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    Témoignage de Savants occidentaux

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    Message par Admin Dim 26 Oct 2008 - 23:17



    Au sujet de Muhammed, Prophète de l'humanité, PBsl

    Témoignages de :
    1)- Alphonse de Larmartine
    2)- Ernest Renan
    3)- François Voltaire
    4)- Napoléon Bonaparte
    5)- Victor Hugo

    ===========================================
    Remarque:
    Au-delà de toute idéologie, l'objet de cet article est de vous présenter quelques passages témoignant de l’admiration que portait Alphonse de Lamartine pour le Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui). Les extraits suivants sont tous vérifiés et référencés, ils sont donc des réalités de fait. En revanche nous nous garderons bien d'en faire une interprétation, bien que certains extraits soient longs et compréhensibles, ils n'en sortent pas moins de leur contexte. Au lieu de légitimer une thèse, nous préférons vous laissez juger par vous même.
    ============================================

    1)- Alphonse de Lamartine

    Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine a été poète, écrivain, historien, membre de l'académie française et homme politique français, né à Mâcon le 21 octobre 1790 puis mort à Paris le 28 février 1869.

    Extrait : Histoire de la Turquie
    Librairies-Editeurs: Victor Lecou et Pagnerre; 1855; Tome Premier; Chapitre : Livre premier;Partie: XCIV(94); Page 277.


    " Jamais homme ne se proposa volontairement ou involontairement un but plus sublime, puisque ce but était surhumain: saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l'homme et l'homme à Dieu; restaurer l'idée rationnelle et sainte de la Divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie.

    " Jamais homme n'entreprit, avec de si faibles moyens, une oeuvre si démesurée aux forces humaines, puisqu'il n'a eu, dans la conception et dans l'exécution d'un si grand dessein, d'autre instrument que lui même et d'autres auxiliaires qu'une poignée de barbares dans un coin de désert.

    " Enfin jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde, [...].

    " Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois, des empires; Ils n'ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué de plus, des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes; il a fondé sur un livre ou chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race, [...] ".

    ===========================================================

    Extrait : Histoire de la Turquie
    Librairies-Editeurs: Victor Lecou et Pagnerre; 1855; Tome Premier; Chapitre : Livre premier; Partie: XCV(95); page 279.

    " Cet homme était-il un imposteur? Nous ne le pensons pas, après avoir bien étudié son histoire. L'imposture est l'hypocrisie de la conviction. L'hypocrisie n'a pas la puissance de la conviction, comme le mensonge n'a jamais la puissance du mensonge de la vérité, [...].

    " Une pensée qui porte si haut, si loin et si longtemps, est une pensée bien forte ; pour être si forte, il faut qu'elle ait été bien sincère et bien convaincue, [...].

    " Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet ! A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? ".

    ===========================================================

    Extrait : Voyage en Orient
    " Librairie de Charles Gosselin 1832-1833; Deuxième partie; Chapitre : Souvenirs, Impressions; Partie: Pensées et Paysages, Paysages et Pensées en Syrie; page 18 à 19.

    " [...], il faut rendre justice au culte de Mahomet; ce n'est qu'un culte très philosophique qui n'a imposé que deux grands devoirs à l'homme : la prière et la charité; - ces deux grandes idées sont en effet les deux plus hautes vérités de toute religion.

    " Le mahométisme en fait découler sa tolérance que d'autres cultes ont si cruellement exclue de leurs dogmes. Sous ce rapport, il est plus avancé sur la route de la perfection religieuse que beaucoup de religions qui l'insultent et le méconnaissent.

    " Le mahométisme peut entrer, sans effort et sans peine, dans un système de liberté religieuse et civile, et former un des éléments d'une grande agglomération sociale en Asie; il est moral, patient, résigné, charitable et tolérant de sa nature; toutes ses qualités le rendent propre à une fusion nécessaire dans les pays qu'il occupe,

    " [...]; il a l'habitude de vivre en paix et en harmonie avec les cultes chrétiens, qu'il a laissés subsister et agir librement au sein même de ses villes les plus saintes, comme Damas et Jérusalem; l'empire lui importe peu; pourvu qu'il ait la prière, la justice et la paix, cela lui suffit. On peut, dans la civilisation européenne, toute humaine, toute politique, toute ambitieuse, lui laisser aisément sa place à la mosquée, et sa place à l'ombre ou au soleil ! ".



