.16, 17

    f) L’inscription sur la croix

    Matthieu dit : « On écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs » Mt 27.37

    Marc dit : « L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des juifs » Mc 15.26

    Luc dit : « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des juifs » Lc 23.38

    Et Jean dit : « Pilate fit une inscription qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des juifs. Beaucoup de juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville, elle était en hébreu, en grec et en latin » Jn 19.19,20

    g) Jésus ne nierait pas sa mère et ne l’appellerait pas : Femme !

    « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : voilà ta mère. » Jean 19. 26,27

    Il est clair que le crucifié n’est pas Jésus. Si c’était Jésus, il n’aurait pas dit à sa mère : "Femme, voilà ton fils". Il n’est pas normal que Jésus appelle sa mère qui l’a conçu dans son sein et l’a mis au monde : "Femme".

    Sans doute, des chrétiens pourraient objecter que Jésus avait l’habitude d’appeler sa mère ‘‘Femme’’ comme c’est le cas en Jean 2.4 « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. »

    Ce passage ne résout guère la difficulté. Il la complique davantage étant donné l’incongruité des propos et du pseudo miracle. Le fait que Marie vienne signaler le manque de vin à Jésus, ne va pas sans susciter d’interrogation. Ensuite, Jésus adresserait à sa mère une réponse désobligeante, n’ayant rien à voir avec la remarque qu’elle lui fit, suscite une autre interrogation. En fin de compte, ce passage et les suivants font apparaître deux agissements incorrects indignes de Jésus : changer l’eau en vin et rudoyer sa mère.

    Jésus a dit : « honore ton père et ta mère » (Mt 19.19) et il a dit « Il m’a recommandé la bonté envers ma mère ». (Coran, s19 v32). La moindre bonté envers sa mère implique qu’il ne l’appelle pas ainsi.


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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:19

    8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Première Partie (suite)

    h) le cri de désespoir sur la croix

    Matthieu et Marc dirent : « Jésus cria d’une voix forte : Eloi, Eloi, lama sabaqthani ? » Ce qui a été traduit par : Mon Dieu, mon Dieu, Pourquoi m’as-tu abandonné ; cela signifie aussi : Mon Dieu, mon Dieu, Pourquoi m’as-tu teinté, pourquoi m’as-tu coloré, transformé ? (Mt 27.46 ; Mc 15.34)

    Tandis que d’après Luc : « Jésus poussa un grand cri : il dit : Père, entre tes mains, je remets mon esprit. Et, en disant ces paroles, il expira » Luc 23.46

    Alors que selon Jean : « Jésus dit : Tout est achevé. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit » Jean 19.30

    i) le temps de la crucifixion

    D’après l’évangile de Marc (traduction Louis Segond) : « C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent » (Marc 15.25)

    Mais d’après la traduction oecuménique de la Bible (TOB), Marc lui-même dit : « Il était neuf heures quand ils le crucifièrent » (Marc 15.25)

    Et d’après Jean, c’était à six heures et non pas à trois heures ou à neuf heures. (Jean 19.14-16)

    j) Prétendue résurrection

    Les évangiles enseignent que Jésus, après avoir trouvé la mort sur la croix, son corps a été mis dans une tombe, vendredi soir. Dimanche matin aux premières heures, Marie de Magdala et Marie, mère de Jacques et Salomé se rendirent à la tombe et découvrirent qu’elle était vide et la pierre roulée. Entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme (évangile de Marc), deux hommes (évangile de Luc), un ange (évangile de Matthieu), deux anges (évangile de Jean) qui leur dit (disent) que Jésus est ressuscité et qu’il n’est point ici. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez comme il vous l’a dit. Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi (évangile de Marc), elles annoncèrent toutes ces choses aux onze et à tous les autres (évangiles de Matthieu et Luc) ; mais Jean parle de Marie de Magdala qui, après avoir vu les deux anges, vit Jésus qui lui dit : « ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses » Jean 20.15-18

    Ainsi, les contes de la résurrection de Jésus divergent d’un évangéliste à l’autre. On ne sait à quel récit s’en tenir. A noter que « les disciples, présidés par Pierre, eurent des doutes et ne crurent pas en ces contes. La première évidence sur la résurrection, comme fait remarquer George Caird : « n’était pas donnée dans les évangiles, mais dans les épîtres de Paul, spécialement 1 Co 15, écrit dix ans, au moins, avant le plus ancien des évangiles. En ce chapitre (no.15) Paul cite une tradition qu’il avait reçue de ceux qui étaient chrétiens avant lui » [1]

    k) l’Apparition

    A l’issue des tristes événements de la croix, Jésus apparut à ses disciples sain et sauf. Il les rassura qu’il était le même Jésus et qu’il n’a subi aucun mal. Il leur montra ses mains, ses pieds et son côté et leur dit : regardez, touchez ! Thomas, qui était absent ce jour-là, se montra réticent à croire, Jésus se présenta une deuxième fois à ses disciples et demanda particulièrement à Thomas de regarder et de toucher ses mains et son côté (Jean 20.27).

    Les disciples étaient troublés croyant voir un esprit. « Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos coeurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24.38.40).

    Il leur demanda s’ils avaient quelque chose à manger. « Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux » Luc 24.42, 43...

    Jésus s’est présenté à ses disciples sans blessures ni marque de la croix et ne portant aucune trace d’un revenant ou d’un ressuscité, et pour preuve : il leur a dit : « un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai ».

    Tout se passe comme si Jésus leur disait : la crucifixion est une fiction, c’est faux, c’est un mensonge !

    l) prière et délivrance

    Jésus pria Dieu et il fut exaucé :

    « Et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. Il leur dit : mon âme est triste jusqu’à la mort...il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe » Marc 14.33-36 ; Luc 22.42

    « Il alla, selon sa coutume, à la montagne des oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » Luc 22.39-45

    L’ange qui lui apparut est venu pour le prendre et non pour le fortifier. Dans son récit, Luc emploie le mot « fortifier » parce qu’il n’a pas assisté en personne à l’évènement. Mais il suffit que l’évangéliste rapporte la venue d’un ange pour nous permettre d’en saisir les motifs. Le déplacement d’un ange ne pourrait se faire uniquement pour fortifier. Dieu pouvait le fortifier directement ou par le Saint Esprit. La réalité est que l’Ange était venu pour l’enlever au ciel : « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. » Luc 22.43-46

    La Bible fait savoir que Jésus a été délivré et la délivrance eut lieu avant la crucifixion et la mort, exemple :

    « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété... » Hébreux 5.7

    « Ils se sont mis d’accord contre moi, ils conspirent pour m’ôter la vie. » Psaume 31.14

    « Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu ; car Tu es mon Protecteur. » Psaume 31.5

    « Tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité ! » Psaume 31.6

    « Et Tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large. » 31.9

    « Puisqu’il s’attache à moi, je le libère, je le protégerai car il connaît mon nom. S’il m’appelle, je lui répondrai, je serai avec lui dans la détresse ; je le délivrerai et le glorifierai ; je le comblerai de longs jours et je lui manifesterai mon salut. » Psaume 91.14-16

    « Seigneur, j’ai fait appel à toi ; j’ai supplié le Seigneur : Que gagnes-tu à mon sang et à ma descente dans la fosse ? La poussière peut-elle te rendre grâce ? Proclame-t-elle ta fidélité ? Ecoute, Seigneur ! Par pitié ? Seigneur,soismon aide ! » Psaume 30.9-11

    « Au jour du malheur, le SEIGNEUR le délivre, le SEIGNEUR le garde vivant et heureux sur la terre. Ne le livre pas à la voracité de ses ennemis. » Psaume 41.2,3

    « Mes ennemis, qui battent en retraite, trébuchent et périssent devant toi, car tu as défendu mon droit et ma cause ; tu t’es assis sur ton Trône. Tu as menacé des nations, fait périr l’infidèle. » Psaume 9.4-6

    « Dieu, je suis tenu par mes vœux : j’accomplis pour toi les sacrifices de louange. Car tu m’as délivré de la mort. » Psaume 56.10-14

    « Maintenant je le sais : le SEIGNEUR donne la victoire à son messie : Il lui répond de son sanctuaire céleste, par les prouesses victorieuses de sa droite... Eux, ils plient, ils tombent, et nous, debout, nous résistons » 20.7-9

    « Ils ont projeté du mal contre toi, ils ont conçu de mauvais desseins, mais ils seront impuissants. » Psaumes 21.9-12

    « Quand j’étais assiégé, j’ai appelé le SEIGNEUR ; LE SEIGNEUR m’a répondu en me mettant au large. Le SEIGNEUR est pour moi, il me vient en renfort, et je toise mes ennemis... Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour raconter les œuvres du SEIGNEUR... C’est lui qui m’a sauvé... il ne m’a pas livré à la mort. Je te loue parce que tu m’as exaucé, parce que tu m’as sauvé. » Psaume 118.5-21

    « Il chargera ses anges de te garder en tous tes chemins. Ils te porteront dans leurs bras.... Puisqu’il s’attache à moi, je le libère. » Psaume 91.11-14

    « Je fais appel à Dieu, le Très haut, au Dieu qui fera tout pour moi, que des cieux, il m’envoie le salut ! » Psaume 57.3,4

    « Car il me dissimule dans son abri au jour du malheur ; il me cache au secret de sa tente, il m’élève sur une roche. » Psaume 27.5

    « Tu ne m’as pas livré aux mains d’un ennemi, tu m’as remis sur pied, tu m’as donné du large... Béni soit le SEIGNEUR, car sa fidélité a fait pour moi un miracle dans une ville retranchée. Et moi, désemparé, je disais : ‘je suis exclu de ta vue’. Mais tu as entendu ma voix suppliante quand j’ai crié vers toi. » Psaume 31.9, 22-23.

    Ces prophéties sont en parfaite concordance avec la réalité et avec les énoncés du Coran. Jésus invoque Dieu et Dieu répond à son appel ; Il fit échouer le plan des comploteurs et mit sa vie hors de tout danger.

    ----------------------------------------------NOTES----------------------------------------------

    [1] Ahmad Abdel-Wahab : Dialogue transtextuel entre le Christianisme et l’Islam, Centre Abaâd, Paris 1987, page 117


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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Deuxième Partie

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:23

    8. Les preuves de la non crucifixion de Jésus - Deuxième Partie

    8.4 Témoignages d’apôtres et de savants

    La Vérité coranique sur la non crucifixion de Jésus commence à avoir des preuves à l’appui. La crucifixion de Jésus est mise en cause par des apôtres et des savants.

    HM Gwatkin, dans la petite Histoire de l’Église, affirme : « La pierre d’achoppement de l’époque des débuts du christianisme n’est pas tant la divinité de Jésus, mais sa crucifixion [...]

    Certains des premiers groupes qui ont suivi le chemin de Jésus, ainsi que plusieurs autres sources historiques autres que le Coran confirment que Jésus n’est pas mort sur la croix. »

    Une étude approfondie révèle que les chrétiens au cours de l’ère préislamique avaient des croyances que Jésus n’a pas été crucifié. Bon nombre de sectes chrétiennes du début du christianisme ont même nié que la crucifixion eut lieu.

    8.4.1 Témoignage de John Toland [1]

    Dans son livre « Le Nazaréen- ou, Le christianisme des Juifs, des Gentils et des Mahométans » John Toland affirme ce qui suit ( page 32, chapitre 6) :

    « On ne peut s’empêcher de crier contre l’ignorance de ceux qui s’imaginent que cette histoire de la mort de jésus est originalement de l’invention des mahommedens. Les Bazilidiens au commencement du christianisme niaient que Jésus-Christ eut souffert la mort lui-même : ils disaient que Simon de Cyrène avait été crucifié à sa place, les Carpocratiens qui les ont suivis pour ne pas citer d’autres de ceux qui croyaient que Jésus-Christ n’avait été qu’un homme ordinaire, ont cru pareillement qu’il n’avait pas été crucifié, mais bien un de ses disciples qui lui ressemblait. »

    Il poursuit :

    « Dans l’histoire ecclésiastique, Epiphanius nous apprend qu’il a lu un livre intitulé « le voyage des apôtres » contenant les actes de Pierre, Jean, André, Thomas et Paul, qu’entre plusieurs choses on y lit ce qui suit : « Que le Christ n’a jamais été crucifié, mais un autre à sa place, que par ce moyen il s’était moqué de ceux qui s’imaginaient l’avoir crucifié » : quelques-uns ont avancé que c’était Judas qui a été crucifié à sa place . Cette circonstance que Jésus-Christ s’était moqué des juifs, est aussi affirmée par les Bazilidiens, comme on peut le voir dans le passage que je viens de citer d’Epiphanius. »

    A ce jour, les dernières découvertes archéologiques notamment les manuscrits retrouvés à Nag Hammadi ont révélé qu’un grand nombre des premiers chrétiens ne croyaient guère en la crucifixion de Jésus Christ et avaient la même croyance affirmée par le saint Coran : « QUE CE FUT UN FAUX SEMBLANT. » Ces manuscrits sont un ensemble remarquablement représentatif de la toute première littérature chrétienne, ils n’ont été l’objet d’aucun remaniement depuis la date de leur rédaction.

    Quelques manuscrits confirmant que les premiers chrétiens ne croyaient pas tous que jésus fut crucifié :

    8.4.2 Les actes de Jean.

    Libellé : Les actes de Jean.

    Date estimée : 150-200 Avant Jésus.

    Langue originale : grec.

    Source en ligne : ( anglais).

    Extraits :

    « Discours de Jean : le Christ lui révèle la croix de lumière et son mystère

    97. Bien-aimés, après que le Seigneur eut accompli cette danse, il sortit avec nous. Et nous, comme victimes de l’égarement ou du sommeil, nous prîmes la fuite, chacun de son côté. Pour moi, quand je le vis souffrir, je n’assistai pas non plus à sa souffrance, mais je m’enfuis sur le mont des Oliviers, en pleurant à cause de ce qui était arrivé. Lorsqu’il fut suspendu le vendredi à la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre ; et mon Seigneur se tint au milieu de la grotte, il m’illumina et dit : Jean, pour la foule d’en bas, à Jérusalem, je suis crucifié, je suis piqué par des lances et des roseaux, je suis abreuvé de vinaigre et de fiel. Mais à toi je vais parler, et ce que je vais dire, écoute-le. C’est moi qui t’ai donné l’idée de monter sur cette montagne pour que tu écoutes ce qu’il faut qu’un disciple apprenne de son maître et un homme de son Dieu...(jésus continue)..Ce n’est pas la croix de bois que tu vas voir quand tu seras descendu d’ici. Je ne suis pas non plus celui qui est sur la croix, moi que maintenant tu ne vois pas, mais dont tu entends seulement la voix. J’ai été considéré pour ce que je ne suis pas, n’étant pas ce que je suis pour la multitude ; bien plus, ce qu’ils diront à mon sujet est vil et indigne de moi. En effet, puisque le lieu du repos ne peut être ni vu ni décrit, à bien plus forte raison, moi qui suis le Seigneur de ce lieu, je ne pourrai être ni vu...(Jésus continue)..101. Ainsi, je n’ai souffert aucune des souffrances qu’ils vont me prêter. Bien plus, cette souffrance que je t’ai montrée à toi et aux autres en dansant, je veux qu’elle soit appelée « mystère ». Car ce que tu es, tu le vois : je te l’ai montré. Mais ce que je suis, moi seul le sais, et personne d’autre. Ce qui m’est propre, laisse-m’en la possession, et ce qui t’est propre, vois-le à travers moi. Quant à voir ce que je suis en réalité, j’ai dit que ce n’était pas possible, à l’exception de ce que tu peux connaître comme parent. Tu entends dire que j’ai souffert, or je n’ai pas souffert ; que je n’ai pas souffert, or j’ai souffert ; que j’ai été transpercé, or je n’ai pas été transpercé ; que j’ai été frappé, or je n’ai pas été frappé ; que j’ai été suspendu, or je n’ai pas été suspendu ; que du sang s’est écoulé de moi, or il ne s’en est pas écoulé. En un mot, ce que ces gens-là disent de moi, je ne l’ai pas subi ; et ce qu Ils ne disent pas, voilà ce que j’ai souffert. Ce dont il s’agit, je vais te le dire de façon voilée, car je sais que tu comprendras. Comprends-moi donc comme capture du Logos, transpercement du Logos, sang du Logos, blessure du Logos, pendaison du Logos, souffrance du Logos, clouage du Logos, mort du Logos. Et, après avoir fait une place à l’homme, je vais parler ainsi : en premier lieu, comprends donc le Logos ; ensuite, tu comprendras".

    8.4.3 Deuxième traité du grand Seth

    Date estimée : 100-200 A J.

    Langue originale : copte.

    Source en ligne : [http://www.ftsr.ulaval.ca/bcnh/traductions/grseth.asp ( français). ]

    Extraits :

    « Et j’étais dans la ****** des lions. Quant au plan qu’ils ont ourdi contre Moi en vue de la destruction de leur erreur et de leur déraison, je n’ai pas combattu contre eux comme ils en avaient délibéré. Au contraire, je n’étais nullement affligé. Ils m’ont châtié ceux-là, et je suis mort, non pas en réalité mais en apparence, car les outrages qu’ils m’infligeaient restaient loin de Moi. Je rejetai loin de Moi la honte et je ne faiblis pas devant ce qui m’a été infligé de leurs mains. J’allais succomber à la crainte.

    Et Moi, j’ai « souffert » à leurs yeux et dans leur esprit, afin qu’ils ne trouvent jamais nulle parole à dire à ce sujet. En effet, cette mort qui est mienne et qu’il pensent être arrivée, pour eux dans leur erreur et leur aveuglement, car ils ont cloué leur homme pour leur propre mort. Leurs pensées en effet ne me virent pas car ils étaient sourds et aveugles, mais en faisant cela, ils se condamnaient.