    Dernière édition par Admin le Mar 22 Nov 2011 - 1:30, édité 15 fois
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    Message par Admin Lun 27 Oct 2008 - 13:30



    2)- Ernest Renan

    Joseph Ernest Renan, né le 28 février 1823 à Tréguier (Côtes-d'Armor) et décédé le 2 octobre 1892 à Paris, est un écrivain, philologue, philosophe et historien français.
    ============================================================

    Remarque :

    Au-delà de toute idéologie, l'objet de cet article est de vous présenter quelques passages témoignant de l’admiration que portait Ernest Renan pour le Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui). Les extraits suivants sont tous vérifiés et référencés, ils sont donc des réalités de fait. En revanche nous nous garderons bien d'en faire une interprétation, bien que certains extraits soient longs et compréhensibles, ils n'en sortent pas moins de leur contexte. Au lieu de légitimer une thèse, nous préférons vous laissez juger par vous même.

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    Extrait : Etude d’Histoire Religieuse

    Libraires-Editeurs : Michel Lévy frères; 1863; Chapitre: Mahomet et Les origines de l’islamisme; page 220, 221

    " La naissance de l'islamisme est, sous ce rapport, un fait unique et véritablement inappréciable. L'islamisme a été la dernière création religieuse de l'humanité et, à beaucoup d'égards, la moins originale. Au lieu de ce mystère sous lequel les autres religions enveloppent leur berceau, celle-ci naît en pleine histoire; ses racines sont à fleur de sol. La vie de son fondateur nous est aussi bien connue que celle des réformateurs du XVIe siècle. Nous pouvons suivre année par année les fluctuations de sa pensée, ses contradictions, ses faiblesses. Ailleurs,les origines religieuses se perdent dans le rêve; le travail de la critique la plus déliée suffit à peine pour discerner le réel sous les apparences trompeuses du mythe et de la légende. L'islamisme, au contraire, apparaissant au milieu d'une réflexion très avancée, manque absolument de surnaturel. Mahomet, Omar, Ali ne sont ni des voyants, ni des illuminés, ni des thaumaturges. Chacun d'eux sait très-bien ce qu'il fait, nul n'est dupe de lui-même; chacun s'offre à l'analyse à nu et avec toutes les faiblesses de l'humanité. "
    ===========================================================

    Extrait : Etude d’Histoire Religieuse
    Libraires-Editeurs : Michel Lévy frères; 1863; Chapitre: Mahomet et Les origines de l’islamisme; page 226, 227


    " […] Autour de la mosquée attenante à la maison de Mahomet régnait un banc, sur lequel avaient élu domicile des hommes sans famille ni demeure, qui vivaient des générosités du prophète et mangeaient souvent avec lui. Ces hommes, que l'on appelait les gens du banc (ahl el-seffa), étaient censés connaître beaucoup de particularités sur la personne de Mahomet, et leurs souvenirs devinrent l’origine d’innombrables dires ou hadith. La foi musulmane elle-même fut effrayée de la multitude des documents ainsi obtenus: six sources légitimes furent seules reconnues à la tradition, et l’infatigable Bokhari avoue que, sur les deux cent mille hadiths qu’il avait recueillis, sept mille deux cent vingt-cinq seulement lui paraissaient d’une authenticité incontestable.

    " La critique européenne pourrait assurément, sans encourir le reproche de témérité, procéder à une élimination plus sévère encore. Toutefois, on ne peut nier que ces premiers récits ne nous présente beaucoup de traits de la physionomie réelle du prophète, […].