    Ils m’ont vu, ils m’ont infligé un châtiment. C’était un autre, leur père. Celui qui buvait le fiel et le vinaigre, ce n’était pas Moi. Ils me flagellaient avec le roseau. C’était un autre, celui qui portait la croix sur son épaule, c’était Simon. C’était un autre qui recevait la couronne d’épines. Quant à Moi, je me réjouissais dans la hauteur, au-dessus de tout le domaine qui appartient aux archontes et au-dessus de la semence de leur erreur, de leur vaine gloire et je me moquais de leur ignorance. Et j’ai réduit toutes leurs puissances en esclavage. En effet, lorsque je descendis, nul ne me vit car je me transformais, échangeant une apparence pour une autre et, grâce à cela, lorsque j’étais à leurs portes, je prenais leur apparence. En effet, je les traversai facilement et je voyais les lieux, et je n’éprouvai ni peur ni honte, car j’étais immaculé. Et je leur parlais, me mêlant à eux par l’intermédiaire des miens, et foulant aux pieds leur dureté ainsi que leur jalousie et éteignant leur flamme. Tout cela, je le faisais par ma volonté, afin d’accomplir ce que je voulais dans la volonté du Père d’en haut. »


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    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:24

    8.4.4 Témoignage de Barnabé (évangile de)

    Chapitre 214

    Sorti de la maison, Jésus se retira dans le jardin pour prier selon sa coutume. Il priait en effet, en ployant cent fois les genoux et en se prosternant la face contre terre.

    Judas, qui connaissait l’endroit où se trouvait Jésus avec ses disciples, alla chez le pontife et dit : "Si vous voulez me donner ce que vous m’avez promis, je livrerai cette nuit entre vos mains ce Jésus que vous cherchez. Il se trouve seul avec onze compagnons." Le pontife répondit : "Combien désires-tu ? " Judas répondit : "Trente deniers d’or !" Le pontife lui compta aussitôt l’argent et envoya un pharisien chez le gouverneur et chez Hérode pour prendre des soldats. Ils en fournirent une légion car ils craignaient le peuple. Ils prirent les armes et sortirent de Jérusalem avec des lumières et des lanternes sur des bâtons.

    Chapitre 215

    Comme les soldats et Judas approchaient de l’endroit où se trouvait Jésus, celui-ci entendit venir beaucoup de monde. Il eut peur et se retira dans la maison. Les onze dormaient. Mais Dieu voyant le périple que courait son serviteur ordonna à Gabriel, Michel, Raphaël et Uriel, ses serviteurs, d’enlever Jésus du monde. Les saints anges vinrent et enlevèrent Jésus par la fenêtre qui fait face au midi. Ils l’emportèrent et le mirent au troisième ciel avec des anges, bénissant Dieu à jamais.

    Chapitre 216

    Judas fit irruption le premier dans la pièce d’où Jésus avait été enlevé et où dormaient les onze. Alors, l’admirable Dieu agit admirablement : Judas devint si semblable à Jésus par son langage et dans son visage que nous crûmes que c’était Jésus.

    Judas, lui, nous ayant réveillés, cherchait où était le Maître. Mais, stupéfaits, nous répondîmes : "C’est toi, Seigneur, notre Maître ! Nous as-tu oubliés ? " Mais il nous dit en souriant : "Etes-vous fous ? Je suis Judas Iscariote."

    Tandis qu’il parlait, la milice entra et on mit la main sur lui car il était en tout semblable à Jésus. Quant à nous, après avoir entendu les paroles de Judas et vu la foule des soldats, comme hors de nous-mêmes, nous nous enfuîmes. Jean qui dormait enveloppé d’un drap s’éveilla et s’enfuit. Comme un soldat l’avait saisi par le drap, il laissa le drap et se sauva nu, car Dieu avait exaucé la prière de Jésus et sauvé les onze du mal.

    Chapitre 217

    Les soldats s’emparèrent de Judas et le ligotèrent non sans dérision car il niait la vérité qu’il était Jésus. Ils lui disaient en se moquant de lui : "Ne crains pas, Seigneur, nous sommes venu pour te faire roi d’Israël ! Nous ne t’avons ligoté que parce que nous savons que tu refuses le royaume !" Judas répondit : "Avez-vous perdu la cervelle ? Vous êtes venus prendre Jésus Nazaréen avec des armes et des lanternes comme un voleur et vous m’avez ligoté pour me faire roi, moi qui vous ai conduits ici !" Alors les soldats perdirent patience et à coups de poings et à coups de pieds ils commencèrent à rendre à Judas la monnaie de sa pièce et en furie, ils le conduisirent à Jérusalem.

    De loin, Jean et Pierre suivaient les soldats. Ils affirmèrent à celui qui écrit qu’ils avaient vu tous les interrogatoires auxquels le pontife et le conseil des pharisiens réunis pour mettre à mort Jésus soumettaient Judas. Celui-ci débitait tant de folies qu’il faisait rire tout le monde, tous croyant qu’il était vraiment Jésus et qu’il faisait le fou par crainte de la mort. Les scribes lui mirent un bandeau sur les yeux et disaient en se moquant de lui : "Jésus, Prophète des Nazaréen, - car c’est ainsi qu’ils appelaient ceux qui croyaient à Jésus- , dis-nous qui t’a frappé !" Ils le souffletaient et lui crachaient au visage.

    Le matin venu, le grand conseil des scribes et des anciens du peuple se réunit. Le pontife et les pharisiens cherchaient de faux témoins contre Judas, croyant que s’était Jésus. Ils ne trouvaient pas ce qu’ils cherchaient. Que dis-je, les pontifes croyaient que Judas était Jésus ! Mais tous les disciples et même celui qui écrit le croyaient. La pauvre vierge mère de Jésus, elle-même, le croyait, ainsi que ses parents et ses amis et la douleur de tous était incroyable ! Vive Dieu, celui qui écrit avait oublié que Jésus lui avait dit qu’il serait enlevé de monde, qu’il souffrirait dans un autre et qu’il ne mourrait qu’aux approches de la fin de monde.

    Aussi se rendit-il près de la croix avec la mère de Jésus et Jean.

    Le pontife se fit amener Judas toujours ligoté et l’interrogea sur ses disciples et sa doctrine. Judas comme privé de sens ne répondit rien là-dessus. Aussi le pontife l’adjura-t-il par le Dieu vivant d’Israël de lui dire la vérité. Judas répondit : "Je vous ai dit que je suis Judas Iscariote qui vous ai promis de livrer Jésus de Nazareth entre vos mains, mais vous, je ne sais pas par quel artifice, vous êtes sortis de vous-mêmes ! Vous voulez à tout prix que je sois Jésus !" Le pontife répondit : "Séducteur pervers, par ta doctrine et tes faux miracles tu as trompé tout Israël de la Galilée jusqu’ici à Jérusalem, et maintenant tu crois échapper au juste châtiment qui te revient en faisant le fou ! Vive Dieu, tu n’échapperas pas !"

    Cela dit, il ordonna à ses serviteurs de lui donner des soufflets et des coups de pieds pour lui faire recouvrer les esprits. Les serviteurs du pontife lui firent alors subir un traitement incroyable. Ils s’ingénièrent à trouver du nouveau pour faire plaisir au conseil. Ils l’habillèrent en jongleur et lui donnèrent tant de coups de poings et de coups de pieds qu’il aurait fait pitié aux Cananéens s’ils l’avaient vu ainsi. Mais les pontifes, les pharisiens et les anciens du peuple avaient le cœur si endurci contre Jésus qu’ils prenaient plaisir à voir Judas traité de cette manière en croyant qu’il était vraiment Jésus.

    Puis, toujours ligoté, ils l’emmenèrent chez le gouverneur. Or celui-ci aimait Jésus en secret. Persuadé que Judas était Jésus, il le fit entrer dans sa chambre et lui demanda pour quelle raison les pontifes et le peuple le livraient entre ses mains. Judas répondit : "Si je te dis la vérité, tu ne me croiras pas car tu es sans doute trompé comme le sont les pontifes et les pharisiens." Croyant qu’il voulait parler de la loi, le gouverneur répondit : "Ne sais-tu pas que je ne suis pas juif et que ce sont les pontifes et les anciens de ton peuple qui t’ont livré entre mes mains ? Dis-nous donc la vérité pour que je fasse ce qui est juste, car j’ai le pouvoir de te libérer ou de te donner la mort." Judas répondit : "Seigneur, crois-moi, si tu me donnes la mort, tu feras un grand péché car tu tuera un innocent. En effet je suis Judas Iscariote et non pas Jésus. Lui, c’est un magicien. Il m’a transformé ainsi par son artifice.

    Le gouverneur s’étonna fort en l’entendant ; aussi cherchait-il à le libérer. Il sortit dehors et dit en souriant : "De deux choses, il y en a au moins une pour laquelle il n’est pas digne de mort, mais plutôt la compassion. Il prétend - dit le gouverneur- qu’il n’est pas Jésus, mais un certain Judas qui guida la milice pour prendre Jésus. Et il dit que Jésus de Galilée l’a ainsi transformé par son art magique. Si c’est vrai, ce serait un grand péché de le tuer, puisqu’il serait innocent. Mais si c’est Jésus et qu’il le nie, il a certainement perdu l’esprit et il serait impie de tuer un fou !". Les pontifes, les anciens du peuple ainsi que les scribes et les pharisiens s’écrièrent avec force : "C’est Jésus de Nazareth que nous connaissons, car si ce n’était pas ce malfaiteur, nous ne l’aurions pas livré entre vos mains. Et il n’est pas fou non plus, mais plutôt fourbe ; il cherche à échapper de nos main par cet artifice ; mais la sédition qu’il fomenterait en s’enfuyant, serait pire que la première !" Pour se débarrasser de ce cas, Pilate - c’était le nom du gouverneur- dit : "Il est Galiléen. Or Hérode est roi de Galilée et il ne m’appartient pas de juger ce cas. Emmenez-le donc chez Hérode !"