    " Le véritable monument de l’histoire primitive de l’islamisme, le Coran, reste d’ailleurs inattaquable, ce monument suffirait à lui seul, indépendamment des récits des historiens, pour nous révéler Mahomet. Je vois dans aucune littérature un procédé de composition qui puisse donner une idée exacte de la rédaction du Coran. Ce n’est ni le livre écrit avec suite, ni le texte vague et indéterminé arrivant peu à peu à une leçon définitive, ni la rédaction des enseignements du maître faite d’après les souvenirs de ses disciples; c’est le recueil des prédications, et, si j’ose le dire, des ordres du jour de Mahomet, portant encore la date du lieu où ils parurent et la trace de la circonstance qui les provoqua. Chacune de ces pièces était écrite, après la récitation du prophète, sur des peaux, sur des omoplates de mouton, des os de chameaux, des pierres polies, des feuilles de palmier, ou conservée de mémoire par les principaux disciples, que l'on appelait porteurs du Coran. "
    ===========================================================

    Libraires-Editeurs : Michel Lévy frères; 1863; Chapitre : Mahomet et Les origines de l’islamisme; page 248, 249

    " En somme, Mahomet nous apparaît comme un homme doux, sensible, fidèle, exempt de haine. Ses affections étaient sincères; son caractère, en général, porté à la bienveillance. Lorsqu'on lui serrait la main en l'abordant, il répondait cordialement à cette étreinte, et jamais il ne retirait la main le premier. Il saluait les petits enfants et montrait une grande tendresse de cœur pour les femmes et les faibles. " Le paradis, disait-il, est au pied des mères ". Ni les pensées d'ambition, ni l'exaltation religieuse n'avaient desséché en lui le germe des sentiments individuels. Rien de moins ressemblant à cet ambitieux machiavélique (Mahomet de la pièce de Voltaire) et sans cœur qui explique en inflexibles alexandrins ses projets à Zopyre : Je dois régir en dieu l'univers prévenu; Mon empire est détruit, si l'homme est reconnu.

    " L'homme, au contraire, est chez lui toujours à découvert. Il avait conservé la sobriété des mœurs arabes; aucune idée de majesté. Son lit était un simple manteau, et son oreiller une peau remplie de feuilles de dattier. On le voyait traire lui-même ses brebis, et il s'asseyait à terre pour raccommoder ses vêtements et ses chaussures. Toute sa conduite dément le caractère entreprenant, audacieux, qu'on est convenu de lui attribuer. […] "
    ==========================================================

    Extrait : Discours et Conférences
    Editeurs : Calmann Lévy ancienne maison Michel Lévy frères; 1887; L’islamisme et la science conférence fait à la Sorbonne le 29 mars 1883; page 396


    " […]. L'islamisme a de belles parties comme religion; je ne suis jamais entré dans une mosquée sans une vive émotion, le dirai-je ? Sans un certain regret de n'être pas musulman. […] "





    Dernière édition par Admin le Mar 22 Nov 2011 - 1:40, édité 8 fois
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    Message par Admin Lun 27 Oct 2008 - 18:25

    3)- François Voltaire

    Difficile de parler d' "esprits libres " sans passer par François Marie Arouet dit Voltaire qui est sans doute un des plus renommés libres penseurs, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778. Il a été un écrivain et philosophe français admis à l’Académie française en 1746, ces contes philosophiques sont autant d'affirmations de la vie, mais jamais en se voilant la face sur sa dureté, ni en manquant de dénoncer les travers de l'âme humaine. En premier lieu Voltaire manifestait une opinion hostile envers le Prophète Muhammad (Que la paix et la Bénédiction de Dieu soient sur Lui) à l’instar de la tragédie " Le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1742) ", qui, d’ailleurs, a été ardemment critiqué par Napoléon et Renan (Voir Napoléon Bonaparte et Ernest Renan). En second lieu, Voltaire a vraisemblablement changé d’opinion, c’est sur cette phase que nos extraits porteront.
    ===========================================================
    Remarque :

    Au-delà de toute idéologie, l'objet de cet article est de vous présenter quelques passages témoignant de l’admiration que portait Ernest Renan pour le Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui). Les extraits suivants sont tous vérifiés et référencés, ils sont donc des réalités de fait. En revanche nous nous garderons bien d'en faire une interprétation, bien que certains extraits soient longs et compréhensibles, ils n'en sortent pas moins de leur contexte. Au lieu de légitimer une thèse, nous préférons vous laissez juger par vous même.
    ===========================================================

    Extrait : Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, et sur les principaux faits de l’histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII (1756)
    Edition : Chez Treuttel et Würtz; 1835; Tome Premier; Chapitre VI : De l’Arabie; et de Mahomet; page 74, 75

    " De tous les législateurs et de tous les conquérants, il n'en est aucun dont la vie ait été écrite avec plus d'authenticité et dans un plus grand détail, par ses contemporains, que celle de Mahomet. Otez de cette vie les prodiges dont cette partie du monde fut toujours infatuée, le reste est d’une vérité reconnue. Il naquit dans la ville de Mecca, que nous nommons la Mecque, l'an 569 de notre ère vulgaire, au mois de mai. Son père s'appelait Abdala, sa mère, Amina: il n'est pas douteux que sa famille ne fût une des plus considérées de la première tribu," qui était celle des Coracites. […] "
    ===========================================================

    Edition : Chez Treuttel et Würtz; 1835; Tome Premier; Chapitre VI : De l’Arabie, et de Mahomet; page 80

    "[…]. De tous les législateurs qui ont fondé des religions, il est le seul qui ait étendu la sienne par les conquêtes. D'autres peuples ont porté leur culte, avec le fer et le feu, chez des nations étrangères; mais nul fondateur de secte n'avait été conquérant. Ce privilège unique est aux yeux des musulmans l'argument le plus fort, que la Divinité prit soin elle-même de seconder leur prophète. [...]

    " Ce n'était pas sans doute un ignorant, comme quelques-uns l'ont prétendu. Il fallait bien même qu'il fût très savant pour sa nation et pour son temps, puisqu'on a de lui quelques aphorismes de médecine, et qu'il réforma le calendrier des Arabes, comme César celui des Romains. Il se donne, à la vérité, le titre de prophète non lettré; mais on peut savoir écrire, et ne pas s'arroger le nom de savant. […]
    ===========================================================

    Edition : Chez Treuttel et Würtz; 1835; Tome Premier; Chapitre VII: De l’Alcoran, et de la loi musulmane; page 101

    " Il n'y a point de religion dans laquelle on n'ait recommandé l'aumône. Le mahométane est la seule qui en ait fait un précepte légal, positif, indispensable. Le coran ordonne de donner deux et demi pour cent de son revenu, soit en argent soit en denrées. "
    ============================================================

    Edition : Chez Treuttel et Würtz; 1835; Tome Premier; Chapitre VII : De l’Alcoran, et de la loi musulmane; page 103,104

    " La prohibition de tous les jeux de hasard est peut-être la seule loi dont on ne puisse trouver d'exemple dans aucune religion. […]

    " Toutes ses lois qui, à la polygamie près, sont si austères, et sa doctrine qui est si simple, attirèrent bientôt à sa religion le respect et la confiance. Le dogme surtout de l’unité d'un Dieu, présenté sans mystère, et proportionné à intelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations, et jusqu'à des Nègres dans l'Afrique, et des insulaires dans l'océan indien.

    " Le peu que je viens de dire, dément bien tout ce que nos historiens, nos déclamateurs et nos préjugés, mais la vérité doit les combattre.