    Ils conduisirent alors Judas chez Hérode. Depuis longtemps celui-ci souhaitait que Jésus vienne chez lui ; mais Jésus ne l’avait jamais voulu car Hérode était païen et adorait les dieux faux et menteurs, vivant à la manière des nations impures. Chez lui, Hérode interrogea Judas sur beaucoup de sujets, mais Judas y répondait hors de propos en niant qu’il était Jésus. Alors Hérode se moqua de lui avec toute sa cour et le fit habiller de blanc comme on habille les fous. Puis il le renvoya à Pilate en lui disant : "Ne soit pas injuste envers le peuple d’Israël !" Hérode écrivit cela parce que les pontifes, les scribes et les pharisiens lui avaient donné une bonne somme d’argent.

    L’ayant pris par un serviteur d’Hérode, le gouverneur feignit de vouloir libérer Judas, lui aussi pour gagner de l’argent. Il le fit flageller par ses serviteurs qui furent payés par les scribes pour le faire tuer sous le fouet.

    Mais Dieu qui avait décrété ce qui devait arriver garda Judas pour la croix afin qu’il reçoive cette horrible mort qu’il avait vendue à d’autres. Il ne laissa pas mourir Judas sous le fouet, bien que les soldats le flagellent tant que son corps pleuvait du sang. Puis par moquerie, ils l’habillèrent d’une vielle robe de pourpre en disant : "Il convient d’habiller notre nouveau roi et de le couronner." Ils prirent des épines et firent une couronne semblable à celle d’or et de pierres précieuses que les rois portent sur la tête. Ils placèrent cette couronne d’épines sur la tête de judas, lui mirent dans la main un roseau en guise de sceptre et ils le firent asseoir en un lieu élevé. Les soldats venaient devant lui, s’inclinaient par moquerie et le saluaient comme "Roi des Juifs !" Ils étendaient la main pour recevoir des cadeaux puisque les nouveaux rois ont coutume d’en donner. Mais comme ils ne recevaient rien, ils frappaient Judas en disant : "Comment es-tu couronné, roi fou, si tu veux ni payer tes soldats ni tes serviteurs ?"

    Les pontifes, les scribes et les pharisiens voyant que Judas ne mourait pas sous le fouet et craignant que Pilate ne le laissât libre, donnèrent de l’argent au gouverneur. L’ayant reçu, celui-ci livra Judas aux scribes et pharisiens comme méritant la mort. Avec lui, ils condamnèrent deux voleurs à mourir en croix.

    Ils l’emmenèrent au mont Calvaire où on suspendait les malfaiteurs. Là, ils le crucifièrent nu pour que la moquerie soit plus grande. Judas ne faisait vraiment autre que crier : "Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, car le malfaiteur a fui et moi je suis tué à tort ? "

    En vérité, je le dis, sa voix, son visage et sa personne ressemblaient tellement à Jésus que ses disciples et ses fidèles, croyaient tout à fait que c’était Jésus. Certains d’entre eux s’éloignèrent de la doctrine de Jésus, en croyant qu’il était faux Prophète et qu’il avait opéré ses miracles grâce à la magie. Jésus en effet avait dit qu’il ne mourrait qu’aux approches de la fin du monde et qu’à ce moment-là il serait enlevé du monde.

    Mais ceux qui demeurèrent fermes dans sa doctrine étaient si affligés de douleur en voyant mourir celui qui lui ressemblait qu’ils ne se rappelaient pas ce qu’il avait dit. Aussi en compagnie de la mère de Jésus, allèrent-ils au mont Calvaire. Ils se tinrent non seulement présents à mort de Judas, en pleurant toujours, mais encore par l’intermédiaire de Nicodème et de Joseph d’Arimathie, ils réclamèrent au gouverneur le corps de Judas pour l’ensevelir. Ils l’enlevèrent de la croix en un tel deuil que certainement personne ne le croirait, et l’ayant enveloppé avec cent livres de parfum précieux, ils l’ensevelirent dans le monument neuf de Joseph.


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    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:26

    8.4.5 Apocalypse copte de Pierre

    Libellé : Apocalypse copte de Pierre.

    Date estimée : 200-255 A J.

    Langue originale : copte.

    Source en ligne : [http://www.gnosis.org/naghamm/apopet.html( anglais)].

    Présentation : C’est là une vision de la crucifixion assez mal connue chez les chrétiens de nos jours : un Jésus rieur au-dessus de la croix, avec une enveloppe charnelle de Jésus qui est Simon de Cyrène (selon cette doctrine, celui qui a été crucifié c’est Simon de Cyrène, Jésus et Simon ayant échangé leurs traits).

    Extraits :

    « Et je dis " qu’est ce que je vois, Seigneur, est-ce vous-même qu’ils prennent .....Ou qui est celui-ci, heureux et riant sur l’arbre ? Et est-ce un autre dont les pieds et les mains sont frappés ?".......le sauveur me dit : " celui que tu as vu sur l’arbre, heureux et riant, celui-là est le Jésus vivant. Mais celui-ci auquel on cloue les mains et les pieds et sa partie charnelle qui est un substitut mis à la honte, celui qui est venu est son semblant, regarde lui et moi »

    Source en ligne : [http://www.bibliographe.com/html/la_crucifixion_de_jesus.html] (français)

    8.4.6 Un simulacre de crucifixion

    « Un simulacre de crucifixion a eu lieu dans un jardin privé (loin des regards). Jésus était encore vivant en 45. Une preuve "formelle" trouvée par Béranger Saunière à Rennes le Château.

    Jésus n’a pas été crucifié. Simon de Cyrène a pris sa place.

    Le prieuré de Sion est en possession de l’élément irréfutable susceptible de fournir la preuve des hypothèses [...]

    Les Druzes firent également partager aux Templiers leur vision d’un Christ autre que Jésus de Nazareth... celui-ci n’étant que l’apparence de l’Envoyé divin qui ne serait pas mort sur la Croix...

    La crucifixion du christ est une fiction purement psychique.

    Le christ n’a pas été crucifié. Il n’a pas choisi de mourir ainsi. Une conspiration s’organisa dans laquelle Judas joua un rôle, une tentative pour organiser un martyr sans le christ.

    L’homme choisi a été drogué -d’où la nécessité de l’aider à porter sa croix (Luc 23)- et on lui a dit qu’il était le christ. Il crut qu’il l’était.

    Pierre a renié trois fois le Seigneur (Matthieu 26).

    En fait, il s’était rendu compte que celui qui était pendu n’était pas le christ. "Pourquoi, Pierre, m’as tu renié ?" vient du faux christ.

    La crucifixion s’est passée dans une autre période spatio-temporelle. Elle a eu lieu dans une autre réalité et a "émergé historiquement en tant qu’idée".

    La crucifixion du Christ était une insertion holographique. Elle n’a pas réellement eu lieu. »

    8.4.7 Témoignages de scientifiques de l’Imperial College de Londres

    Deux scientifiques de la Faculté de médecine de l’Imperial College de Londres soutiennent que l’image de la crucifixion de Jésus, le symbole du christianisme, est erronée.

    D’après leur étude, il n’existe aucune preuve que Jésus a été crucifié de cette façon.

    Source en ligne : http://64.233.183.104/search ?q=cache :UmoEXvLVbfAJ :tf1.lci.fr/infos/sciences/0,,3293190,00.html+non+crucifixion+J%C3%A9sus&hl=fr&ct=clnk&cd=5 (français)

    « Le crucifix est l’emblème du christianisme depuis plus de 2 000 ans. Il symbolise la souffrance du christ sur sa croix et suscite l’adoration de milliards de croyants. Deux scientifiques de la Faculté de médecine de l’Imperial College de Londres remettent pourtant en cause l’exactitude de la scène. L’image qui a traversé les siècles, celle d’un homme cloué sur la croix par les mains et les pieds, les bras étendus et la tête en haut, n’a jamais été étayée scientifiquement, relève l’étude publiée dans le numéro d’avril du Journal of the Royal Academy of Medicine. "Les preuves disponibles montrent que les gens étaient crucifiés dans différentes positions et que différents moyens étaient employés pour les fixer sur la croix", précise l’étude.

    Des techniques de crucifixion extrêmement variées

    Pour étayer leur argumentation, Piers Mitchell et Matthew Maslen ont passé au peigne fin l’ensemble des études et documents disponibles sur les causes médicales de la mort du Christ. Les techniques de crucifixion étaient extrêmement variées, soulignent les auteurs, mais toutes provoquaient finalement la mort du supplicié. "Les victimes n’étaient pas nécessairement positionnées la tête en haut, ni forcément fixées par des clous enfoncés dans le pied de l’avant vers l’arrière", expliquent-ils, sans pour autant remettre en cause la crucifixion elle-même.

    Les croix étaient érigées dans toutes les orientations possibles, avec les suppliciés parfois la tête en bas, attachés avec des cordes et non des clous, voire cloutés par les parties génitales. "Si le supplicié était crucifié la tête en haut, un support en bois pouvait être ajouté pour soutenir le poids de la victime et prolonger ainsi le supplice", précisent les deux scientifiques.