    " Bornons-nous toujours à cette vérité historique: le législateur des musulmans, homme puissant et terrible, établit ses dogmes par son courage et par ses armes; cependant sa religion devint indulgente et tolérante.[…] "
    ===========================================================

    Extrait : Examen important de Milord Bolingbroke ou le tombeau du fanatisme, écrit sur la fin 1736
    Edition : Chez Lefèvre; Œuvres de Voltaire Tome XLIII [43]; Mélanges; Tome VII; 1831; Chapitre XXXV : Des sectes et des malheurs des chrétiens jusqu'à l'établissement du mahométisme; page 192, 193

    " Le mahométisme était sans doute plus sensé que le christianisme. On n'y adorait point un Juif en abhorrant les Juifs; on n'y appelait point une Juive mère de Dieu; on n'y tombait point dans le blasphème extravagant de dire que trois dieux font un dieu; enfin on n'y mangeait pas ce dieu qu'on adorait et on n'allait pas rendre à la selle son créateur. Croire un seul Dieu tout puissant était le seul dogme; et si on n'y avait pas ajouté que Mahomet est son prophète, c'eût été une religion aussi pure, aussi belle que celle des lettrés chinois. C'était le simple théisme, la religion naturelle, et par conséquent la seule véritable. […] "
    ===========================================================

    Extrait : Il faut prendre un parti, ou le principe d’action, Diatribe (1772)
    .
    Edition : Ch. Lahure, Librairie: L. Hachette; Œuvres Complètes de Voltaire; Tome Vingt-deuxième; 1860 Mélanges (suite); page 102

    " Sa religion est sage, sévère, chaste, et humaine: sage, puisqu'elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu'elle n'a point de mystères; sévère, puisqu'elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu'elle ordonne la prière cinq fois par jour; chaste, puisqu'elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l'Orient; humaine, puisqu'elle nous ordonne l'aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque.

    " Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance […] ".



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    Message par Admin Lun 27 Oct 2008 - 19:07

    4) Napoléon Bonaparte

    Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse; mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène, fut général, Premier consul, puis empereur des Français. Il a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son génie militaire et politique, ainsi peu d'hommes ont suscité autant de passions que Napoléon Bonaparte.
    ===========================================================
    Remarque :

    Au-delà de toute idéologie, l'objet de cet article est de vous présenter quelques passages témoignant de l’admiration que portait Ernest Renan pour le Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui). Les extraits suivants sont tous vérifiés et référencés, ils sont donc des réalités de fait. En revanche nous nous garderons bien d'en faire une interprétation, bien que certains extraits soient longs et compréhensibles, ils n'en sortent pas moins de leur contexte. Au lieu de légitimer une thèse, nous préférons vous laissez juger par vous même.
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    Extrait : Mémorial de Sainte-Hélène ou Journal ou se trouve consigné, jour par jour, ce qu’a dit et fait Napoléon durant Dix-huit mois.
    Editeur : Par le comte de Las Cases;1823-1824; Tome Troisième; Lundi 22 au Jeudi 25 (Avril 1816): Le Gouverneur visite ma chambre. - Critique du Mahomet de Voltaire. - Du Mahomet de l'histoire.- Grétry; page 133 à 137

    " Sir Hudson Lowe est venu visiter l'établissement; il est entré chez moi et y est demeuré un quart d'heure. Il m'a dit être fâché de la manière dont nous nous trouvions; nos demeures étaient plutôt des bivouacs, convenait-il, que des chambres. […]

    " Il allait donner l'ordre d'y remédier autant que possible, disait-il, et a ajouté poliment, qu'il avait apporté avec lui quinze cents à deux mille volumes français; que, dès, qu'ils seraient en ordre, il se ferait un plaisir de les mettre à notre disposition, etc., etc.

    " Racine et Voltaire ont fait les frais de ces soirées : Phèdre, Athalie, qui nous étaient lues par l'Empereur, ont fait nos délices. Il ajoutait des observations et des commentaires qui leur donnaient un nouveau prix.

    " Mahomet a été l'objet de sa plus vive critique dans le caractère et dans les moyens. Voltaire, disait l'empereur, avait ici manqué à l'histoire et au cœur humain. Il prostituait le grand caractère de Mahomet par les intrigues les plus basses. Il faisait agir un grand homme qui avait changé la face du monde, comme le plus vil scélérat, digne au plus du gibet. Il ne travestissait pas moins inconcevablement le grand caractère d'Omar, dont il ne faisait qu'un coupe-jarrets de mélodrame, et un vrai manque...

    " Voltaire pêchait ici surtout par la base, en attribuant à l'intrigue ce qui n'appartient qu'à l'opinion. " Les hommes qui ont changé l'univers, observait l'empereur, n'y sont jamais parvenus en gagnant des chefs; mais toujours en remuant des masses. Le premier moyen est du ressort de l'intrigue, et n'amène que des résultats secondaires; le second est la marche du génie, et change la face du monde ! "

    " De là, l'empereur, passant à la vérité historique, doutait de tout, ce qu'on attribuait à Mahomet. Il en aura été sans doute de lui comme de tous les chefs des sectes, disait-il. Le Coran, ayant été fait trente ans après lui, aura consacré bien des mensonges. Alors l’empire du Prophète, sa doctrine, sa mission, étant déjà fondés, accomplis, on a pu, on a dû parler en conséquence. Néanmoins il reste encore à expliquer comment l'événement prodigieux dont nous sommes certains, la conquête du monde, a pu s'opérer en si peu de temps; cinquante ou-soixante ans ont suffi. Par qui a-t-elle été opérée? par des peuplades du désert, peu nombreuses, ignorantes, nous dit-on, mal aguerries, sans discipline, sans système. Et pourtant elles agissaient contre le monde civilisé, riche de tant de moyens! Ici le fanatisme ne saurait suffire; car il lui a fallu le temps de se créer lui-même, et la carrière de Mahomet n'a été que de treize ans… "

    " L'empereur pensait qu'indépendamment des circonstances fortuites qui amènent parfois les prodiges, il fallait encore qu'il y eût ici, en arrière, quelque chose que nous ignorons. Que l'Europe avait sans doute succombé sous les résultats de quelque cause première qui nous demeurait cachée; que peut-être ces peuples, surgis tout-à-coup du fond des déserts, avaient eu chez eux de longues guerres civiles, parmi lesquelles s'étaient, formés de grands caractères, de grands talents, des impulsions irrésistibles, ou quelque autre cause de cette nature, etc.

    " En somme; Napoléon, sur les affaires de l’Orient, s'éloignait beaucoup des croyances communes, tirées de nos livres habituels. Il avait, à cet égard; des idées tout à fait à lui, et pas bien arrêtées, disait-il; et c'était son expédition d'Égypte qui avait amené ce résultat dans son esprit.

    " Il est étonnant, pour revenir à Voltaire, disait-il, combien peu il supporte la lecture. Quant la pompe de la diction, les prestiges de la scène ne trompent plus l'analyse ni le vrai goût, alors il perd immédiatement mille pour cent. On ne croira qu'avec peine, continuait-il, qu'au moment de la Révolution, Voltaire eût détrôné Corneille et Racine: on s’était endormi sur les beautés de ceux-ci, et c'est au Premier Consul qu'est dû le réveil. "
    ============================================================

    Editeur : Par le comte de Las Cases; 1823-1824; Tome Troisième; Vendredi 26 (Avril 1816) : Ma visite à Plantation House–Insinuation - Première méchanceté de sir H. Lowe – Proclamation de Napoléon – Sa politique en Egypte – Aveu d’acte illégal; page 143, 144

    " Et après tout, observait-il gaîment, ce n'est pas qu'il eût été impossible, que les circonstances m’eussent amené à embrasser l'islamisme; et, comme disait cette bonne reine de France: Vous m’en direz tant !... Mais ce n'eût été qu'à bonne enseigne; il m'eût fallu pour cela au moins jusqu'à l'Euphrate. Le changement de religion, inexcusable pour des intérêts privés, peut se comprendre peut-être par l'immensité de ces résultats politiques. Henri IV avait bien dit: Paris vaut bien une messe. Croit-on que l'empire d'Orient, et peut-être la sujétion de toute l'Asie, n'eussent pas valu un turban et des pantalons; [...]. Cependant voyez les conséquences! je prenais l'Europe à revers, la vieille civilisation européenne demeurait cernée, et qui eût songé alors à inquiéter le cours des destinées de notre France, ni celui de la régénération du siècle!... "
    ===========================================================