    Aucune preuve suffisante sur la façon dont les gens mourraient.

    Sur la plan archéologique, une seule preuve des méthodes de crucifixion employées à l’époque a été retrouvée en Israël : un squelette de pied avec un clou de 11,5 centimètres planté par le travers et qui était celui d’un Juif nommé Yehonanan ben Hagkol, si l’on en croit une inscription trouvée dans un ossuaire tout proche. Aucune trace de clou n’avait en revanche été retrouvée au niveau des poignets et des avant-bras. "Il n’existe à l’heure actuelle aucune preuve suffisante sur la façon dont les gens mourraient sur la croix à l’époque romaine", résument les auteurs. "Et il est vraisemblable que la position dans laquelle ils ont été crucifiés est déterminante pour établir les causes physiques de la mort", concluent-ils, appelant à de nouvelles recherches sur ce sujet. D’après AFP - le 29/03/2006 - 17h24 »

    ----------------------------------------------NOTES----------------------------------------------

    [1] John Toland, (1670 - 1722) philosophe du panthéisme (proche de Spinoza) premier ‘‘Grand Druide’’ présumé du ‘‘Druid Order’’. Il a donné son nom à la première vente des rites forestiers de la région de Paris et du premier groupe de maçons pour la résurgence de la maçonnerie du bois.


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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 10. Muhammad dans le Nouveau Testament

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:29

    10. Muhammad dans le Nouveau Testament

    Il ne fait pas de doute que Jésus a annoncé la venue de Mohammed dans l’évangile. Nous venons de voir les propos de Jésus rapportés à cet effet dans le Coran ; c’est donc une certitude car le Coran est inaccessible à l’erreur du fait qu’il est protégé par Dieu :

    « Le faux ne l’atteint de nulle part. » s41 v42 (Foussilat)

    « C’est Nous qui avons révélé le Coran et c’est Nous qui le protégeons. » s15 v9 (al-Hijr)

    La mention de Mohammed dans les Ecritures est annoncée dans un autre verset de la Sourate al-A’raf :

    « Et Ma miséricorde embrasse toute chose ; Je la destine à ceux qui Me craignent, qui font la Zakât et qui croient en Nos signes, à ceux qui suivent le Messager, le prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Torah et l’Evangile, et qui leur recommande le bien, et leur interdit le mal, qui déclare licite pour eux ce qui est bon et illicite ce qui est impur, qui les soulage du fardeau et des jougs qui étaient sur eux » s7 v157

    Il résulte de ces énoncés coraniques que Mohammed est bel et bien mentionné dans les Ecritures ; cependant, la disparition ou la dissimulation de l’Evangile authentique, la falsification d’une partie des enseignements de Jésus, les mauvaises interprétations sont des obstacles de nature à nous rendre la tâche difficile.

    Mais comme la vérité ne disparaît pas même si elle s’éclipse, il se trouve que cette annonce a pu, grâce à Dieu, survivre aux péripéties de l’histoire et aux manipulations humaines.

    En vérité, Jésus a annoncé Mohammed sous différentes appellations et à plusieurs reprises :

    10.1 Les Juifs attendaient un Prophète

    Les questions posées par les Juifs (Prêtres et lévites) à Jean Baptiste montrent à l’évidence qu’ils attendaient un prophète :

    « Qui es-tu ? Interrogèrent Jean Baptiste ! Et il dit la vérité sans la nier : Je ne suis pas le Christ.

    Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Je ne le suis pas.

    Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non » Jean 1.20-22

    Compte tenu de ces questions, il est évident que les Juifs, au temps de jésus, attendaient trois messagers dans l’ordre suivant : Elie, le Christ, le prophète. Les Juifs savaient selon les Ecritures qu’un grand prophète devait venir. Ils connaissaient ses caractéristiques et le lieu même de son apparition, c’est pour cette raison qu’ils l’appelaient le prophète de manière définie, le prophète et non un prophète, sachant qu’il s’agit d’un prophète qui doit être « le sceau des prophètes ». Qui est donc ce prophète qui devait venir après Jésus ? Nous y reviendrons.

    10.2 L’approche du royaume des cieux

    Qu’est-ce que le royaume des cieux ?

    « Or en ces jours-là, paraît Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché. » Matthieu 3.1-2 ; Marc 1.15

    Le mot royaume des cieux ou royaume de Dieu désigne la révélation, la prophétie, le règne de la loi de Dieu. Ce même mot est employé dans d’autres endroits du Nouveau Testament pour désigner le Paradis. Mais c’est le premier sens qui nous intéresse dans cette démonstration.

    Cette prophétie ne vise pas Jésus pour plusieurs raisons :

    a) Jésus était là en Galilée lorsque Jean Baptiste prononça cette parole ; si cette prophétie visait Jésus, Jean Baptiste aurait dit : Le royaume des cieux est là au lieu de dire : est proche ou s’est approché.

    b) La prophétie implique nécessairement un pouvoir politique. Jésus n’a pas exercé les fonctions de chef politique ou de chef d’Etat ; son message est un message purement spirituel ne comportant pas de lois ni de pouvoir.

    c) Jésus lui-même fit le même prêche sur l’approche du royaume des cieux :

    « Jésus, ayant appris que Jean avait été livré [...] Dès ce moment, Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4.12-17)

    « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » Matthieu 4.23

    « Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche » Matthieu 10.5-8

    Ce royaume de Dieu est évoqué dans la vision du roi Nabucadnestar interprétée par Daniel (2.44) ainsi que dans la vision de Daniel concernant le fils de l’homme (Daniel 7.13-14)

    Jésus Christ avait enseigné à ses disciples de prier pour que le Règne vienne :

    « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; » Matthieu 6.9-10 ; Luc 11.1-4)

    « Car encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. » Hébreux 10:37

    A la lumière de ces déclarations, il apparaît clairement que Jean baptiste et Jésus Christ eurent tous deux pour mission entre autres d’annoncer l’approche du royaume des cieux qui viendra après eux.

    Jésus a averti les Juifs que le Royaume de Dieu leur sera enlevé et sera donné à une nation qui en rendra les fruits.

    « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits » Matthieu 21.43

    Il explique les raisons du transfert du royaume de Dieu par la parabole de la vigne et des vignerons qui détournèrent à leur profit les fruits (Matthieu 21.33-44 ; Marc 12.1-12 ; Luc 20.9-1Le fils de Maryam et son frère Mohammad Icon_cool.

    Cette déclaration de Jésus nous permet de mieux comprendre le sens du mot ‘‘Royaume de Dieu’’. En d’autres termes, le royaume de Dieu est la charge ou la fonction que Dieu confie à une nation pour Le faire connaître au monde, pour répandre et appliquer Son message. Cette fonction était confiée aux juifs, mais ces derniers en ont abusé. Ils ont tué les prophètes, transgressé et falsifié la parole de Dieu ; plus grave est le fait de l’avoir dissimulée ; ils l’ont gardée pour eux seulement au lieu de la transmettre aux hommes. Ils ont de ce fait perdu le mérite de ce privilège divin, appelé le royaume de Dieu.

    Le royaume de Dieu a été transféré à la nation arabe qui a reçu le message du Coran par l’intermédiaire du Prophète Mohammed.

    Ce don est conforme à la promesse de Dieu à l’égard d’Ismaël. Dieu a béni Ismaël et a promis de faire de lui une grande nation : « Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation » Genèse 17.20

    « Dieu entendit la voix de l’enfant ; et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit : qu’as-tu Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. Lève-toi, prend l’enfant, saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation » Genèse 21.17-18

    Quelle est donc cette grande nation ? C’est la nation de l’Islam et du prophète Mohammed (psl)

    Dans un autre passage, Dieu dit : « Je ferai aussi une nation du fils de ta servante ; car il est ta postérité » Genèse 21.13

    Le fils de la servante d’Abraham est Ismaël. La nation qui est sortie de lui est la nation arabe et la nation arabe a engendré Mohammed.

    En fait, Dieu a procédé à un juste partage du temps de gestion de son royaume par les Juifs et les Arabes qui sont les descendants des deux fils d’Abraham. Les juifs avaient en quelque sorte le monopole de la prophétie, c’est-à-dire du royaume de Dieu depuis Moïse jusqu’à Jésus.

    Depuis Mohammed, le royaume de Dieu se trouve dans la nation arabe. Il semble qu’en terme de temps, Dieu ait procédé à un partage équitable entre les descendants d’Isaac et les descendants d’Ismaël, autrement dit entre les Juifs et les Arabes. Jésus a servi et servira, lors de son retour, d’interface entre les deux périodes de règne du Royaume de Dieu.

    10.3 Le fils de l’homme

    Le mot fils de l’homme est mentionné 235 fois dans la Bible. Ce titre est appliqué à des prophètes comme Ezéchiel (Ez 2.1), Daniel (Daniel 8.17) et à l’homme d’une manière générale. Jésus est aussi appelé « Fils de l’homme » dans de nombreux passages de l’Evangile.

    Ce titre est également employé pour désigner un personnage qui viendra après Jésus qui établira le règne éternel ou le royaume de Dieu.