    Extrait : Précis des guerres de César, par Napoléon, écrit par Marchand, à l’île de Saint -Hélène sous la dictée de l’empereur suivi de plusieurs fragments inédits. Librairie - Editeur : J. P. Meline; 1836; Fragmens Divers; Observations sur la tragédie de Mahomet par Voltaire; page 249

    " Pour que l'ouvrage de Mahomet soit vraiment digne de la scène française, il faut qu'il puisse être lu sans indignation aux yeux des hommes éclairés de Constantinople comme de Paris. Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat: avec une poignée de monde il triompha au combat de Beder; grand capitaine, éloquent, grand homme d'état, il régénéra sur patrie, et créa au milieu des déserts de l'Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance."
    ============================================================

    Extrait : Guerres d’orient – Campagnes d’Egypte et de Syrie –1798-1799, mémoire pour servir à l’histoire de Napoléon, dictée par lui-même à Saint -Hélène.
    Editeur : Par le général Bertrand; 1847; Chapitre V: Affaires religieuse; Partie I: De l’islamisme; page 208

    " Mahomet fut prince. Il rallia ses compatriotes autour de lui. En peu d'années, ses Moslems conquirent la moitié du monde. Ils arrachèrent plus d'âmes aux faux dieux, culbutèrent plus d'idoles, renversèrent plus de temples païens en quinze années, que les sectateurs de Moïse et de Jésus-Christ ne l'ont fait en quinze siècles. Mahomet était un grand homme. […] "





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    Message par Admin Lun 27 Oct 2008 - 19:54

    5)- Victor Hugo

    Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française.
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    Remarque :

    Au-delà de toute idéologie, l'objet de cet article est de vous présenter quelques passages témoignant de l’admiration que portait Ernest Renan pour le Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui). Les extraits suivants sont tous vérifiés et référencés, ils sont donc des réalités de fait. En revanche nous nous garderons bien d'en faire une interprétation, bien que certains extraits soient longs et compréhensibles, ils n'en sortent pas moins de leur contexte. Au lieu de légitimer une thèse, nous préférons vous laissez juger par vous même.
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    Extrait : La légende des siècles
    Librairie-Editeurs : Michel Lévy Frères. - Hetzel et Cie; 1859; Première série: Histoire – Les petites épopées; Tome Premier; Chapitre III : L’islam; Partie I: L’an neuf de l’hégire; page 59-65

    " Il semblait avoir vu l'Éden, l'âge d'amour, Les temps antérieurs, l'ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent, Le cou pareil au col d'une amphore d'argent, L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissant l'un affirmer, l'autre rire et nier, Écoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d'une prière; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre; Il s'occupait lui-même à traire ses brebis; Il s'asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne, Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.

    " A soixante-trois ans, une fièvre le prit. […] Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali, le peuple le suivant; Et l'étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule: "Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écoule; La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand. Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "

    […], reprit : " Sur ma mort les anges délibèrent; L'heure arrive. Écoutez. Si j'ai de l'un de vous Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe; Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe." Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d'un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! "

    " Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait; tout à coup, pensif, il dit : " Voilà, Vous tous : je suis un mot dans la bouche d'Allah; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l'aube pour précurseur. Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause. Il est né d'une vierge aspirant une rose. […]

    " Il s'arrêta, donnant audience à l'esprit. Puis, poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : " Ô vivants! je répète à tous que voici l'heure Où je vais me cacher dans une autre demeure; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu, Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage. "

    " La foule s'écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d'Aboulféia. Un homme réclama trois drahames, qu'il paya, Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. " L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe En regardant cet homme auguste, son appui; Tous pleuraient; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre.
    Le lendemain matin, voyant l'aube arriver : " Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. " Et sa femme Aïscha se tenait en arrière; Il écoutait pendant qu'Aboubèkre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset; Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte. Et l'ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer. " Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer De la même clarté qu'au jour de sa naissance; Et l'ange lui dit : " Dieu désire ta présence. — Bien, " dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. "



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