    Le Prophète Daniel évoque ce personnage qui sera suivi par les peuples, les nations et les hommes de toutes les langues et auquel on donna la domination, la gloire et le règne :

    « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit » Daniel 7.13-14

    Le sens de l’expression « les nations, et les hommes de toutes les langues le servirent » réside dans le fait que tout musulman, à chaque prière, bénit le nom de Mohammed et lui adresse le salut. Les musulmans de tous bords et de toutes langues prient sur le Prophète Mohammed matin et soir au cours des fêtes religieuses ainsi que des cérémonies de mariages, de naissances, de décès ; ils prononcent la formule (Paix et Salut sur lui) chaque fois que son nom est mentionné.

    Jésus a parlé de ce même fils de l’homme à plusieurs occasions :

    « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis, en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël, que le fils de l’homme sera venu » Mt 10.23

    Comme d’habitude, les chrétiens disent que cette prophétie concerne Jésus. Alors que cette affirmation est totalement démentie par la réalité.

    a) Mohammed étant venu, Jésus n’est pas encore venu

    La prophétie dit que le fils de l’homme sera venu avant que les disciples n’aient achevé de parcourir les villes d’Israël.

    Or, la question est simple : Est-ce que Jésus est venu avant que les disciples n’aient achevé de parcourir les villes d’Israël ? La réponse est non !

    Qui est venu alors depuis que Jésus est parti ? Le Prophète Mohammed !

    Une autre preuve que la prophétie ne s’applique pas à Jésus réside dans l’emploi du verbe venir et non revenir. Il est bien dit « que le fils de l’homme sera venu ». Si c’était Jésus qui est visé, il aurait dit « sera revenu » ou « sera de retour », puisque pour Jésus, il s’agirait d’un retour et non pas d’une venue.

    b) La navette des anges qui montent et descendent sur le fils de l’homme

    « En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » Jean 1.51

    Il s’agit d’une part de l’Ange Gabriel qui faisait la navette entre Dieu et Mohammed à l’occasion de la révélation du Coran, et d’autre part des Anges qui descendent chaque année durant la nuit du Destin pour assister les musulmans dans leur veillée de prière et de récitation du Coran. Aussi, lors des batailles menées par le Prophète Mohammed, les anges montaient et descendaient du ciel afin d’y prendre part.

    c) La nourriture que le Fils de l’homme donnera

    « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle que le Fils de l’homme vous donnera » Jean 6.27

    Jésus parle de la nourriture spirituelle puisque c’est elle qui subsiste pour la vie éternelle.

    Il est important de souligner que Jésus parle au futur, preuve qu’il ne s’agit nullement de l’évangile mais d’un message ultérieur. Cette nourriture est donc le Coran et le Hadith « que le Fils de l’homme vous donnera ». De toute évidence, Jésus ne parle pas de lui-même ; non seulement il parle au futur mais aussi à la troisième personne du singulier. Très certainement, il parle d’un événement qui devait se produire ultérieurement et d’un Fils de l’homme qui devait venir pour donner la nourriture spirituelle. Il s’agit sans conteste du Coran et du prophète Mohammed :

    « Certes, ce Coran guide vers ce qu’il y a de plus droit » s17 v9

    « Ce Coran que Nous révélons est une guérison et une miséricorde pour les croyants » s17 v82

    « Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah » s5 v15

    La nourriture spirituelle annoncée par Jésus Christ trouve son explication dans les caractéristiques susmentionnées du Coran.

    d) Le Fils de l’homme que Dieu a marqué de son sceau

    « Car c’est lui (le Fils de l’homme) que le Père, que Dieu a marqué de son sceau » Jean 6.27

    C’est le prophète Mohammed qui est marqué du sceau de la prophétie entre les épaules.

    Il est notoirement connu que le prophète Mohammed portait entre les épaules le sceau de la prophétie que plusieurs compagnons ont vu.

    Dieu dit : « Non, Mohammed n’est le père d’aucun homme d’entre vous, mais le Messager de Dieu et le sceau des Prophètes » (s33 v40).


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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty Re: Le fils de Maryam et son frère Mohammad

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:30

    As-Sâ’ib ibn Yazîd a dit :

    « Ma tante maternelle m’emmena chez le Prophète (psl). - "O Envoyé d’Allah, lui dit-elle, voici le fils de ma sœur ; il est malade". Le Prophète passa sa main sur ma tête et appela sur moi les bénédictions du Ciel. Ensuite, il fit ses ablutions ; je bus de l’eau restante de ses ablutions et me tins debout derrière lui. Entre ses deux épaules, je vis le sceau de la prophétie qui ressemblait à l’œuf de la perdrix. » Muslim, Hadith n° [Arabe uniquement] 4328.

    Salman Al Farisi, lui aussi déclare avoir vu le sceau de la prophétie entre les épaules du Prophète (Paix et Salut sur lui) : « Un jour j’assistais, dit-il, aux funérailles d’un Compagnon qui venait de mourir. Je m’approchai du Messager de Dieu dans le cimetière. Après l’avoir salué, je me tins derrière lui dans l’espoir de voir le sceau de la Prophétie. Ses épaules étaient nues et le sceau était exactement là où le moine m’avait indiqué. Je ne pus m’empêcher de l’embrasser en pleurant, après quoi je lui racontai mon histoire. Il était très content et voulait que ses Compagnons l’écoutent aussi » ( Ibn Hisham, Sira, 1:228-34).

    C’est la raison pour laquelle Jésus évoque le mot ‘‘sceau’’ : « car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau ».

    e) Dieu le glorifiera bientôt

    « Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt » Jean 13.32

    Glorifier signifie auréoler, bénir, exalter, immortaliser, honorer quelqu’un ou quelque chose en proclamant ses mérites. Poème qui glorifie les actions, les hauts faits de quelqu’un, « la lumière glorifie les objets ».

    Jésus ne parle pas de lui-même, il parle au futur. Il s’agit du prophète Mohammed que Dieu a glorifié. Le Coran dit :

    « Dieu et Ses anges bénissent le Prophète. Ô croyants ! Bénissez-le et appelez sur lui le salut » s33 v56

    10.4 Le Paraclet, le consolateur, le défenseur, l’intercesseur, le conseiller, l’avocat

    Je m’abstiens de discuter de l’orthographe du mot qui à l’origine était écrit « Periclytos » et qui signifie exactement ce que dit le Coran « Ahmad », le ‘‘glorieux’’ ou ‘‘le vénéré’’. Ce terme est devenu ‘‘Paracletos’’ qui a donné en français paraclet, défenseur, intercesseur, conseiller, avocat.

    Je reprends toute la prophétie dans ses différentes formulations :

    « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur afin qu’il demeure éternellement avec vous » Jean 14.15,16

    « Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » Jean 14.26

    « Il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage. » Jean 15.27

    « Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, (version protestante), il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, (version catholique) il mettra le monde dans son tort, du chef de péché, du chef de justice et du chef de jugement » Jean 16. 7-9

    « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » Jean 16.13-15

    Les chrétiens appliquent cette prophétie à l’Esprit Saint, ce qui est faux sur toute la ligne pour une raison simple : aucune de ces caractéristiques ne correspond à l’Esprit Saint. Le Paraclet, le Consolateur est un être humain qui entend et qui parle, tandis que l’Esprit Saint est un ange. Il n’y a aucun doute là-dessus, ce que nous allons voir dans les développements suivants :

    1- Le Paraclet est un homme, l’Esprit Saint est un ange qui a animé les Juges, David, Saül, Jésus et bien d’autres. La venue du Paraclet était conditionnée par le départ de Jésus : « car si je ne m’en vais pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jean 16.7). Alors que l’Esprit Saint était déjà avec Jésus et les apôtres (Matthieu 12.28 ; Luc 3.22) ; en outre, quand Jésus envoya les apôtres, « il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20.22-23).

    2-Le fait que Jésus parle d’un autre Paraclet, exclut entièrement qu’il puisse s’agir d’un ange. Un avocat qui nous dit : je pars, et je vous envoie un autre avocat, allez-vous comprendre que l’avocat qui viendra est un ange ? Non ! Cela signifie un autre défenseur, un autre intercesseur auprès de Dieu, un autre comme Jésus, un autre prophète. Les premiers chrétiens n’ont à aucun moment considéré le paraclet comme un ange. Ils considéraient le paraclet comme un prophète. C’est pourquoi, il y a eu des personnages comme Montan et Mani qui furent proclamés paraclet.

    3-Le consolateur rendra témoignage de Jésus de même que les apôtres rendront témoignage de lui. La similitude de témoignage (par le consolateur et les apôtres) implique que ce consolateur est un être humain comme les apôtres.

    De plus, l’Esprit Saint n’a rendu aucun témoignage de Jésus. En revanche, le témoignage de Mohammed à l’égard de Jésus est très fort et impressionnant. Par la bouche de Mohammed, Jésus est qualifié d’enfant pur, béni, juste, vertueux, un signe pour les gens, une miséricorde, un Prophète, un Messager d’Allah, Son verbe, un Esprit (souffle) émanant de lui, illustre dans ce monde et dans l’au-delà, l’un des rapprochés d’Allah.

    4-Jésus a utilisé le verbe « envoyer » : « si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16.7). En prononçant cette parole, Jésus était encore là avec les apôtres, l’Esprit Saint avec lui, qui va-t-il envoyer donc ? On n’envoie pas aux apôtres quelqu’un qui a toujours vécu avec eux !

    5- Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. L’Esprit Saint a-t-il confondu le monde ? Non ! Les Apôtres ont-ils annoncé quelque chose de nouveau ou confondu quiconque lorsqu’ils furent remplis du Saint-Esprit le jour de la pentecôte (Actes 2.1-4) ? Non ! Au contraire, tout a été fait pour que les chrétiens puissent dormir tranquille sur leurs deux oreilles, ni justice, ni jugement, le salut étant garanti.

    En revanche, Mohammed a confondu le monde et au premier chef les gens du Livre. Les Juifs pour n’avoir pas cru en Jésus et les chrétiens pour l’avoir divinisé ou considéré fils de Dieu ou pour avoir inventé la Trinité. Il suffit de se référer au Coran pour se rendre à l’évidence que Mohammed a confondu le monde en matière de péché, de justice et de jugement.

    6- il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

    Ce dernier passage commence par ceci : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. » Jean 16.12, 13

    Dans quelle vérité furent conduits les apôtres lorsqu’ils furent remplis de l’Esprit Saint ? Aucune ! S’il y avait quelque chose, nous l’aurions appris. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui aurait des secrets sur ce point, je lui donne la parole ?

    Mohammed, au contraire, a apporté le Coran plein de vérité sur le passé, le présent et le futur.

    Mohammed n’a pas parlé de son propre chef, il n’a fait que transmettre la Parole de Dieu qui lui a été dictée par l’Ange gabriel.

    « Et il ne dit rien sous l’effet de la passion, ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » s53 v4

    En lisant le Coran, on s’aperçoit à l’évidence que c’est Dieu qui parle par la bouche de Mohammed. L’impératif : ‘Dis’ y est mentionné 333 fois. Les Surates (chapitres) commencent par : « Au Nom d’Allah le Clément, le Miséricordieux ».

    « C’est en toute vérité que ce Coran est révélé et il est l’expression même de la vérité. Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur. C’est un Coran que Nous avons révélé par fragment, afin que tu le récites lentement aux gens. C’est pour cela que Nous l’avons fait descendre graduellement » s17 v105-106

    « N’essaie pas de hâter sa récitation. C’est à Nous qu’il appartient de te l’apprendre et de t’en faciliter la lecture. Au fur et à mesure que Nous le récitons, suis-en la récitation et ce sera à Nous, ensuite, de t’en éclairer le sens » s75 v16-19

    Il n’y a pas un seul mot propre à Mohammed dans le texte du Coran, c’est pour cela que le prophète a dit « Je suis la révélation qui m’est faite ».

    Non, le paraclet ne peut être qu’un homme, un messager comme Jésus, et cet homme n’est autre que Mohammed. Car c’est à lui, Mohammed, et uniquement à lui que s’applique la parole de Jésus. C’est Mohammed qui a fait ce que Jésus a prédit à son sujet, à savoir :

    - il vous enseignera toutes choses.

    - il vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

    - il rendra témoignage de moi.

    - il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement.

    - il vous conduira dans toute la vérité.

    - il ne parlera pas de lui-même.

    - il dira tout ce qu’il aura entendu.

    - il vous annoncera les choses à venir.

    - il me glorifiera.

    - il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera.

    10.5 Le fidèle et véritable

    Dans le livre de l’Apocalypse, Jean dit :

    « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aigue, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. » Apocalypse 19. 11-15

    Les caractéristiques du personnage décrit dans la prophétie correspondent incontestablement à celles de Mohammed. Le Cheval est le symbole des batailles qu’il a menées pour la cause de Dieu. Les qualificatifs ‘‘Fidèle et Véritable’’ s’appliquent à Mohammed. Fidèle est un surnom qui lui fut attribué à la Mecque en raison de sa loyauté : ‘‘al-Amine’’ qui signifie le fidèle ou le digne de confiance. Quant au qualificatif ‘‘véritable’’, le Coran en témoigne avec force :

    « Et toi, en vérité, tu guides vers un chemin droit » s42 v52

    « Et appelle à ton Seigneur. Tu es certes sur une voie droite » s22 v67

    « Certes, Nous t’avons envoyé avec la vérité en annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur » s2 v119 ; s35 v24

    « C’est Lui qui a envoyé Son Messager avec la bonne Direction et la religion de la Vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, n’en déplaise aux idolâtres. » s9 v32

    « Dis : « Ô Gens ! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. » s10 v108

    Il juge et combat avec justice. Contrairement à Jésus qui n’a pas mené de combat parce que le contexte ne s’y prêtait pas, Mohammed était à la fois chef d’Etat, juge et stratège de guerre, le tout sur fond de piété et d’ascétisme. Il jugeait avec justice. Il a dit « Je jure par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, si Fatima (sa fille) se rendait coupable d’une vol, je lui couperais la main. »

    La justice du prophète n’était pas une justice à deux vitesses ; il ne badinait pas sur la juste application de la loi de Dieu. Il combattait avec justice sans dépassements ; ce qui compte chez lui était de satisfaire son Seigneur. Il observait un juste milieu dans toute chose, ce qui a conduit ses ennemis à lui reconnaître ses qualités d’homme de foi, de combat et de justice.

    Les diadèmes sur sa tête symbolisaient sa qualité de Chef d’Etat.

    Le nom écrit « que personne ne connaît, si ce n’est lui-même » est probablement ‘‘l’intercesseur’’ (ach-chafi’e) ou ‘‘l’effaceur’’ (al-Mahi) dont il fut le seul à connaître avant d’en parler à ses compagnons.

    Le vêtement teint de sang symbolise les guerres menées par l’Islam et contre l’islam. Son nom est la parole de Dieu correspond à un hadith où il dit : « je suis la révélation qui m’est faite ». Mohammed s’identifie au Coran qui est la Parole de Dieu. On interrogea Aïcha (qu’Allah soit satisfait d’elle) sur le caractère du prophète, elle répondit : « son caractère était le Coran ».

    Les armées du ciel qui le suivaient sur des chevaux blancs sont les anges qui participaient aux différentes batailles livrées par le prophète contre les païens et les idolâtres. L’épée qui sortait de sa bouche représente le Coran avec lequel le Prophète et sa communauté après lui ont combattu et combattent les nations. Allah lui ordonne de combattre avec le Coran

    « Ne cède donc point aux infidèles et avec ce Coran lutte contre eux avec vigueur. » s25 v52

    La verge de fer est la Chari’a, puisqu’elle s’appuie sur le fer pour l’exécution de ses sentences. La cuve du vin, c’est Mohammed qui foula aux pieds le vin et les boissons enivrantes par ordre de Dieu :

    « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable, écartez-vous en afin que vous réussissiez » s5 v90

    Ce passage de la prophétie suffit à démontrer qu’elle vise Mohammed et non Jésus. Car, non seulement Jésus n’a pas interdit le vin, mais en plus il a changé l’eau en vin quand il a manqué (Jean 2. 9). Par contre Mohammed a effectivement interdit le vin et « le foula de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. »


    Dernière édition par Admin le Mar 2 Déc 2008 - 3:05, édité 1 fois
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    Le fils de Maryam et son frère Mohammad Empty 11. Muhammad dans l’Ancien Testament - Première Partie

    Message par Admin Jeu 16 Oct 2008 - 3:32

    11. Muhammad dans l’Ancien Testament - Première Partie

    Les Livres de l’Ancien Testament contiennent des prophéties concernant un personnage dont les caractéristiques correspondent à celles de Mohammed.

    11.1 La prophétie du Deutéronome

    « Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. » Dt 18.18-20

    A la lumière de cette prophétie, on peut résumer en quatre points les caractéristiques du prophète annoncé, à savoir un prophète comme Moïse, du milieu de leurs frères, Dieu mettra ses paroles dans sa bouche et il parlera au nom de Dieu, c’est le sens de l’expression : ‘‘mes paroles qu’il dira en mon nom’’.

    * Un Prophète comme Moïse :

    Les chrétiens prétendent que la prophétie concerne Jésus. Jésus est-il un prophète comme Moïse ? Est-ce qu’il y a des ressemblances entre Jésus et Moïse ? La réponse est non. Il n’y a pas l’ombre d’une similitude entre Jésus et Moïse.

    Jésus diffère de Moïse par la naissance, le mariage, le décès, le message, bref par la vie et la mort. Par contre, Mohammed est à tous points de vue un Prophète comme Moïse.

    Il existe de nombreux points communs entre Moïse et Muhammad. On se contentera d’en citer quelques-uns :

    a) Moïse est né d’un père et d’une mère, Muhammad aussi est né d’un père et d’une mère. Mais Jésus est né d’une mère seulement, il n’avait pas de père.

    b) Moïse s’est marié et a eu des enfants, Muhammad aussi s’est marié et a eu des enfants ; mais Jésus était célibataire pendant toute sa vie.

    c) Moïse était polygame, Muhammad aussi était polygame.

    d) Moïse appartient à une tribu - de Levi - ayant la charge du service rituel. Les gens de cette tribu étaient des sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Eternel.

    Muhammad aussi descend d’une tribu - Bani Abdu Manaf - qui avaient la charge de la gestion de la Ka’ba.

    e) Moïse faisait paître le troupeau, Muhammad aussi faisait paître le troupeau, mais Jésus n’a pas exercé cette profession.

    f) Chacun de Moïse et de Mohammed est appelé serviteur de Dieu

    Le titre serviteur de Dieu est commun à Moïse et à Mohammed alors que Jésus est appelé « Fils de Dieu ».

    « Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre serviteur » s2 v23

    « Gloire à Celui qui fit voyager de nuit Son serviteur » s17 v1

    « Moïse, serviteur de l’Eternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l’ordre de l’Eternel. » Dt 34.5

    g) Moïse mena des batailles contre les infidèles, Muhammad aussi mena des batailles contre les infidèles, mais Jésus, ayant apporté un message de paix, n’a mené aucune bataille.

    h) Moïse est mort d’une mort naturelle, Muhammad aussi est mort naturellement. Mais Jésus n’est pas mort, il a été élevé au ciel.

    i) Chacun de Moïse et Muhammad fut enterré après sa mort, alors que ce n’est pas le cas de Jésus.

    j) Moïse et Muhammad ont apporté à leurs peuples des messages fondamentaux avec des lois indiquant les droits et les devoirs, ce qui est permis et ce qui est interdit, ce qui est obligatoire et ce qui est facultatif, mais Jésus n’a apporté qu’un message additif à la Torah, une sorte de code moral destiné à accomplir la Torah sur le plan spirituel. Jésus lui-même l’a dit : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Mt 5.17

    k) Moïse et Muhammad étaient tous les deux obéis par leurs peuples, ils s’imposèrent comme prophètes et avaient une autorité comparable à celle des monarques ou des chefs d’Etats, alors que Jésus n’avait aucune autorité sur son peuple ; bien plus, il était rejeté par son peuple qui s’était révolté contre lui.

    Le Coran déclare clairement que Moïse et Muhammad se ressemblent : « Nous vous avons envoyé un messager pour être témoin contre vous, comme nous avons envoyé un messager à Pharaon » s73, v15

    Ce verset établit à l’évidence la similitude entre Moïse et Muhammad. Avant Muhammad, il y eut une multitude de messagers, et pourtant aucun n’a été évoqué sauf Moïse pour souligner la ressemblance entre lui et Muhammad, et ainsi confirmer la prophétie du Deutéronome.

    « Et avant lui, il y avait le Livre de Moïse comme guide et comme miséricorde. Et ceci est un Livre en langue arabe, confirmant les autres, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. » s46, v12 ; s6, v154, 155 ; s11, v17

    « Nous avons donné à Moïse et à Aaron le Livre du discernement (la Torah) ainsi qu’une lumière et un rappel pour les gens pieux, qui craignent leur Seigneur bien qu’ils ne Le voient pas, et redoutent l’Heure. Et ceci est un Rappel béni que Nous avons fait descendre. Allez-vous donc le renier ? » s21, v48-50

    Ces deux derniers versets expriment la similitude entre la Torah donnée à Moïse et le Coran révélé à Muhammad. Les deux Livres contiennent les mêmes règles de vie et de pratique religieuse, à savoir les ablutions, la prière, la purification de la femme après les menstrues et/ou l’accouchement, l’interdiction de la viande du porc et d’animaux non égorgés, l’interdiction des sacrifices pour les idoles, de l’usure, de l’adultère, la loi du talion.

    * Du milieu de leurs frères

    Si le prophète annoncé devait être un Juif, la formulation du verset aurait été la suivante : je leur susciterai de leur milieu et non ‘‘du milieu de leurs frères ’’ ou un prophète des leurs ou l’un d’eux.

    Les frères des Juifs ici sont incontestablement les Arabes, parce que le verset : « je leur susciterai du milieu de leurs frères » s’adresse aux Juifs en tant que groupe ethnique descendant d’Isaac, le frère d’Ismaël qui est l’ancêtre des Arabes. Ismaël et Isaac sont les fils d’Abraham. Etant eux-mêmes des frères, leurs enfants sont considérés comme des frères, même si dans le langage courant ils sont appelés cousins. Les Juifs sont les enfants d’Isaac, et les Arabes les enfants d’Ismaël, ils sont de ce fait frères les uns des autres.

    Le texte de la prophétie dit : « du milieu de leur frères ». Ismaël et Isaac sont les enfants d’un même père, Abraham ; de ce fait leurs enfants sont des frères.

    Les enfants de l’un sont les FRERES des enfants de l’autre. Les enfants d’Isaac sont les juifs et les enfants d’Ismaël sont les Arabes, ils sont donc FRERES les uns des autres.

    Le mot frère signifie ici cousin, d’autant plus que le mot cousin est inconnu de l’Ancien testament, ce qui prouve que le mot frère en est l’équivalent. Dans toute la Bible, on trouve une seule fois le mot cousin utilisé par Paul (Colossiens 4.10).

    La Genèse dit, en parlant d’Ismaël : « et il habitera en face de tous ses frères » Gn 16.12 et dans un autre passage : « Il s’établit en présence de tous ses frères » Gn 25.18, c’est-à-dire devant les descendants d’Esaü, d’Isaac, et des autres enfants d’Abraham.

    On lit dans les Nombres (20.14) : « De Kadès, Moïse envoya des messagers au roi d’Edom, pour lui dire : ainsi parle ton frère Israël » ; et dans le Deutéronome (2.4) : « Vous allez passer à la frontière de vos frères, les enfants d’Esaü, qui habitent en Séir » « Nous passâmes à distance de nos frères, les enfants d’Esaü, qui habitent en Séir » (Dt 2.Le fils de Maryam et son frère Mohammad Icon_cool

    On peut trouver dans le même livre du Deutéronome le mot frère au sens étroit, par exemple : « tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger qui ne soit pas ton frère » (17.15). Ici le mot frère est pris dans un sens restreint, n’impliquant pas les cousins. Par contre, le mot frères dans la prophétie a un sens large qui englobe les cousins, c’est-à-dire les descendants d’une même souche.

    La prophétie est d’ailleurs corroborée par d’autres prophéties allant dans le même sens, par exemple « Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée » Deutéronome 32.21

    La nation insensée est celle des Arabes, qui étaient un peuple barbare et idolâtre, méprisé par les juifs. Ce verset signifie que Dieu irritera les juifs en désignant un Prophète d’une nation barbare et ignorante qu’ils méprisent.

    Dieu a exaucé la prière d’Abraham, « Voici je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation » Genèse 17.20

    Cette promesse s’est réalisée en Mohammed (Paix et Salut sur lui) car aucun autre descendant d’Ismaël n’a fondé une grande nation comme lui.

    * Je mettrai mes paroles dans sa bouche

    Mettre les paroles dans la bouche de quelqu’un, c’est lui dicter un message verbal qu’il doit transmettre. Cela suppose que la personne doit être illettrée, ne sachant ni lire ni écrire. C’est bel et bien le cas du prophète Muhammad qui ne savait ni lire ni écrire. Dieu a mis Ses paroles dans sa bouche.

    La révélation des premiers versets du Coran dans la caverne de Hirah montre bien comment cette parole fut mise dans la bouche du prophète.

    Lorsque l’ange Gabriel apprit à Muhammad à faire ses ablutions et lui demanda de lire, celui-ci lui répondit : « je ne sais pas lire. » Il le prit dans ses bras et le serra très fort avant de le lâcher et lui demander encore une fois de lire. Muhammad dit : « mais je ne sais pas lire. » L’ange le serra de nouveau et plus fort, puis lui demanda de lire ; et il répondit qu’il ne savait pas lire Il le prit dans ses bras pour la troisième fois, le serra très fortement, puis le relâcha et dit : « Lis par le nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence ! Lis ! Car ton Seigneur, le Très Noble, c’est Lui qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. » s96, v1-5

    Ces cinq versets, ainsi que l’ensemble des versets du Coran dont la révélation s’est échelonnée sur une période de vingt-trois ans, ont été mis dans la bouche du prophète Muhammad par l’intermédiaire de l’ange Gabriel.

    A la différence de la Torah, du Psautier et de l’Evangile qui furent respectivement remis sous forme de textes écrits à Moïse, à David et à Jésus, le Coran n’a pas été remis en tant que livre au prophète Muhammad, c’était la parole de Dieu placée dans sa bouche. Lorsque le Coran parle de la Torah, du Psaume et de l’Evangile, il précise qu’il s’agit de livres donnés, c’est-à-dire remis de la main à la main aux prophètes concernés et non révélés ou inspirés.

    La distinction entre ce qui a été révélé et ce qui a été donné apparaît clairement dans de nombreux versets du Coran et de la Bible, notamment dans les versets suivants : « Dites : nous croyons en Allah, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus ; à ce qui a été donné aux prophètes de la part de leur Seigneur. » s2, v136

    « Dis : nous croyons en Allah, à ce qui nous a été révélé ; à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus et aux prophètes de la part de leur Seigneur. » s3, v84

    « Dis : « Qu’y a-t-il de plus grand en fait de témoignage ? » Dis : « Allah est témoin entre moi et vous ; et ce Coran m’a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu’il atteindra. » s6, v19

    « Lorsque l’Eternel eut achevé de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. » Ex 31.18 ; Dt 10.2

    Il ressort de ces versets que certains messages ont été donnés, alors que d’autres ont été inspirés. L’expression : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche » ne peut donc s’appliquer qu’au prophète Muhammad.


    Dernière édition par Admin le Mar 2 Déc 2008 - 3:06, édité 1 fois

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